Le procureur général Ali Yéo s’est déclaré heureux que la défense de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo soit habitée par la ‘’sagesse’’, ‘’suite à la médiation du bâtonnier’’ dans le cadre de la reprise du procès de Mme Gbagbo annoncée pour mardi.
‘’Depuis la décision de Mme Gbagbo et de ses avocats de ne plus comparaître, l'audience avait été renvoyée à aujourd’hui (lundi) avec des avocats commis d'office. Le bâtonnier de l'ordre des avocats a estimé qu'il était impérieux que les avocats de l'accusée puissent continuer d'assurer sa défense. Et ses avocats suite à cette médiation ont décidé de revenir à l'audience’’, a expliqué le procureur général Ali Yéo.
Poursuivant, il a précisé que ‘’la médiation était qu'ils reviennent à l'audience et que les demandes qu'ils veulent formuler soient faites. Si la loi permet de satisfaire ces demandes, elles seront satisfaites’’.
‘’Je suis heureux que la sagesse ait habité la défense suite à cette médiation du bâtonnier'', s'est félicité le procureur général à la reprise de l'audience de ce jour marquée par l’absence de la concernée.
‘’Nous garantissons que notre cliente sera là demain parce que nous sommes là. Notre cliente est attachée à ses avocats’’, a pour sa part rassuré Me Rodrigue Dadjé, avocat principal de Simone Gbagbo qui estime avoir ‘’obtenu une première victoire ‘’.
‘’La Cour devra nous donner les délais suffisants pour faire citer les acteurs des faits prenant même en compte les délais de distance pour ceux qui sont à l'extérieur et pour lesquels il faut un délai minimum de deux mois. La première étape c'était d'abord que la Cour revienne sur sa décision de passer outre nos citations.
Aujourd'hui, vous constatez qu'on revient à la case départ. Ça montre que nous avons obtenu une première victoire’’, s’est réjoui Me Dadjé.
‘’La deuxième victoire, c'est que la Cour devrait nous donner les délais suffisants pour les citations. A chaque étape, si nous constatons que les droits de la défense ne sont pas garantis, nous repartirons dans nos cabinets respectifs’’, a-t-il prévenu.
Simone Gbagbo et ses avocats avaient suspendu leur participation au procès, la conditionnant au passage de ‘’témoins clés’’ de faits tels que l’actuel chef du parlement Guillaume Soro, les généraux Philippe Mangou, Edouard Kassaraté ex-partons de l’armée et de la gendarmerie ainsi que l’ancien Premier ministre Jeannot Ahoussou et l’actuel président du Conseil économique et social Charles Diby Koffi.
SY/ls/APA
‘’Depuis la décision de Mme Gbagbo et de ses avocats de ne plus comparaître, l'audience avait été renvoyée à aujourd’hui (lundi) avec des avocats commis d'office. Le bâtonnier de l'ordre des avocats a estimé qu'il était impérieux que les avocats de l'accusée puissent continuer d'assurer sa défense. Et ses avocats suite à cette médiation ont décidé de revenir à l'audience’’, a expliqué le procureur général Ali Yéo.
Poursuivant, il a précisé que ‘’la médiation était qu'ils reviennent à l'audience et que les demandes qu'ils veulent formuler soient faites. Si la loi permet de satisfaire ces demandes, elles seront satisfaites’’.
‘’Je suis heureux que la sagesse ait habité la défense suite à cette médiation du bâtonnier'', s'est félicité le procureur général à la reprise de l'audience de ce jour marquée par l’absence de la concernée.
‘’Nous garantissons que notre cliente sera là demain parce que nous sommes là. Notre cliente est attachée à ses avocats’’, a pour sa part rassuré Me Rodrigue Dadjé, avocat principal de Simone Gbagbo qui estime avoir ‘’obtenu une première victoire ‘’.
‘’La Cour devra nous donner les délais suffisants pour faire citer les acteurs des faits prenant même en compte les délais de distance pour ceux qui sont à l'extérieur et pour lesquels il faut un délai minimum de deux mois. La première étape c'était d'abord que la Cour revienne sur sa décision de passer outre nos citations.
Aujourd'hui, vous constatez qu'on revient à la case départ. Ça montre que nous avons obtenu une première victoire’’, s’est réjoui Me Dadjé.
‘’La deuxième victoire, c'est que la Cour devrait nous donner les délais suffisants pour les citations. A chaque étape, si nous constatons que les droits de la défense ne sont pas garantis, nous repartirons dans nos cabinets respectifs’’, a-t-il prévenu.
Simone Gbagbo et ses avocats avaient suspendu leur participation au procès, la conditionnant au passage de ‘’témoins clés’’ de faits tels que l’actuel chef du parlement Guillaume Soro, les généraux Philippe Mangou, Edouard Kassaraté ex-partons de l’armée et de la gendarmerie ainsi que l’ancien Premier ministre Jeannot Ahoussou et l’actuel président du Conseil économique et social Charles Diby Koffi.
SY/ls/APA