Le conseil international des managers Africains a décerné le 10 décembre dernier à Paris le prix entrepreneuriat et leadership. Siriki Sangaré, PDG d’OPES Holding est l’un des récipiendaires. Entretien.
M. le président bonjour, vous avez reçu ce prix à Paris, pouvez-vous nous parler de ce prix et quelles sont les facteurs qui ont milité en votre faveur ?
Je vais commencer par remercier le conseil international des managers Africains et son président, M. Sidy Abdallah Sy qui est un grand monsieur et qui œuvre depuis plus de trente ans à magnifier les talents en Afrique. Cela fait deux fois qu’il nous permet d’être primé.
Je remercie aussi toute l’équipe de Opes Holding que je dirige depuis 2013 et qui a travaillé d’arrache-pied pour arriver là ou nous sommes.
Le prix que je viens d’avoir est un prix que je dédie à tous les jeunes entrepreneurs de Côte d’Ivoire. Ma motivation par rapport à ce prix est très simple. Dans la vie on dit souvent que lorsqu’on a un rêve, il faut se donner les moyens d’y arriver. Dans mon cas, c’est le travail, le respect du travail, l’abnégation, ne jamais reculer, la persévérance. Il ne faut pas se limiter à dire qu’on n’a pas les moyens.
Quand je commençais, je n’avais pas des milliards, je me suis servi des petites expériences que j’avais. J’ai motivé mes collaborateurs pour donner ce résultat.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours pour devenir entrepreneur ?
On ne nait pas entrepreneur, on devient entrepreneur. J’ai étudié l’électrotechnique à l’INSET de Yamoussoukro, donc ma formation est une formation d’ingénieur. J’étais normalement prédestiné à travailler pour quelqu’un dans une entreprise ;
Après mes études, j’ai commencé dans une entreprise de la place, par la suite je me suis retrouvé très rapidement dans une société de café-cacao ou j’étais le directeur technique.
J’ai du mettre en place un système d’asservissement, un automate programmable pour sécher le cacao. On les appelait les usines de conditionnement, c’était pendant les années phares de la Côte d’Ivoire.
Par la suite je me suis mis au travail et je suis devenu le directeur d’exploitation de cette usine. J’ai donc appris le métier de mise à marché, le métier d’exploitation de cacao. Je me suis retrouvé à travailler pour l’entreprise mais j’ai également commencé à apprendre à devenir entrepreneur.
Je me suis formé sur le marché international et je me suis mis en tête qu’une fois qu’on a l’expérience et la possibilité de pouvoir apporter aux autres, on doit se faire confiance et se mettre à son propre compte.
Et ça n’a pas tardé, j’ai tout de suite créé l’entreprise d’exploitation de cacao et après une entreprise de recherche de financements, puis de conseils et petit à petit j’ai voyagé un peu à travers le monde pour côtoyer les grands entrepreneurs. Je me suis auto-mis en stage, ce qui m’a permis de comprendre que le meilleur moyen pour moi est de suivre l’objectif que je me suis tracé : Créer une entreprise.
Dans ce métier d’exploitation de cacao, j’ai côtoyé des coopératives qui avaient des besoins essentiels, des besoins sociaux. C’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à travailler dans le bâtiment pour offrir à ces coopératives des logements sociaux.
Je me suis donc dit, pourquoi ne pas monter une entreprise de promotion immobilière qui va étendre ses activités à la construction et à l’industrialisation, tout en aidant les plus démunis à avoir des logements
On a emboité le pas par la suite à un programme déjà mis en place par le président de la République, Alassane Ouattara, le Programme des logements sociaux présidentiels. C’est dans cette optique que nous avons travaillé, ce qui nous a permis d’avoir des résultats intéressants. Cela nous a aussi permis d’avoir le prix d’excellence du meilleur Promoteur Immobilier 2016 et aujourd’hui nous avons le prix du meilleur entrepreneur d’Afrique.
Depuis quand la société HOPES Holding existe-t-elle et quels sont les actions que vous avez menées en Côte d’Ivoire ?
OPES Holding existe depuis 2012 et a été créée pour permettre de satisfaire un besoin chronique de logements en Côte d’Ivoire. C’est-à-dire accompagner le programme du président Ouattara.
La Côte d’Ivoire a un besoin énorme en matière de logements et la construction regroupe beaucoup de corps de métiers. Il s’agissait de faire des affaires et permettre à la jeunesse d’avoir des emplois, participer à la croissance, participer à l’amélioration du PIB et permettre aux jeunes d’avoir leur propre entreprise.
Pour moi il n’était pas question d’avoir sur mes différents chantiers, des personnes condamnées à rester employées toute leur vie. Il était question de les former et les faire rentrer dans le monde des affaires.
J’en ai formé plusieurs qui ont aujourd’hui des entreprises.
