Stratégie de développement durable de la chaine de valeur des produits halieutiques sensible au genre". C’est le thème de l’atelier organisé par le Fonds des Nations unies pour l’alimentation (Fao) en collaboration avec le ministère des Ressources animales et halieutiques et plusieurs bailleurs de fonds. C’était le 15 novembre dernier à Grand-Bassam. L’objectif de cette rencontre, est d’aider les femmes à réduire, après capture des produits halieutiques, les pertes qui constituent une menace pour la sécurité alimentaire. Quatre (04) coopératives (Ethoun de Grand-Lahou, Union Scoop Tchanfè de Marcory Anoumabo, Cmatpha d’Abobo Doumé et Amakpa de Guessabo) ont, pour cela, reçu cinq (05) millions de francs Cfa chacune. Ce don vient les appuyer dans leurs activités respectives. « Les résultats obtenus par le projet d’appui au renforcement des capacités et du cadre règlementaire en matière de prévention et de réduction des pertes post capture des produits halieutiques ont démontré que ces pertes ont des impacts importants sur la vie de centaines de milliers de personnes en Côte d’Ivoire. Elles constituent une menace pour la sécurité alimentaire », a prévenu Méité Zoumana, directeur de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques. Germain Dasylva, représentant de la Fao en Côte d’Ivoire, est, pour sa part, intervenu entre autres sur les besoins de consommation de la Côte d’Ivoire en produits halieutiques. Ils se chiffrent à l’en croire à 300 000 tonnes par an contre 79 000 tonnes. « C’est une rencontre qui suscite d’immenses espoirs d’asseoir un développement durable de la filière centré sur le genre », a-t-il rappelé. Le Cap Vert et le Sénégal ont pris une part active à cet atelier.
DJE KM
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