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Art et Culture Publié le vendredi 23 décembre 2016 | AFP

Côte d’Ivoire: une rue d’Abidjan baptisée du nom de l’écrivain centenaire Bernard Dadié

© AFP Par Marc ATIGAN
Cocody: une rue baptisée Bernard Dadié, inaugurée par le ministre Maurice Bandaman
Le ministre en charge de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama a procédé au baptême de la rue du BURIDA du nom de l`illustre écrivain centenaire, Bernard Binlin Dadié ce Mercredi 21 Décembre 2016. En marge de cette cérémonie, le ministre a procédé à la remise de clé de 6 véhicules roulants à 5 direction régionale de son ministère et une cellule sous tutelle de la direction du livre.
Abidjan - Une rue d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a été baptisée vendredi du nom de l’écrivain et homme politique Bernard Dadié, le "père des lettres ivoiriennes".

Le ministre ivoirien de la Culture Maurice Bandama a salué en lui un "héros centenaire" lors de la cérémonie d’inauguration en présence d’hommes de lettres et d’universitaires.

La rue, longue de 1,3 kilomètre, est parallèle à la rue des jardins et passe devant le Bureau ivoirien des droits d’auteurs, dans le quartier chic de Cocody.

Bernard Dadié est l’auteur d’une oeuvre prolifique, dans laquelle il a abordé tous les genres littéraires: poésie, roman, chroniques, contes traditionnels et surtout théâtre.

Militant pour l’indépendance, il sera le ministre de la Culture de 1997 à 1986 du premier président ivoirien Felix Houphouët Boigny.

"Poser un tel acte, c’est le faire entrer au panthéon pour qu’il continue d’inspirer ses contemporains pendant longtemps encore et serve de boussole aux générations à naître" a déclaré M. Bandama.

Cette rue "encouragera les plus jeunes et les futures générations à découvrir l’importance et le plaisir de la lecture et aussi à mieux rencontrer l’homme".

Bernard Dadié avait reçu le 11 février le premier prix Jaime Torres Bodet décerné par l’Unesco, qui récompensait l’ensemble de l’oeuvre de ce "pionnier et géant de la littérature africaine", selon Irina Bokova, la directrice de l’Unesco.

L’écrivain centenaire a reçu deux fois le grand prix littéraire d’Afrique noire avec "Patron de New York" (1965) et "La ville où nul ne meurt" (1968).

ck/de
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