Le gouvernement ivoirien a décidé mercredi à Abidjan de "renforcer le service civique national", afin d’amener les jeunes, la plus grande frange d’une population de 23 millions d’habitants, "à respecter leur pays", à l’issue d’un Conseil des ministres.
"Le Conseil a décidé du renforcement du dispositif du service civique" en Côte d’Ivoire par "la mise en place du Service national des jeunes (SNJ)", a annoncé la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement.
Pour Mme Bamba-Lamine, "l'ampleur de l’incivisme, de l'extrémisme et de la radicalisation des jeunes nécessitent un renforcement du cadre institutionnel de mise en œuvre du Service civique national".
Depuis le début de l'année, les jeunes ont été au centre de plusieurs manifestations, parfois violentes, au cours desquelles des personnes ont perdu la vie.
En Juillet, les protestations contre le coût élevé des factures de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) ont fait de nombreux dégâts matériels à Yamoussoukro (centre), Daloa (centre-ouest), Korhogo (nord) et un tué à Bouaké (centre), de source officielle.
Dans le mois d'octobre, des affrontements ont opposé les populations de Katiola (centre nord) aux policiers faisant "deux morts", selon le ministère de l'Intérieur et de la sécurité. Le mois suivant, en novembre, des jeunes ont saccagé un commissariat pour venger l'un des leurs mort aux mains de la police à Yamoussoukro.
"L’objectif de la SNJ est de promouvoir le respect, l’attachement et le dévouement des jeunes à leur pays et à la collectivité dans laquelle ils vivent", a expliqué la porte-parole adjointe du gouvernement.
En Côte d’Ivoire, "77,7% de la population ont entre zéro et 35 ans" et "50,3%" des 23 millions d’habitants vivent en zone urbaine, selon le recensement de 2014.
ATI
"Le Conseil a décidé du renforcement du dispositif du service civique" en Côte d’Ivoire par "la mise en place du Service national des jeunes (SNJ)", a annoncé la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement.
Pour Mme Bamba-Lamine, "l'ampleur de l’incivisme, de l'extrémisme et de la radicalisation des jeunes nécessitent un renforcement du cadre institutionnel de mise en œuvre du Service civique national".
Depuis le début de l'année, les jeunes ont été au centre de plusieurs manifestations, parfois violentes, au cours desquelles des personnes ont perdu la vie.
En Juillet, les protestations contre le coût élevé des factures de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) ont fait de nombreux dégâts matériels à Yamoussoukro (centre), Daloa (centre-ouest), Korhogo (nord) et un tué à Bouaké (centre), de source officielle.
Dans le mois d'octobre, des affrontements ont opposé les populations de Katiola (centre nord) aux policiers faisant "deux morts", selon le ministère de l'Intérieur et de la sécurité. Le mois suivant, en novembre, des jeunes ont saccagé un commissariat pour venger l'un des leurs mort aux mains de la police à Yamoussoukro.
"L’objectif de la SNJ est de promouvoir le respect, l’attachement et le dévouement des jeunes à leur pays et à la collectivité dans laquelle ils vivent", a expliqué la porte-parole adjointe du gouvernement.
En Côte d’Ivoire, "77,7% de la population ont entre zéro et 35 ans" et "50,3%" des 23 millions d’habitants vivent en zone urbaine, selon le recensement de 2014.
ATI