Le ministère de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant a du coeur à l’ouvrage. Elle vient de procéder hier, mercredi 23 novembre à son cabinet,
à la remise de huit jeunes filles nigérianes, victimes de traite de personnes, à leur tutelle, l’ambassade du Nigeria en Côte d’Ivoire.
Cette action a été accomplie par la ministre Euphrasie Yao Kouassi en présence de ses collaborateurs face aux autorités nigérianes résidentes en terre ivoirienne. Ces demoiselles au nombre de huit ont été remises à Olumuyiwa Oluwole Ogundeni, consul nigérian résident à Abidjan.
Selon la ministre Euphrasie Yao, chaque année, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont victimes de la traite des personnes dans leurs pays ou à l’étranger. Par la contrainte, la duperie ou la force, ils sont exploités pour leur force de travail, pour le sexe ou pour leurs organes. En somme, la traite des personnes apparaît comme une forme d’esclavage des temps moderne qui n’épargne aucun État.
Ainsi, elle a rassuré le consul nigérian que les auteurs de ces actes seront poursuivis et mis aux arrêts au regard des lois ivoiriennes qui condamnent ces cas qualifiés de graves. ’’ Face à de tels actes, le gouvernement ivoirien a mis en place un cadre juridique et institutionnel afin de mettre hors de nuire les acteurs de ce fléau qui a des impacts négatifs sur l’équilibre économique des États où sont exercés ces pratiques ’’ a fait savoir Euphrasie Yao.
Des faits, il ressort que ces huit jeunes filles nigérianes vivant dans différents États du Nigeria notamment dans le Deltat, Cross River, Bayelsa, Akwa Ibom ont été approchées par leur compatriote dénommée Sony Odjia qui a proposé à ces dernières de s’expatrier pour avoir une vie meilleure. Elles ont naïvement accédé à sa demande avant de transiter par le Mali pour certaines et par Abidjan pour d’autres où elles seront convoyées dans la zone d’orpaillage de Tengréla.
Une fois en Côte d’Ivoire les filles ont été livrées à une femme répondant au nom de Antonin Odeha contre une somme de 500 000 FCFA. Cette dame, à son tour, réclamera la somme de 1 500 000 FCFA faute de quoi, elle les livrerait à la prostitution. Surprise par le changement la tournure des événements, elles se sont, par la suite, révoltées contre leur tutrice en refusant de se prostituer. Dame Odeha va ainsi les abandonner en les privant de soins, d’alimentation et d’hébergement. Déterminées dans leur action, les jeunes filles se sont présentées à la brigade de gendarmerie de Kanakono pour dénoncer leur situation.
Préoccupé par la circonstance malheureuse des jeunes filles, le sous-préfet de la circonscription va les héberger dans un hôtel. Et ce, depuis le 07 novembre jusqu’à ce qu’elles soient remises, le mardi 22 novembre, au Directeur régional du Poro.
Selon les informations fournies par le sous-préfet, les recherches entreprises par la brigade de gendarmerie en vue d’appréhender la fameuse tutrice sont restées vaines.
Néanmoins, les services de recherches sont à ses trousses selon notre interlocuteur.
Ces jeunes filles nigérianes dont l’âge est compris entre 16 ans et 26 ans ont été victimes de trafic à des fins d’exploitation sexuelle.
’’ A l’origine, elle m’a rassurée que je venais travailler dans un grand restaurant pour gagner de l’argent et aider mes parents au pays. Mais grande fut ma surprise quand mes amies et moi nous nous sommes retrouvées dans une situation de commerce de sexe" a confié Véra Emi Cletus, 25 ans l’une des victimes.
Félicitant les autorités nigérianes pour leur collaboration qui a permis la remise de ces enfants victimes d’abus sexuels, Euphrasie Yao a promis avoir toujours les ’’ yeux " ouverts et luttera contre ce phénomène de la traite des enfants et des personnes. Aussi, elle a félicité les huit jeunes filles pour leur acte de bravoure et de responsabilité en se rendant elles-mêmes à la brigade pour dénoncer leur situation.
Quant à Olumuyiwa Oluwole Ogundeni, consul nigerian résident à Abidjan, il s’est félicité de la franche collaboration entre l’État de Côte d’Ivoire et la république fédérale du Nigeria. Ainsi, il a souhaité que cette collaboration s’accentue afin d’endiguer ce fléau car comme le chef de l’État ivoirien, le chef de l’État nigérian Muhammadu Buhari est activement contre la traite des personnes. Il a au nom de son gouvernement rassuré les autorités ivoirienne qu’il est disposé pour toute forme de collaboration surtout quand un nigérian est impliqué. S’adressant à ses compatriotes nigérians résidents en terre ivoirienne, le consul n’a pas manqué de leur dire de ne pas s’immiscer dans cette pratique car ’’ la loi c’est la loi, je ne vous abandonne pas chers compatriotes mais respectez les lois de vos pays d’accueil ’’ a-t-il lancé.
Pour ce qui est du cas des huit jeunes filles qui leur ont été remis, il prévoit dans les jours à venir échanger avec la communauté nigériane vivant en Côte d’Ivoire avant de contacter the NAPTIP ( National Agency for the Prohibition of Trafficking in Persons ) une agence de lutte contre le trafic des personnes qui va se charger du rapatriement des filles au Nigeria dans un centre où elles vont apprendre un métier.
