Le Directeur adjoint de la décentralisation et du développement local, Luc Houndjé, représentant le ministre d’Etat ivoirien, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko a réceptionné, mardi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) les clés des réalisations du Projet de développement des ressources humaines pour le renforcement de l’administration locale dans les zones Centre et Nord de la Côte d’Ivoire (PCN-CI), a constaté APA sur place.
D’une valeur globale de 3 154 616 700 FCFA, ces réalisations du PCN-CI dans les secteurs de l’éducation scolaire primaire et de l’hydraulique villageoise dans la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord, zone pilote du projet) ont été Cofinancées à hauteur de 2 931 000 000 FCFA, soit 92,91% par le gouvernement japonais à travers l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) et par l’Etat de Côte d’Ivoire avec une contrepartie financière de 150 000 000 FCFA, soit 4,76% du coût global du projet.
Le projet a également bénéficié d’un don japonais hors projets d’un montant de 44 616 700 FCFA, soit 1,41% et d’une participation des collectivités à hauteur de 29 000 000 de FCFA (0,92%).
‘’Apres la crise décennale que notre pays a connue, le Japon a vivement participé au rétablissement et au renforcement de l’autorité de l’Etat, au retour de la cohésion sociale et de l’harmonie entre les communautés dans les zones fortement impactées par le conflit’’, a déclaré dans son allocution le Directeur adjoint de la décentralisation et du développement local, Houndjé Luc.
C’est dans cet esprit, a poursuivi le représentant du ministre d’Etat Hamed Bakayoko ‘’que s’inscrivent les projets PCN-CI et COSAY financés par le Japon depuis novembre 2013, au travers de l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) et développés dans le cadre du PCN-CI, dans la région de Gbêkê’’.
Poursuivant, M. Houndjé a traduit les remerciements du gouvernement ivoirien au Japon, ‘’un vari ami de la Côte d’Ivoire’’ pour ‘’les nombreux acquis de ce projet novateur ’’ qui a réussi à mettre ‘’l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre du projet’’.
Le représentant de l’Etat de Côte d’Ivoire a ensuite rassuré la partie Japonaise quant au ‘’soins’’ que les populations de Gkêkê vont porter aux infrastructures mises à leur disposition, à travers l’expertise acquise dans le cadre de ce projet par les Comités de gestion des établissements scolaires (Coges) et des Comités de gestion des points d’eau (CGPE) sur la maintenance préventive et la maintenance curative des infrastructures.
Par ailleurs, a conclu Luc Houndjé ‘’le ministère de l’intérieur et de la sécurité a instruit la Direction générale de la décentralisation et du développement local, de mettre à l’étude, sans délai, la possibilité d’inscrire dans les différents documents budgétaires des collectivités territoriales, certaines actions concourant à la pérennisation des acquis de ce projet’’.
Pour Yukuo Muarata, représentant l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Kawamura Hiroshi, le PCN-CI a pour objectif de créer des modèles de système de mise en œuvre des services publics de base et le renforcement des capacités de fourniture des services publics à travers le transfert de technologies et l’exécution de projets pilotes.
Selon le chargé des affaires de l’ambassade du Japon, cet appui de son pays à la Côte d’Ivoire ne se résume pas ‘’uniquement à un concours financier’’ car ‘’l’approche choisie dans le cadre de ce projet est la formation via les relations d’homme à homme’’.
Pour lui, ‘’les résultats du projet sont très satisfaisants au vu des formations en Côte d’Ivoire et au Japon dont ont bénéficié les cadres de l’administration et les élus locaux et du nombre d’infrastructures réalisées’’.
Au regard de ce succès, a conclu M. Yukuo ‘’nous examinons les possibilités de financement de la deuxième phase du Projet de développement des ressources humaines pour le renforcement de l’administration locale dans les zones Centre et Nord de la Côte d’Ivoire’’.
Parmi les acquis du PCN-CI, figurent entre autres, la construction et la réhabilitation de 35 salles de classe et de 6 bureaux qui ont été équipés en mobilier scolaire, la construction et l’équipement de 29 nouveaux forages d’hydrauliques villageoises ainsi que la réhabilitation de 48 pompes.
Au titre de la formation, les capacités des Coges et des CGPE ont été renforcées. 15 fonctionnaires du ministère de l’intérieur et de la sécurité ont été formés au Niger sur la redynamisation des Coges, 22 autres personnes de ce ministère, dont 4 préfets, 8 maires, un président du conseil régional et 3 agents des collectivités locales de la région de Gbêkê ainsi que 4 cadres du ministère de l’éducation nationale ont été formés au Japon sur la gouvernance locale.