Les actions que nous menons au-delà de tout ça, il y a la construction et les études avec nos différentes structures d’architectes, de conseils en géométries. C’est tout cela réuni qui permet d’être excellent.
OPES Holding a connu un succès en Côte d’Ivoire, ce n’est pas le cas pour toutes les autres entreprises où tous les autres entrepreneurs quand on sait que le taux d’imposition total moyen représente environs 51,3% des résultats commerciaux des entreprises ivoiriennes, quelle analyse faite-vous de cette situation ? Pensez-vous que cela contribue à l’essor des entreprises ivoiriennes ?
L’Etat est comme une société où le président de la République doit tout gérer. Pour permettre à l’Etat de fonctionner, il faut des collectes d’impôts à tous les niveaux. Il faut permettre aux gens de payer leur part afin que l’Etat puisse continuer à fonctionner.
Il y a les routes, les infrastructures, la santé, l’éducation et tout ce qui rentre dans la gestion de l’Etat. Il faut donc collecter les impôts à tous les niveaux.
Maintenant, ceux qui payent les impôts ne doivent pas s’asphyxier, il faut leur permettre de ne pas payer plus d’impôts qu’il n’en faut. Trop d’impôts tuent l’impôt. D’ailleurs le chef de l’Etat l’a compris et des réformes qui vont permettre d’équilibrer au mieux les différentes taxations d’impôt sont menées dans ce sens. Très rapidement, le contribuable sera satisfait.
Concernant les entreprises, il y a énormément d’impôts et nous sommes en train de négocier. Au delà d’être le PDG d’OPES Holding, je suis également le Président de la chambre national des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI) et aussi le président de la fédération internationale de la profession immobilière internationale (FIABCI).
Cela permettra d’avoir avec l’Etat et les différents ministères des discussions afin d’avoir le juste milieu. Nous devons participer au paiement des impôts, mais que l’Etat puisse revoir les taxations de sorte à ce que nous soyons des entreprises compétitives sur le plan national et international.
Lorsque nous faisons des logements sociaux économiques, il est bien évident que nous avons des devoirs en payant des impôts, mais vu que c’est une population qui est démunie et qui n’a pas suffisamment de revenus, l’Etat doit nous accompagner par des exonérations. Il le fait déjà mais nous allons demander davantage.
Une entreprise qui vient de naitre a besoin d’accompagnements. Le CEPICI (Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire) accompagne ainsi des jeunes entreprises pour leurs permettre d’avoir des exonérations et arriver à maturité avant la pleine taxation.
Il y a aussi les start-up qui ont besoin d’accompagnement mais le plus important qu’un entrepreneur doit comprendre : c’est d’avoir la volonté de réussir en se donnant les moyens qui ne peuvent venir que de lui-même.
Auréolé de votre titre d’entrepreneur modèle, quels conseils à l’endroit de ces jeunes entrepreneurs et de ces start-up ivoiriennes ?
J’ai toujours dit à mes jeunes frères qui veulent faire des affaires que c’est une très bonne chose. Dans la vie il y a deux voies : soit on fait ses affaires, soit on est employé.
Dans les deux cas le risque est le même à un moment donné. Soit le risque on le prend très tôt ou à la fin.
C’est dans cette optique que j’ai toujours invité les uns et les autres à ne pas avoir peur. Mais lorsqu’on commence une affaire, il y a un minimum de boulot et de rigueur. Cette rigueur se traduit par un acharnement au travail. Il faut éviter de vouloir confondre les affaires que nous faisons avec la facilité.
Evitez de confondre les bénéfices et le chiffre d’affaire. Il y a un moment pour travailler, il y a aussi un moment pour s’amuser mais avant d’arriver au stade de l’amusement, il faut bien travailler.
La chose la plus importante est de persévérer dans ce que nous faisons. Lorsqu’on a un objectif, on doit l’atteindre et pour l’atteindre, il faut se battre, se donner les moyens et comprendre que nous sommes les seuls à pouvoir accomplir notre destin.
Il y a évidemment des difficultés de financement surtout en Afrique sub-saharienne et donc c’est très difficile. Pour pallier à tout cela, les jeunes entreprises doivent se mettre ensemble comme une sorte de coopérative d’entraide, ce que nous faisons avec la chambre de promoteurs et constructeur et Côte d’Ivoire.
Il faut créer des économies de chaines à tous les niveaux. La concurrence ne doit pas être un frein. Nous nous battons dans notre chambre afin que chaque entrepreneur puisse arriver s’en sortir.
L’être humain ne peut s’accomplir que par sa propre volonté et c’est très important. Quand nous comprenons cela, nous pouvons atteindre certains objectifs.
J’encourage les jeunes qui veulent arriver à un sommet car ce n’est pas facile. Le plus difficile n’est pas d’arriver au sommet mais de s’y maintenir.
