Le village de Michelkro, Village situé à 15 kms de la Sous-Préfecture de Gueihiébly dans le département de Duékoué a accueilli une importante délégation conduite par la Ministre Mariatou KONE,qui avait à ses côtés, de la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies pour la Côte d’ivoire Mme Aichatou Mindahoudou ainsi que le Directeur régional du programme alimentaire mondial pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La Ministre a effectué une visite de terrain ce jeudi 24 Novembre 2016 à Michelkro, pour s’enquérir à nouveau de la situation des personnes déplacées du Parc national du Mont PEKO, faire le point de l’assistance humanitaire en cours et procéder à une distribution générale de vivres aussi bien aux personnes déplacées qu’aux autochtones qui ont accueilli les ex infiltrés du parc.
Dans son allocution, la Ministre a exhorté le Programme alimentaire mondial et le comité de coordination élargi à un ciblage cohésif pour préserver la paix et la cohésion sociale dans la distribution des vivres et le traitement des urgences.
Elle a poursuivi en insistant sur la détermination du gouvernement à protéger ses parcs et réserves. Pour cela les ex infiltrés doivent respecter cette décision et ne plus retourner dans le parc.
Auparavant la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en Côte d’Ivoire a insisté sur la nécessité de préserver la cohésion sociale dans cette région.Elle a rappelé les actions menées par les agences du système des nations unies en termes de réponses humanitaires notamment celles du PAM, du fonds des nations unies pour la population, de OCHA, du PNUD etc..
Abdou DIENG, Directeur régional du programme alimentaire mondial pour l’Afrique de l’ouest et du centre a salué les efforts du gouvernement et a présenté les actions menées par son institution pour la prise en charge des déplacés.
Les remises symboliques de vivres ont succédées aux allocutions ; plusieurs tonnes de vivres offerts aussi bien aux populations déplacées qu’aux riverains qui les ont accueilli.
La Côte d’Ivoire est confrontée au problème de l’occupation illicite des forêts classées, parcs et réserves. Cette situation est tributaire des crises sociopolitiques et militaires que le pays a connues. Le parc national du Mont Péko, situé dans la région du Guémon et du Tonkpi (District des Montagnes), n’a pas été épargné, avec pour conséquence la dégradation de la biodiversité.
En vue de lutter contre la déforestation du Mont Péko et de préserver l’environnement, le Comité de Coordination Elargi (CCE) présidé par la Ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes a élaboré un plan d’actions pour l’évacuation de la réserve en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies et les ONG.
La mesure d’évacuation a été prise par le Gouvernement en Conseil des Ministres, le 07 juillet 2016 ; elle a été exécutée sur le terrain par l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), sous la supervision du Comité Local de Gestion (CGL) présidé par le Préfet de la Région du Guémon, Préfet du département de Duekoué et l’assistance des acteurs humanitaires locaux.
Depuis 2013, on estime à 52 000 le nombre de personnes déplacées dans le district des Montagnes, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dont environ 25 000 sont des personnes récemment déplacées. Elles ont été accueillies dans 28 localités (villages et camps) environnants le parc naturel du Mont Péko, dans les départements de Bangolo et de Duekoué.
Cet afflux massif de populations, exerçant une forte pression sur les populations hôtes, constitue un défi non seulement humanitaire mais aussi pour le maintien de la cohésion sociale.
La Ministre Mariatou KONE s’était rendue le jeudi 4 août 2016 sur un des sites plus précisément à Bagohouo(localité ayant accueilli le maximum d’ex infiltrés) avec les partenaires humanitaires, pour s’enquérir des nouvelles des ex infiltrés accueillis par les populations riveraines et faire le point de la situation humanitaire . Elle a aussitôt fait des dons en vivres et non vivres aux deux communautés (autochtones et ex infiltrées) et prodiguer de nombreux conseils afin de prévenir d’éventuels problèmes de cohésion sociale.
Depuis sa visite, les actions humanitaires sont en cours. Les réponses humanitaires se font par plusieurs structures et institutions notamment l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le Ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes et des agences du système des nations unies notamment OCHA, le PAM. L’UNICEF, l’UNFPA, la FAO,le PNUD et les autres partenaires humanitaires etc.
Les actions sur le terrain sont coordonnées par le comité local de gestion du parc national du Mont PEKO présidé par le préfet de la région du Guemon,préfet du département de Duekoué
Les activités de ciblage communautaire et sans critère ont été menées conformément à la base de données de OCHA. Ainsi, des vivres sont acheminés et distribués dans les différentes localités ciblées.
Les actions vont être amplifiées grâce à l’appui financier des nations unies à travers le CERF pour un montant d’environs 2 millions de dollars US ainsi que la contribution de l’Etat de Côte d’Ivoire.
L’Organisation internationale (OIM) pour la migration effectuera une mission d’évaluation des besoins et procèdera au rapatriement des personnes volontaires dans leurs pays d’origine.
