Tengrela – La route Boundiali – Tengrela – Frontière du Mali dont le bitumage vient d’être achevé a « une longue histoire » faite « d’espoirs et de doutes », a appris jeudi, l’AIP, sur place.
Et pour cause, le projet a duré deux décennies et a vu passer trois chefs d’Etat ! C’est en effet en 1998, sous le Président Konan Bédié, que l’Etat de Côte d’Ivoire conclut le marché de bitumage avec l’entreprise Covec. Mais à peine lancé, les travaux sont arrêtés à cause du coup d’Etat. (1999).
Quand la junte militaire s’installe au pouvoir le 24 décembre 1999, avec feu le Gl Robert Guéi, le financement est interrompu et le chantier abandonné.
Sous Laurent Gbagbo, de nouvelles négociations sont entamées en 2002 pour relancer le projet. Elles avancent bien. Le redémarrage des travaux est imminent. L’espoir renaît… C’était sans compter avec la rébellion armée (septembre), qui remet tout en cause. Le matériel déployé par la Covec est pillé. Le redémarrage des travaux est ainsi bloqué.
En 2009, les travaux reprennent quand survient la crise post-électorale de 2010. Le doute s’installe chez les populations qui commencent à croire à un coup du sort.
Il a fallu attendre le retour à la normale en 2011, pour que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, comme un messie, décide de régler définitivement cette situation :
« Aujourd’hui, la route « Boundiali – Tengrela – Frontière du Mali est bien là, sous nos yeux, palpable », s’est félicité, le maire de Tengrela, Moussa Coulibaly, lors de son discours de bienvenue à l’ouverture de la cérémonie d’inauguration.
De son côté, le ministre Patrick Achi des Infrastructures économiques, maître d’ouvrage du projet, s’est dit « soulagé » de son aboutissement heureux malgré les « péripéties » qui ont émaillé sa conduite.
kaem/ask
Et pour cause, le projet a duré deux décennies et a vu passer trois chefs d’Etat ! C’est en effet en 1998, sous le Président Konan Bédié, que l’Etat de Côte d’Ivoire conclut le marché de bitumage avec l’entreprise Covec. Mais à peine lancé, les travaux sont arrêtés à cause du coup d’Etat. (1999).
Quand la junte militaire s’installe au pouvoir le 24 décembre 1999, avec feu le Gl Robert Guéi, le financement est interrompu et le chantier abandonné.
Sous Laurent Gbagbo, de nouvelles négociations sont entamées en 2002 pour relancer le projet. Elles avancent bien. Le redémarrage des travaux est imminent. L’espoir renaît… C’était sans compter avec la rébellion armée (septembre), qui remet tout en cause. Le matériel déployé par la Covec est pillé. Le redémarrage des travaux est ainsi bloqué.
En 2009, les travaux reprennent quand survient la crise post-électorale de 2010. Le doute s’installe chez les populations qui commencent à croire à un coup du sort.
Il a fallu attendre le retour à la normale en 2011, pour que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, comme un messie, décide de régler définitivement cette situation :
« Aujourd’hui, la route « Boundiali – Tengrela – Frontière du Mali est bien là, sous nos yeux, palpable », s’est félicité, le maire de Tengrela, Moussa Coulibaly, lors de son discours de bienvenue à l’ouverture de la cérémonie d’inauguration.
De son côté, le ministre Patrick Achi des Infrastructures économiques, maître d’ouvrage du projet, s’est dit « soulagé » de son aboutissement heureux malgré les « péripéties » qui ont émaillé sa conduite.
kaem/ask