Gagnoa - Il n'y a pas d’eau courante ni d’électricité au Collège moderne de Gagnoa, depuis l’ouverture de cet établissement secondaire de plus de 800 élèves en 2013, avec de nombreuses infrastructures encore inachevées par la seule volonté de l’entrepreneur, bénéficiaire du projet dans le cadre du Programme Présidentielle d’Urgence (PPU), a affirmé vendredi à l’AIP, Attahi Chantal, Principale dudit collège.
« C’est vraiment compliqué », a lâché la Principale, assise un éventail à la main, dans un bureau grandement ouvert au passant, équipé, mais sans électricité et surtout écœurée par le comportement de l’entreprise SPMDCI, qui a arrêté les travaux depuis janvier 2016, abandonnant l’établissement en chantier. « Je regrette qu’il se comporte ainsi, alors que d’autres chantiers PPU sont achevés », s’est-elle irritée.
Joint au téléphone par l’AIP, M. Naho, directeur de SPMDCI, s’est empressé d’annoncer la reprise imminente du chantier, « la semaine prochaine ». « C’est la même chanson des entrepreneurs depuis des années », a réagi l’adjoint au chef d’établissement, regrettant que trois bâtiments, les vestiaires, le préau, la salle multimédia, le foyer polyvalent, l’infirmerie et la clôture, le Planting d’arbre et fleurs, attendent d’être achevés, y compris l’installation électrique et l’adduction d’eau.
« C’est un cri de cœur aux autorités », a poursuivi Attahi Chantal, déplorant les conditions de vie des 862 élèves et 34 personnels administratifs, obligés en grande majorité, de demeurer sur place à midi, le ventre creux (l’école est à sept km du centre-ville), avec la cantine encore en chantier, et de subir le réaménagement horaire d’une demi-heure de pause le midi, (07H30-12H30 et 13H00-16H30), à cause du manque d’électricité et de l’eau.
Une des solutions à l’adduction d’eau, en attendant la fin « hypothétique » des travaux, serait l’installation de panneaux solaires d’un coût de 1,2 millions FCFA, a recommandé la principale, obligée d’exercer les tâches informatique de l’école à domicile. Idem, pour la reprographie des devoirs par un éducateur.
dd/tm/cmas
« C’est vraiment compliqué », a lâché la Principale, assise un éventail à la main, dans un bureau grandement ouvert au passant, équipé, mais sans électricité et surtout écœurée par le comportement de l’entreprise SPMDCI, qui a arrêté les travaux depuis janvier 2016, abandonnant l’établissement en chantier. « Je regrette qu’il se comporte ainsi, alors que d’autres chantiers PPU sont achevés », s’est-elle irritée.
Joint au téléphone par l’AIP, M. Naho, directeur de SPMDCI, s’est empressé d’annoncer la reprise imminente du chantier, « la semaine prochaine ». « C’est la même chanson des entrepreneurs depuis des années », a réagi l’adjoint au chef d’établissement, regrettant que trois bâtiments, les vestiaires, le préau, la salle multimédia, le foyer polyvalent, l’infirmerie et la clôture, le Planting d’arbre et fleurs, attendent d’être achevés, y compris l’installation électrique et l’adduction d’eau.
« C’est un cri de cœur aux autorités », a poursuivi Attahi Chantal, déplorant les conditions de vie des 862 élèves et 34 personnels administratifs, obligés en grande majorité, de demeurer sur place à midi, le ventre creux (l’école est à sept km du centre-ville), avec la cantine encore en chantier, et de subir le réaménagement horaire d’une demi-heure de pause le midi, (07H30-12H30 et 13H00-16H30), à cause du manque d’électricité et de l’eau.
Une des solutions à l’adduction d’eau, en attendant la fin « hypothétique » des travaux, serait l’installation de panneaux solaires d’un coût de 1,2 millions FCFA, a recommandé la principale, obligée d’exercer les tâches informatique de l’école à domicile. Idem, pour la reprographie des devoirs par un éducateur.
dd/tm/cmas