Un comité mixte ivoiro burkinabè effectuera une mission dans les prochaines semaines pour évaluer la situation post évacuation du parc national du mont PEKO ainsi que des risques associés à court, moyen et long terme conformément aux recommandations du cinquième traité d’amitié et de coopération qui s’est tenu le 31 juillet 2016 à Yamoussoukro.
La Ministre a effectué une visite de terrain ce jeudi 24 Novembre 2016 à Michelkro, pour s’enquérir à nouveau de la situation des personnes déplacées du Parc national du Mont PEKO, faire le point de l’assistance humanitaire en cours et procéder à une distribution générale de vivres aussi bien aux personnes déplacées qu’aux autochtones qui ont accueilli les ex infiltrés du parc.
Dans son allocution, la Ministre a exhorté le Programme alimentaire mondial et le comité de coordination élargi à un ciblage cohésif pour préserver la paix et la cohésion sociale dans la distribution des vivres et le traitement des urgences.
Elle a poursuivi en insistant sur la détermination du gouvernement à protéger ses parcs et réserves. Pour cela les ex infiltrés doivent respecter cette décision et ne plus retourner dans le parc.
Auparavant la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en Côte d’Ivoire a insisté sur la nécessité de préserver la cohésion sociale dans cette région.Elle a rappelé les actions menées par les agences du système des nations unies en termes de réponses humanitaires notamment celles du PAM, du fonds des nations unies pour la population, de OCHA, du PNUD etc..
Abdou DIENG, Directeur régional du programme alimentaire mondial pour l’Afrique de l’ouest et du centre a salué les efforts du gouvernement et a présenté les actions menées par son institution pour la prise en charge des déplacés.
Les remises symboliques de vivres ont succédées aux allocutions ; plusieurs tonnes de vivres offerts aussi bien aux populations déplacées qu’aux riverains qui les ont accueilli.
La Côte d’Ivoire est confrontée au problème de l’occupation illicite des forêts classées, parcs et réserves. Cette situation est tributaire des crises sociopolitiques et militaires que le pays a connues. Le parc national du Mont Péko, situé dans la région du Guémon et du Tonkpi (District des Montagnes), n’a pas été épargné, avec pour conséquence la dégradation de la biodiversité.
En vue de lutter contre la déforestation du Mont Péko et de préserver l’environnement, le Comité de Coordination Elargi (CCE) présidé par la Ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes a élaboré un plan d’actions pour l’évacuation de la réserve en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies et les ONG.
La mesure d’évacuation a été prise par le Gouvernement en Conseil des Ministres, le 07 juillet 2016 ; elle a été exécutée sur le terrain par l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), sous la supervision du Comité Local de Gestion (CGL) présidé par le Préfet de la Région du Guémon, Préfet du département de Duekoué et l’assistance des acteurs humanitaires locaux.
Depuis 2013, on estime à 52 000 le nombre de personnes déplacées dans le district des Montagnes, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dont environ 25 000 sont des personnes récemment déplacées. Elles ont été accueillies dans 28 localités (villages et camps) environnants le parc naturel du Mont Péko, dans les départements de Bangolo et de Duekoué.
Cet afflux massif de populations, exerçant une forte pression sur les populations hôtes, constitue un défi non seulement humanitaire mais aussi pour le maintien de la cohésion sociale.
La Ministre Mariatou KONE s’était rendue le jeudi 4 août 2016 sur un des sites plus précisément à Bagohouo(localité ayant accueilli le maximum d’ex infiltrés) avec les partenaires humanitaires, pour s’enquérir des nouvelles des ex infiltrés accueillis par les populations riveraines et faire le point de la situation humanitaire . Elle a aussitôt fait des dons en vivres et non vivres aux deux communautés (autochtones et ex infiltrées) et prodiguer de nombreux conseils afin de prévenir d’éventuels problèmes de cohésion sociale.
Depuis sa visite, les actions humanitaires sont en cours. Les réponses humanitaires se font par plusieurs structures et institutions notamment l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le Ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes et des agences du système des nations unies notamment OCHA, le PAM. L’UNICEF, l’UNFPA, la FAO,le PNUD et les autres partenaires humanitaires etc.
Les actions sur le terrain sont coordonnées par le comité local de gestion du parc national du Mont PEKO présidé par le préfet de la région du Guemon,préfet du département de Duekoué
Les activités de ciblage communautaire et sans critère ont été menées conformément à la base de données de OCHA. Ainsi, des vivres sont acheminés et distribués dans les différentes localités ciblées.
Les actions vont être amplifiées grâce à l’appui financier des nations unies à travers le CERF pour un montant d’environs 2 millions de dollars US ainsi que la contribution de l’Etat de Côte d’Ivoire.
L’Organisation internationale (OIM) pour la migration effectuera une mission d’évaluation des besoins et procèdera au rapatriement des personnes volontaires dans leurs pays d’origine.
Un comité mixte ivoiro burkinabè effectuera une mission dans les prochaines semaines pour évaluer la situation post évacuation du parc national du mont PEKO ainsi que des risques associés à court, moyen et long terme conformément aux recommandations du cinquième traité d’amitié et de coopération qui s’est tenu le 31 juillet 2016 à Yamoussoukro.