DA
à la remise de huit jeunes filles nigérianes, victimes de traite de personnes, à leur tutelle, l’ambassade du Nigeria en Côte d’Ivoire.
Cette action a été accomplie par la ministre Euphrasie Yao Kouassi en présence de ses collaborateurs face aux autorités nigérianes résidentes en terre ivoirienne. Ces demoiselles au nombre de huit ont été remises à Olumuyiwa Oluwole Ogundeni, consul nigérian résident à Abidjan.
Selon la ministre Euphrasie Yao, chaque année, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont victimes de la traite des personnes dans leurs pays ou à l’étranger. Par la contrainte, la duperie ou la force, ils sont exploités pour leur force de travail, pour le sexe ou pour leurs organes. En somme, la traite des personnes apparaît comme une forme d’esclavage des temps moderne qui n’épargne aucun État.
Ainsi, elle a rassuré le consul nigérian que les auteurs de ces actes seront poursuivis et mis aux arrêts au regard des lois ivoiriennes qui condamnent ces cas qualifiés de graves. ’’ Face à de tels actes, le gouvernement ivoirien a mis en place un cadre juridique et institutionnel afin de mettre hors de nuire les acteurs de ce fléau qui a des impacts négatifs sur l’équilibre économique des États où sont exercés ces pratiques ’’ a fait savoir Euphrasie Yao.
Des faits, il ressort que ces huit jeunes filles nigérianes vivant dans différents États du Nigeria notamment dans le Deltat, Cross River, Bayelsa, Akwa Ibom ont été approchées par leur compatriote dénommée Sony Odjia qui a proposé à ces dernières de s’expatrier pour avoir une vie meilleure. Elles ont naïvement accédé à sa demande avant de transiter par le Mali pour certaines et par Abidjan pour d’autres où elles seront convoyées dans la zone d’orpaillage de Tengréla.
Une fois en Côte d’Ivoire les filles ont été livrées à une femme répondant au nom de Antonin Odeha contre une somme de 500 000 FCFA. Cette dame, à son tour, réclamera la somme de 1 500 000 FCFA faute de quoi, elle les livrerait à la prostitution. Surprise par le changement la tournure des événements, elles se sont, par la suite, révoltées contre leur tutrice en refusant de se prostituer. Dame Odeha va ainsi les abandonner en les privant de soins, d’alimentation et d’hébergement. Déterminées dans leur action, les jeunes filles se sont présentées à la brigade de gendarmerie de Kanakono pour dénoncer leur situation.
Préoccupé par la circonstance malheureuse des jeunes filles, le sous-préfet de la circonscription va les héberger dans un hôtel. Et ce, depuis le 07 novembre jusqu’à ce qu’elles soient remises, le mardi 22 novembre, au Directeur régional du Poro.
Selon les informations fournies par le sous-préfet, les recherches entreprises par la brigade de gendarmerie en vue d’appréhender la fameuse tutrice sont restées vaines.
Néanmoins, les services de recherches sont à ses trousses selon notre interlocuteur.
Ces jeunes filles nigérianes dont l’âge est compris entre 16 ans et 26 ans ont été victimes de trafic à des fins d’exploitation sexuelle.
’’ A l’origine, elle m’a rassurée que je venais travailler dans un grand restaurant pour gagner de l’argent et aider mes parents au pays. Mais grande fut ma surprise quand mes amies et moi nous nous sommes retrouvées dans une situation de commerce de sexe" a confié Véra Emi Cletus, 25 ans l’une des victimes.
Félicitant les autorités nigérianes pour leur collaboration qui a permis la remise de ces enfants victimes d’abus sexuels, Euphrasie Yao a promis avoir toujours les ’’ yeux " ouverts et luttera contre ce phénomène de la traite des enfants et des personnes. Aussi, elle a félicité les huit jeunes filles pour leur acte de bravoure et de responsabilité en se rendant elles-mêmes à la brigade pour dénoncer leur situation.
Quant à Olumuyiwa Oluwole Ogundeni, consul nigerian résident à Abidjan, il s’est félicité de la franche collaboration entre l’État de Côte d’Ivoire et la république fédérale du Nigeria. Ainsi, il a souhaité que cette collaboration s’accentue afin d’endiguer ce fléau car comme le chef de l’État ivoirien, le chef de l’État nigérian Muhammadu Buhari est activement contre la traite des personnes. Il a au nom de son gouvernement rassuré les autorités ivoirienne qu’il est disposé pour toute forme de collaboration surtout quand un nigérian est impliqué. S’adressant à ses compatriotes nigérians résidents en terre ivoirienne, le consul n’a pas manqué de leur dire de ne pas s’immiscer dans cette pratique car ’’ la loi c’est la loi, je ne vous abandonne pas chers compatriotes mais respectez les lois de vos pays d’accueil ’’ a-t-il lancé.
Pour ce qui est du cas des huit jeunes filles qui leur ont été remis, il prévoit dans les jours à venir échanger avec la communauté nigériane vivant en Côte d’Ivoire avant de contacter the NAPTIP ( National Agency for the Prohibition of Trafficking in Persons ) une agence de lutte contre le trafic des personnes qui va se charger du rapatriement des filles au Nigeria dans un centre où elles vont apprendre un métier.
DA