« Ensemble, mettons des lignes directives pour lutter contre les violences sexuelles liées aux conflits en Afrique ». C’est le thème de la conférence internationale qui réunit à Grand-Bassam, depuis le mardi 15 novembre 2016, des experts militaires africains, spécialistes en droits de l’homme. L’objectif de cette conférence qui prend fin aujourd’hui jeudi 17 novembre 2016, est d’élaborer un guide pour une lutte efficace contre les violences sexuelles en période de guerre. 10 pays africains plus la Suisse prennent part à la conférence. Outre la Côte d’Ivoire, on note la présence du Burkina Faso, de la RD Congo, du Mali, de la Centre-Afrique, de Djibouti, de l’Ethiopie, du Ghana, du Kenya et de la Somalie. Tous échangeront les expériences acquises lors des différentes crises armées qu’ils ont vécues ou gérées, afin de trouver une méthode efficace de lutte.
La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l`Enfant, Euphrasie Kouassi Yao, représentait le président de la République Alassane Ouattara, à la cérémonie d’ouverture officielle des travaux, à N’sa Hôtel. Après avoir assuré les participants de la haute importance des conclusions qui seront issues de leurs travaux, elle a fait un bref exposé du niveau d’avancement de lutte contre le phénomène en Côte d’Ivoire. Selon elle, le pays avait été inscrit sur la liste noire de l’Onu, au sortir de la crise post-électorale de 2010-2011. Ceci, « en raison de 478 cas d’agressions sexuelles enregistrées pendant la crise. Mais, les efforts du gouvernement ont permis de blanchir le tableau aujourd’hui. Nous sommes descendus à 260 cas en 2013, 30 cas en 2014, 15 cas en 2015 et une seule tentative de viol en 2016. Ceci, grâce aux efforts inlassables du Chef de l’Etat et la détermination de la haute hiérarchie de notre armée nationale soutenue par la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire», a-t-elle expliqué. Elle a donc exhorté les participants à échanger leurs expériences, afin de faire des propositions efficaces et réalistes et réalisables aux gouvernements. La cérémonie a vu la présence de la haute hiérarchie des Forces de défense et de sécurité ivoirienne, de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et de la Force Française en Côte d’Ivoire. Awa Bangoura, représentante spéciale du SG de l’Onu, chargée de la lutte contre les violences sexuelles était également présente.
J H K
La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l`Enfant, Euphrasie Kouassi Yao, représentait le président de la République Alassane Ouattara, à la cérémonie d’ouverture officielle des travaux, à N’sa Hôtel. Après avoir assuré les participants de la haute importance des conclusions qui seront issues de leurs travaux, elle a fait un bref exposé du niveau d’avancement de lutte contre le phénomène en Côte d’Ivoire. Selon elle, le pays avait été inscrit sur la liste noire de l’Onu, au sortir de la crise post-électorale de 2010-2011. Ceci, « en raison de 478 cas d’agressions sexuelles enregistrées pendant la crise. Mais, les efforts du gouvernement ont permis de blanchir le tableau aujourd’hui. Nous sommes descendus à 260 cas en 2013, 30 cas en 2014, 15 cas en 2015 et une seule tentative de viol en 2016. Ceci, grâce aux efforts inlassables du Chef de l’Etat et la détermination de la haute hiérarchie de notre armée nationale soutenue par la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire», a-t-elle expliqué. Elle a donc exhorté les participants à échanger leurs expériences, afin de faire des propositions efficaces et réalistes et réalisables aux gouvernements. La cérémonie a vu la présence de la haute hiérarchie des Forces de défense et de sécurité ivoirienne, de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et de la Force Française en Côte d’Ivoire. Awa Bangoura, représentante spéciale du SG de l’Onu, chargée de la lutte contre les violences sexuelles était également présente.
J H K