Chers compatriotes,
Chaque année, du 25 novembre au 10 décembre, le monde entier commémore les 16 jours d’activisme contre les violences sexistes fondées sur le genre, notamment les violences faites aux femmes et aux filles.
Le Gouvernement, à travers le Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, lance cette campagne de lutte contre ce type de violence, avec l’appui de tous ses partenaires nationaux et internationaux.
L’édition de cette année a pour thème national : « Violences fondées sur le genre, violences domestiques et institutionnelles : mobilisons-nous et brisons le silence. »
Cette commémoration offre l’opportunité d’attirer l’attention individuelle et collective sur la nécessité de faire face à ces violences avec plus de détermination, afin d’assurer la protection des droits des personnes qui en sont exposées.
Pendant cette période de deux semaines, il sera question de :
susciter l’implication des communautés dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG),
amener les autorités politiques et administratives, la société civile et les partenaires nationaux et internationaux, à prendre des engagements dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles,
favoriser une mobilisation nationale autour de la question des violences faites aux femmes et aux enfants.
Il s’agira également d’œuvrer, au sein de nos ménages, à la consolidation du dialogue, de l’amitié, de la concertation, de la compréhension mutuelle et de la tolérance car, les violences basées sur le genre, sous toutes leurs formes, sont présentes au sein des ménages.
Au nom du Gouvernement ivoirien, je voudrais adresser nos sincères remerciements au Système des Nations Unies, aux ONG nationales et internationales, aux plateformes et comités locaux de lutte contre les Violences Basées sur le Genre, qui travaillent sans relâche pour donner de la dignité et de la joie à ces victimes.
Grâce à votre appui, la Côte d’Ivoire est passée, en moins de 05 années, de 478 cas de violences sexuelles imputés aux Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu’au sein des groupes armés, à 01 seul cas de tentative de viol, selon les statistiques des Forces de Défense. Merci pour ces résultats impressionnants.
Chers Compatriotes,
Au moment où le peuple de Côte d’Ivoire vient d’adopter une nouvelle constitution à 93% au référendum, les familles ivoiriennes doivent devenir des creusets de consolidation de « l’ivoirien nouveau », de la tolérance, de non-violence et du vivre ensemble.
C’est à juste titre, que la nouvelle Constitution de la 3ème République réaffirme l’engagement de l’Etat à lutter fermement contre toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des enfants à travers les articles 5 et 35.
Selon les services du Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, en 2016, ce sont 578 cas de violences basées sur le genre dont 187 cas d’agressions physiques, 159 cas de viol qui ont été identifiés et pris en charge par le système national de réponse, qui sont notamment, les plateformes de lutte contre les violences basées sur le genre, des centres sociaux, les centres d’accueil dans les commissariats et les centres de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre et les numéros verts comme celui du ministère de la promotion de la femme, de la famille et de la protection des enfants, Allo 116.
La répartition par types de violence fait ressortir la forte prévalence des dénis de ressources, d’opportunités et de service (29,99 %), des viols (25,85 %), des agressions physiques (24,91 %), et 651 cas de mutilations génitales féminines et mariages forcés.
Les crimes d’honneur, la traite des personnes, et les pratiques culturelles néfastes sont également des violences auxquelles les femmes et les filles sont exposées.
Chers Compatriotes,
Par ma voix, le Gouvernement en appelle à la mobilisation de toutes et de tous : les acteurs judiciaires, les professionnels de la santé, de la communication, les travailleurs sociaux, les organisations de la société civile, les communautés et toutes les sensibilités en vue de mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles.
Chères familles,
Chers parents,
Chers partenaires,
Travaillons ensemble, main dans la main pour :
« Que chaque femme soit autonome, chaque famille unie, prospère et actrice du développement, afin que chaque enfant soit heureux».
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Chaque année, du 25 novembre au 10 décembre, le monde entier commémore les 16 jours d’activisme contre les violences sexistes fondées sur le genre, notamment les violences faites aux femmes et aux filles.
Le Gouvernement, à travers le Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, lance cette campagne de lutte contre ce type de violence, avec l’appui de tous ses partenaires nationaux et internationaux.
L’édition de cette année a pour thème national : « Violences fondées sur le genre, violences domestiques et institutionnelles : mobilisons-nous et brisons le silence. »
Cette commémoration offre l’opportunité d’attirer l’attention individuelle et collective sur la nécessité de faire face à ces violences avec plus de détermination, afin d’assurer la protection des droits des personnes qui en sont exposées.
Pendant cette période de deux semaines, il sera question de :
susciter l’implication des communautés dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG),
amener les autorités politiques et administratives, la société civile et les partenaires nationaux et internationaux, à prendre des engagements dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles,
favoriser une mobilisation nationale autour de la question des violences faites aux femmes et aux enfants.
Il s’agira également d’œuvrer, au sein de nos ménages, à la consolidation du dialogue, de l’amitié, de la concertation, de la compréhension mutuelle et de la tolérance car, les violences basées sur le genre, sous toutes leurs formes, sont présentes au sein des ménages.
Au nom du Gouvernement ivoirien, je voudrais adresser nos sincères remerciements au Système des Nations Unies, aux ONG nationales et internationales, aux plateformes et comités locaux de lutte contre les Violences Basées sur le Genre, qui travaillent sans relâche pour donner de la dignité et de la joie à ces victimes.
Grâce à votre appui, la Côte d’Ivoire est passée, en moins de 05 années, de 478 cas de violences sexuelles imputés aux Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu’au sein des groupes armés, à 01 seul cas de tentative de viol, selon les statistiques des Forces de Défense. Merci pour ces résultats impressionnants.
Chers Compatriotes,
Au moment où le peuple de Côte d’Ivoire vient d’adopter une nouvelle constitution à 93% au référendum, les familles ivoiriennes doivent devenir des creusets de consolidation de « l’ivoirien nouveau », de la tolérance, de non-violence et du vivre ensemble.
C’est à juste titre, que la nouvelle Constitution de la 3ème République réaffirme l’engagement de l’Etat à lutter fermement contre toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des enfants à travers les articles 5 et 35.
Selon les services du Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, en 2016, ce sont 578 cas de violences basées sur le genre dont 187 cas d’agressions physiques, 159 cas de viol qui ont été identifiés et pris en charge par le système national de réponse, qui sont notamment, les plateformes de lutte contre les violences basées sur le genre, des centres sociaux, les centres d’accueil dans les commissariats et les centres de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre et les numéros verts comme celui du ministère de la promotion de la femme, de la famille et de la protection des enfants, Allo 116.
La répartition par types de violence fait ressortir la forte prévalence des dénis de ressources, d’opportunités et de service (29,99 %), des viols (25,85 %), des agressions physiques (24,91 %), et 651 cas de mutilations génitales féminines et mariages forcés.
Les crimes d’honneur, la traite des personnes, et les pratiques culturelles néfastes sont également des violences auxquelles les femmes et les filles sont exposées.
Chers Compatriotes,
Par ma voix, le Gouvernement en appelle à la mobilisation de toutes et de tous : les acteurs judiciaires, les professionnels de la santé, de la communication, les travailleurs sociaux, les organisations de la société civile, les communautés et toutes les sensibilités en vue de mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles.
Chères familles,
Chers parents,
Chers partenaires,
Travaillons ensemble, main dans la main pour :
« Que chaque femme soit autonome, chaque famille unie, prospère et actrice du développement, afin que chaque enfant soit heureux».
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.