CK/ls/APA
D’une valeur globale de 3 154 616 700 FCFA, ces réalisations du PCN-CI dans les secteurs de l’éducation scolaire primaire et de l’hydraulique villageoise dans la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord, zone pilote du projet) ont été Cofinancées à hauteur de 2 931 000 000 FCFA, soit 92,91% par le gouvernement japonais à travers l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) et par l’Etat de Côte d’Ivoire avec une contrepartie financière de 150 000 000 FCFA, soit 4,76% du coût global du projet.
Le projet a également bénéficié d’un don japonais hors projets d’un montant de 44 616 700 FCFA, soit 1,41% et d’une participation des collectivités à hauteur de 29 000 000 de FCFA (0,92%).
‘’Apres la crise décennale que notre pays a connue, le Japon a vivement participé au rétablissement et au renforcement de l’autorité de l’Etat, au retour de la cohésion sociale et de l’harmonie entre les communautés dans les zones fortement impactées par le conflit’’, a déclaré dans son allocution le Directeur adjoint de la décentralisation et du développement local, Houndjé Luc.
C’est dans cet esprit, a poursuivi le représentant du ministre d’Etat Hamed Bakayoko ‘’que s’inscrivent les projets PCN-CI et COSAY financés par le Japon depuis novembre 2013, au travers de l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) et développés dans le cadre du PCN-CI, dans la région de Gbêkê’’.
Poursuivant, M. Houndjé a traduit les remerciements du gouvernement ivoirien au Japon, ‘’un vari ami de la Côte d’Ivoire’’ pour ‘’les nombreux acquis de ce projet novateur ’’ qui a réussi à mettre ‘’l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre du projet’’.
Le représentant de l’Etat de Côte d’Ivoire a ensuite rassuré la partie Japonaise quant au ‘’soins’’ que les populations de Gkêkê vont porter aux infrastructures mises à leur disposition, à travers l’expertise acquise dans le cadre de ce projet par les Comités de gestion des établissements scolaires (Coges) et des Comités de gestion des points d’eau (CGPE) sur la maintenance préventive et la maintenance curative des infrastructures.
Par ailleurs, a conclu Luc Houndjé ‘’le ministère de l’intérieur et de la sécurité a instruit la Direction générale de la décentralisation et du développement local, de mettre à l’étude, sans délai, la possibilité d’inscrire dans les différents documents budgétaires des collectivités territoriales, certaines actions concourant à la pérennisation des acquis de ce projet’’.
Pour Yukuo Muarata, représentant l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Kawamura Hiroshi, le PCN-CI a pour objectif de créer des modèles de système de mise en œuvre des services publics de base et le renforcement des capacités de fourniture des services publics à travers le transfert de technologies et l’exécution de projets pilotes.
Selon le chargé des affaires de l’ambassade du Japon, cet appui de son pays à la Côte d’Ivoire ne se résume pas ‘’uniquement à un concours financier’’ car ‘’l’approche choisie dans le cadre de ce projet est la formation via les relations d’homme à homme’’.
Pour lui, ‘’les résultats du projet sont très satisfaisants au vu des formations en Côte d’Ivoire et au Japon dont ont bénéficié les cadres de l’administration et les élus locaux et du nombre d’infrastructures réalisées’’.
Au regard de ce succès, a conclu M. Yukuo ‘’nous examinons les possibilités de financement de la deuxième phase du Projet de développement des ressources humaines pour le renforcement de l’administration locale dans les zones Centre et Nord de la Côte d’Ivoire’’.
Parmi les acquis du PCN-CI, figurent entre autres, la construction et la réhabilitation de 35 salles de classe et de 6 bureaux qui ont été équipés en mobilier scolaire, la construction et l’équipement de 29 nouveaux forages d’hydrauliques villageoises ainsi que la réhabilitation de 48 pompes.
Au titre de la formation, les capacités des Coges et des CGPE ont été renforcées. 15 fonctionnaires du ministère de l’intérieur et de la sécurité ont été formés au Niger sur la redynamisation des Coges, 22 autres personnes de ce ministère, dont 4 préfets, 8 maires, un président du conseil régional et 3 agents des collectivités locales de la région de Gbêkê ainsi que 4 cadres du ministère de l’éducation nationale ont été formés au Japon sur la gouvernance locale.
CK/ls/APA