Recueillis par D. A.
M. le président bonjour, vous avez reçu ce prix à Paris, pouvez-vous nous parler de ce prix et quelles sont les facteurs qui ont milité en votre faveur ?
Je vais commencer par remercier le conseil international des managers Africains et son président, M. Sidy Abdallah Sy qui est un grand monsieur et qui œuvre depuis plus de trente ans à magnifier les talents en Afrique. Cela fait deux fois qu’il nous permet d’être primé.
Je remercie aussi toute l’équipe de Opes Holding que je dirige depuis 2013 et qui a travaillé d’arrache-pied pour arriver là ou nous sommes.
Le prix que je viens d’avoir est un prix que je dédie à tous les jeunes entrepreneurs de Côte d’Ivoire. Ma motivation par rapport à ce prix est très simple. Dans la vie on dit souvent que lorsqu’on a un rêve, il faut se donner les moyens d’y arriver. Dans mon cas, c’est le travail, le respect du travail, l’abnégation, ne jamais reculer, la persévérance. Il ne faut pas se limiter à dire qu’on n’a pas les moyens.
Quand je commençais, je n’avais pas des milliards, je me suis servi des petites expériences que j’avais. J’ai motivé mes collaborateurs pour donner ce résultat.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours pour devenir entrepreneur ?
On ne nait pas entrepreneur, on devient entrepreneur. J’ai étudié l’électrotechnique à l’INSET de Yamoussoukro, donc ma formation est une formation d’ingénieur. J’étais normalement prédestiné à travailler pour quelqu’un dans une entreprise ;
Après mes études, j’ai commencé dans une entreprise de la place, par la suite je me suis retrouvé très rapidement dans une société de café-cacao ou j’étais le directeur technique.
J’ai du mettre en place un système d’asservissement, un automate programmable pour sécher le cacao. On les appelait les usines de conditionnement, c’était pendant les années phares de la Côte d’Ivoire.
Par la suite je me suis mis au travail et je suis devenu le directeur d’exploitation de cette usine. J’ai donc appris le métier de mise à marché, le métier d’exploitation de cacao. Je me suis retrouvé à travailler pour l’entreprise mais j’ai également commencé à apprendre à devenir entrepreneur.
Je me suis formé sur le marché international et je me suis mis en tête qu’une fois qu’on a l’expérience et la possibilité de pouvoir apporter aux autres, on doit se faire confiance et se mettre à son propre compte.
Et ça n’a pas tardé, j’ai tout de suite créé l’entreprise d’exploitation de cacao et après une entreprise de recherche de financements, puis de conseils et petit à petit j’ai voyagé un peu à travers le monde pour côtoyer les grands entrepreneurs. Je me suis auto-mis en stage, ce qui m’a permis de comprendre que le meilleur moyen pour moi est de suivre l’objectif que je me suis tracé : Créer une entreprise.
Dans ce métier d’exploitation de cacao, j’ai côtoyé des coopératives qui avaient des besoins essentiels, des besoins sociaux. C’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à travailler dans le bâtiment pour offrir à ces coopératives des logements sociaux.
Je me suis donc dit, pourquoi ne pas monter une entreprise de promotion immobilière qui va étendre ses activités à la construction et à l’industrialisation, tout en aidant les plus démunis à avoir des logements
On a emboité le pas par la suite à un programme déjà mis en place par le président de la République, Alassane Ouattara, le Programme des logements sociaux présidentiels. C’est dans cette optique que nous avons travaillé, ce qui nous a permis d’avoir des résultats intéressants. Cela nous a aussi permis d’avoir le prix d’excellence du meilleur Promoteur Immobilier 2016 et aujourd’hui nous avons le prix du meilleur entrepreneur d’Afrique.
Depuis quand la société HOPES Holding existe-t-elle et quels sont les actions que vous avez menées en Côte d’Ivoire ?
OPES Holding existe depuis 2012 et a été créée pour permettre de satisfaire un besoin chronique de logements en Côte d’Ivoire. C’est-à-dire accompagner le programme du président Ouattara.
La Côte d’Ivoire a un besoin énorme en matière de logements et la construction regroupe beaucoup de corps de métiers. Il s’agissait de faire des affaires et permettre à la jeunesse d’avoir des emplois, participer à la croissance, participer à l’amélioration du PIB et permettre aux jeunes d’avoir leur propre entreprise.
Pour moi il n’était pas question d’avoir sur mes différents chantiers, des personnes condamnées à rester employées toute leur vie. Il était question de les former et les faire rentrer dans le monde des affaires.
J’en ai formé plusieurs qui ont aujourd’hui des entreprises.
