Le Lycée municipal de Madinani, tout comme les autres établissements secondaires de la région (Minignan, Tienko, Goulia, Séguélon, Samatiguila…) souffre du manque criant de professeurs. Las d’attendre de nouveaux professeurs, les élèves du lycée sont descendus dans les rues, le mardi 29 novembre dernier, pour exiger l’affectation de professeurs dans leur établissement. Les leaders de la manifestation, mégaphone en main, ont d’abord tenu un grand meeting pour expliquer les raisons du débrayage à leurs camarades, avant de s’ébranler vers la préfecture. Le préfet du département les a reçus et assurés de rendre compte à qui de droit pour qu’une solution soit trouvée à leurs problèmes, non sans leur dire que le déficit d’enseignants est un problème national.
Collège municipal à base 3 au départ, l’établissement a été érigé en lycée depuis quelques années. On y compte seulement 31 professeurs pour 1419 élèves. Selon une source jointe sur place, le lycée a un besoin urgent de six professeurs en Anglais (2), Mathématiques (1), Histoire-Géographie (1) et Français (2). A en croire notre source, la plupart des classes du second cycle sont tenues par des professeurs de premier cycle, par manque de professeurs de lycée. Les bâtiments sont également dégradés et ont besoin de réhabilitation. A Tienko et Goulia, situées plus au nord de Madinani, la situation est encore plus alarmante. Les responsables des collèges municipaux de ces deux localités et leur collègue de Madinani sont obligés de faire appel à des bénévoles pour pallier le déficit.
Sam K.D
Collège municipal à base 3 au départ, l’établissement a été érigé en lycée depuis quelques années. On y compte seulement 31 professeurs pour 1419 élèves. Selon une source jointe sur place, le lycée a un besoin urgent de six professeurs en Anglais (2), Mathématiques (1), Histoire-Géographie (1) et Français (2). A en croire notre source, la plupart des classes du second cycle sont tenues par des professeurs de premier cycle, par manque de professeurs de lycée. Les bâtiments sont également dégradés et ont besoin de réhabilitation. A Tienko et Goulia, situées plus au nord de Madinani, la situation est encore plus alarmante. Les responsables des collèges municipaux de ces deux localités et leur collègue de Madinani sont obligés de faire appel à des bénévoles pour pallier le déficit.
Sam K.D