Abidjan - Le procès pour crimes contre l’humanité de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo reprendra lundi avec ses avocats, une médiation du bâtonnier ayant permis leur retour après une suspension de deux semaines, a annoncé dimanche à l’AFP un de ses défenseurs.
"Le bâtonnier a engagé une médiation avec le procureur général (et) nous a assuré que des dispositions ont été prises pour que le droit de la défense soit garantie", a affirmé à l’AFP Me Ange Rodrigue Dadje, un des avocats de la défense, en annonçant la présence de la défense au procès.
Le président de la cour d’assises d’Abidjan, le juge Boiqui Kouadjo, avait décidé le 16 novembre que le procès de l’ex-première dame se poursuivrait sans elle et avec des avocats commis d’office.
Mme Gbagbo refuse de comparaitre depuis plusieurs séances pour protester contre la non-comparution en tant que témoins de plusieurs personnalités ivoiriennes, dont l’actuel président de l’Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou ou l’ex-ministre Charles Koffi Diby.
La cour d’assises d’Abidjan juge Mme Gbagbo depuis le 31 mai. Elle est citée pour son implication présumée dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo, un quartier favorable à Alassane Ouattara - le rival de son mari à la présidentielle de novembre 2010 -, et pour sa participation à une cellule de crise qui planifiait et organisait des attaques menées par des milices et des membres des forces armées proches du régime.
Ces crimes ont été commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois dans le pays après le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Simone Gbagbo comparaît alors qu’elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", prononcée en 2015.
ck/jhd
"Le bâtonnier a engagé une médiation avec le procureur général (et) nous a assuré que des dispositions ont été prises pour que le droit de la défense soit garantie", a affirmé à l’AFP Me Ange Rodrigue Dadje, un des avocats de la défense, en annonçant la présence de la défense au procès.
Le président de la cour d’assises d’Abidjan, le juge Boiqui Kouadjo, avait décidé le 16 novembre que le procès de l’ex-première dame se poursuivrait sans elle et avec des avocats commis d’office.
Mme Gbagbo refuse de comparaitre depuis plusieurs séances pour protester contre la non-comparution en tant que témoins de plusieurs personnalités ivoiriennes, dont l’actuel président de l’Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou ou l’ex-ministre Charles Koffi Diby.
La cour d’assises d’Abidjan juge Mme Gbagbo depuis le 31 mai. Elle est citée pour son implication présumée dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo, un quartier favorable à Alassane Ouattara - le rival de son mari à la présidentielle de novembre 2010 -, et pour sa participation à une cellule de crise qui planifiait et organisait des attaques menées par des milices et des membres des forces armées proches du régime.
Ces crimes ont été commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois dans le pays après le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Simone Gbagbo comparaît alors qu’elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", prononcée en 2015.
ck/jhd