Les actions que nous menons au-delà de tout ça, il y a la construction et les études avec nos différentes structures d’architectes, de conseils en géométries. C’est tout cela réuni qui permet d’être excellent.
OPES Holding a connu un succès en Côte d’Ivoire, ce n’est pas le cas pour toutes les autres entreprises où tous les autres entrepreneurs quand on sait que le taux d’imposition total moyen représente environs 51,3% des résultats commerciaux des entreprises ivoiriennes, quelle analyse faite-vous de cette situation ? Pensez-vous que cela contribue à l’essor des entreprises ivoiriennes ?
L’Etat est comme une société où le président de la République doit tout gérer. Pour permettre à l’Etat de fonctionner, il faut des collectes d’impôts à tous les niveaux. Il faut permettre aux gens de payer leur part afin que l’Etat puisse continuer à fonctionner.
Il y a les routes, les infrastructures, la santé, l’éducation et tout ce qui rentre dans la gestion de l’Etat. Il faut donc collecter les impôts à tous les niveaux.
Maintenant, ceux qui payent les impôts ne doivent pas s’asphyxier, il faut leur permettre de ne pas payer plus d’impôts qu’il n’en faut. Trop d’impôts tuent l’impôt. D’ailleurs le chef de l’Etat l’a compris et des réformes qui vont permettre d’équilibrer au mieux les différentes taxations d’impôt sont menées dans ce sens. Très rapidement, le contribuable sera satisfait.
Concernant les entreprises, il y a énormément d’impôts et nous sommes en train de négocier. Au delà d’être le PDG d’OPES Holding, je suis également le Président de la chambre national des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI) et aussi le président de la fédération internationale de la profession immobilière internationale (FIABCI).
Cela permettra d’avoir avec l’Etat et les différents ministères des discussions afin d’avoir le juste milieu. Nous devons participer au paiement des impôts, mais que l’Etat puisse revoir les taxations de sorte à ce que nous soyons des entreprises compétitives sur le plan national et international.
Lorsque nous faisons des logements sociaux économiques, il est bien évident que nous avons des devoirs en payant des impôts, mais vu que c’est une population qui est démunie et qui n’a pas suffisamment de revenus, l’Etat doit nous accompagner par des exonérations. Il le fait déjà mais nous allons demander davantage.
Une entreprise qui vient de naitre a besoin d’accompagnements. Le CEPICI (Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire) accompagne ainsi des jeunes entreprises pour leurs permettre d’avoir des exonérations et arriver à maturité avant la pleine taxation.
Il y a aussi les start-up qui ont besoin d’accompagnement mais le plus important qu’un entrepreneur doit comprendre : c’est d’avoir la volonté de réussir en se donnant les moyens qui ne peuvent venir que de lui-même.
Auréolé de votre titre d’entrepreneur modèle, quels conseils à l’endroit de ces jeunes entrepreneurs et de ces start-up ivoiriennes ?
J’ai toujours dit à mes jeunes frères qui veulent faire des affaires que c’est une très bonne chose. Dans la vie il y a deux voies : soit on fait ses affaires, soit on est employé.
Dans les deux cas le risque est le même à un moment donné. Soit le risque on le prend très tôt ou à la fin.
C’est dans cette optique que j’ai toujours invité les uns et les autres à ne pas avoir peur. Mais lorsqu’on commence une affaire, il y a un minimum de boulot et de rigueur. Cette rigueur se traduit par un acharnement au travail. Il faut éviter de vouloir confondre les affaires que nous faisons avec la facilité.
Evitez de confondre les bénéfices et le chiffre d’affaire. Il y a un moment pour travailler, il y a aussi un moment pour s’amuser mais avant d’arriver au stade de l’amusement, il faut bien travailler.
La chose la plus importante est de persévérer dans ce que nous faisons. Lorsqu’on a un objectif, on doit l’atteindre et pour l’atteindre, il faut se battre, se donner les moyens et comprendre que nous sommes les seuls à pouvoir accomplir notre destin.
Il y a évidemment des difficultés de financement surtout en Afrique sub-saharienne et donc c’est très difficile. Pour pallier à tout cela, les jeunes entreprises doivent se mettre ensemble comme une sorte de coopérative d’entraide, ce que nous faisons avec la chambre de promoteurs et constructeur et Côte d’Ivoire.
Il faut créer des économies de chaines à tous les niveaux. La concurrence ne doit pas être un frein. Nous nous battons dans notre chambre afin que chaque entrepreneur puisse arriver s’en sortir.
L’être humain ne peut s’accomplir que par sa propre volonté et c’est très important. Quand nous comprenons cela, nous pouvons atteindre certains objectifs.
J’encourage les jeunes qui veulent arriver à un sommet car ce n’est pas facile. Le plus difficile n’est pas d’arriver au sommet mais de s’y maintenir.
Recueillis par D. A.