Une délégation du Millennium Challenge Corporation (MCC) a séjourné en Côte d’Ivoire pour échanger avec le gouvernement ivoirien dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme qui lutte contre la pauvreté et fait la promotion de la bonne gouvernance.
Le gouvernement ivoirien devra encore patienter pour bénéficier de l’aide des Etats-Unis en vue du financement de la lutte contre la pauvreté et la bonne gouvernance. C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée conjointement par Mme Kyeh Kim, vice-présidente du Millennium Challenge Corporation (MCC) et Andrew Haviland, chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire. « Il faut être un peu patient », a déclaré le représentant de l’ambassade des Etats-Unis. Kyeh Kim a pour sa part ajouté que le MCC a travaillé avec le gouvernement ivoirien pour identifier un certain nombre de données visant à éliminer les contraintes importantes et à améliorer le développement, la croissance économique, mais une croissance qui touche toutes les couches sociales de la nation ivoirienne. Pour la vice-présidente du MCC, les fonds alloués aux pays éligibles dépendent de la qualité des projets présentés. « Nous voulons un programme très détaillé pour nous assurer que les montants alloués seront bien dépensés et iront là où il faut. Avec le MCC, il s’agit d’encourager la bonne gouvernance », a-t-elle souligné. Le gouvernement ivoirien est ainsi prévenu et devra travailler davantage dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Lors de cette troisième mission que le MCC effectue en Côte d’Ivoire, Kyeh Kim a rassuré que son organisation et le gouvernement ivoirien sont sur la même longueur d’ondes pour la mise en œuvre du MCC. Elle a également fait savoir que le MCC est un organisme novateur du gouvernement américain qui intervient dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, la bonne gouvernance, la liberté économique, l’investissement au profit des populations… Selon la vice-présidente du MCC, c’est en décembre 2015 que la Côte d’Ivoire a été déclarée éligible à ce programme doté d’une valeur de 350 millions de dollars, soit 175 milliards de francs CFA. Mme Kyeh Kim a précisé que la Côte d’Ivoire, dans le cadre de ce programme, a réussi cinq (5) indicateurs exigés, il y a quatre ans de cela et vient de remplir d’autres indicateurs. Les opportunités d’investissements proposées par MCC se concentrent sur trois axes à savoir l’amélioration de l’emploi-jeunes et l’accroissement de la productivité secteur privé, l’amélioration de la qualité et la formation pour répondre aux besoins du secteur privé ; la planification et la gestion urbaine, le renforcement des capacités institutionnelles, le transport et les infrastructures des terrains industriels ; la promotion du commerce régional. Dès lors, l’on se demande comment le gouvernement d’Alassane Ouattara éclaboussé par plusieurs scandales de contrats de gré-à-gré, peut-il être éligible à un tel programme qui se base sur la promotion de la bonne gouvernance au niveau de ses conditions d’éligibilité ? Avant de quitter la Côte d’Ivoire, la délégation américaine a dit avoir confiance à la Côte d’Ivoire pour remplir tous les critères d’éligibilité afin de bénéficier du financement du MCC. « Le MCC est fier d’être un partenaire de la Côte d’Ivoire et nous sommes impatients de soumettre un programme compact au Conseil d’administration du MCC pour son approbation l’année prochaine », a conclu Kyeh Kim.
Serge A. Badet
Le gouvernement ivoirien devra encore patienter pour bénéficier de l’aide des Etats-Unis en vue du financement de la lutte contre la pauvreté et la bonne gouvernance. C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée conjointement par Mme Kyeh Kim, vice-présidente du Millennium Challenge Corporation (MCC) et Andrew Haviland, chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire. « Il faut être un peu patient », a déclaré le représentant de l’ambassade des Etats-Unis. Kyeh Kim a pour sa part ajouté que le MCC a travaillé avec le gouvernement ivoirien pour identifier un certain nombre de données visant à éliminer les contraintes importantes et à améliorer le développement, la croissance économique, mais une croissance qui touche toutes les couches sociales de la nation ivoirienne. Pour la vice-présidente du MCC, les fonds alloués aux pays éligibles dépendent de la qualité des projets présentés. « Nous voulons un programme très détaillé pour nous assurer que les montants alloués seront bien dépensés et iront là où il faut. Avec le MCC, il s’agit d’encourager la bonne gouvernance », a-t-elle souligné. Le gouvernement ivoirien est ainsi prévenu et devra travailler davantage dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Lors de cette troisième mission que le MCC effectue en Côte d’Ivoire, Kyeh Kim a rassuré que son organisation et le gouvernement ivoirien sont sur la même longueur d’ondes pour la mise en œuvre du MCC. Elle a également fait savoir que le MCC est un organisme novateur du gouvernement américain qui intervient dans le domaine de la lutte contre la pauvreté, la bonne gouvernance, la liberté économique, l’investissement au profit des populations… Selon la vice-présidente du MCC, c’est en décembre 2015 que la Côte d’Ivoire a été déclarée éligible à ce programme doté d’une valeur de 350 millions de dollars, soit 175 milliards de francs CFA. Mme Kyeh Kim a précisé que la Côte d’Ivoire, dans le cadre de ce programme, a réussi cinq (5) indicateurs exigés, il y a quatre ans de cela et vient de remplir d’autres indicateurs. Les opportunités d’investissements proposées par MCC se concentrent sur trois axes à savoir l’amélioration de l’emploi-jeunes et l’accroissement de la productivité secteur privé, l’amélioration de la qualité et la formation pour répondre aux besoins du secteur privé ; la planification et la gestion urbaine, le renforcement des capacités institutionnelles, le transport et les infrastructures des terrains industriels ; la promotion du commerce régional. Dès lors, l’on se demande comment le gouvernement d’Alassane Ouattara éclaboussé par plusieurs scandales de contrats de gré-à-gré, peut-il être éligible à un tel programme qui se base sur la promotion de la bonne gouvernance au niveau de ses conditions d’éligibilité ? Avant de quitter la Côte d’Ivoire, la délégation américaine a dit avoir confiance à la Côte d’Ivoire pour remplir tous les critères d’éligibilité afin de bénéficier du financement du MCC. « Le MCC est fier d’être un partenaire de la Côte d’Ivoire et nous sommes impatients de soumettre un programme compact au Conseil d’administration du MCC pour son approbation l’année prochaine », a conclu Kyeh Kim.
Serge A. Badet