Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko, a invité, lundi, les jeunes musulmans « à empêcher l’installation de cellules dormantes terroristes » dans le pays au terme des travaux du 18ème congrès ordinaire de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Ce message du ministre Hamed Bakayoko, parrain de ce congrès a été porté par la voix de son Conseiller, Ibourahima Binaté, à la clôture de ce congrès de l’AEEMCI qui a réuni plus de 700 élèves et étudiants venus de toutes les contrées du pays et de la diaspora.
« Nous avons besoin de cette jeunesse dans le combat contre toute forme d’extrémisme. C’est le lieu d’inviter les jeunes musulmans à davantage de vigilance face à des pratiques qui n’honorent aucunement notre belle religion de paix, d’amour et de partage », a insisté le Représentant du ministre en charge de la sécurité.
«Vous jeunes leaders musulmans, devez tout faire pour empêcher l’installation de cellules dormantes dans nos pays », a poursuivi M. Binaté.
Par ailleurs, le congrès de l’AEEMCI qui s’est tenu sur trois jours, a plaidé auprès des autorités ivoiriennes « pour l’obtention du statut d’organisation d’utilité publique» pour cette structure.
Ce congrès en veut pour preuves, selon ses résolutions finales , « les actions posées par l’AEEMCI, depuis plus de 40 ans, dans les domaines éducatif, social, culturel, notamment en matière de promotion de l’excellence dans les études scolaires et universitaires, de promotion des droits de l’homme ; de lutte contre les fléaux sociaux (VIH/SIDA, autres pandémies, pauvreté, etc.), de bonne gouvernance, de scolarisation des enfants surtout de la jeune fille, de lutte contre le chômage des diplômés, de tolérance religieuse et de cohésion sociale ».
Soungalo Coulibaly, Doctorant en Sciences et Techniques de l’Eau à l’université Nangui Abrogoua d’Abidjan a été désigné Amir (Président national de l’AEEMCI) à la fin de ces assises pour un mandat de 02 ans (2017-2019) en remplacement de El Hadj Mamadou Koné.
Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie parmi lesquelles le Conseiller Spécial du chef de l’Etat en charge de la jeunesse et des sports, Mamadou Touré, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Abdallah Toikeusse Mabri, l’ancien ministre et député Sidiki Konaté.
Créée le 16 janvier 1975, l’AEEMCI est une structure islamique en Côte d’Ivoire qui contribue à la formation religieuse et managériale des élèves et étudiants musulmans pour l’émergence d’une élite musulmane consciente des valeurs républicaines et de sa responsabilité communautaire.
Elle a organisé en février dernier des festivités marquant ses 40 ans d’existence en présence de plusieurs personnalités politiques, administratives et religieuses du pays.
L’AEEMCI compte, à ce jour, 24 Secrétariats Régionaux, 412 Sous-comités, 877 Sections repartis dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les grandes écoles, les campus et résidences universitaires sur toute l’étendue du territoire national. L’association revendique 60.000 membres.
Elle est membre de plusieurs faîtières telles que la Fédération des mouvements et associations de jeunesses et d’enfance de Côte d’Ivoire(FEMAJECI) et la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).
SY/ls
Ce message du ministre Hamed Bakayoko, parrain de ce congrès a été porté par la voix de son Conseiller, Ibourahima Binaté, à la clôture de ce congrès de l’AEEMCI qui a réuni plus de 700 élèves et étudiants venus de toutes les contrées du pays et de la diaspora.
« Nous avons besoin de cette jeunesse dans le combat contre toute forme d’extrémisme. C’est le lieu d’inviter les jeunes musulmans à davantage de vigilance face à des pratiques qui n’honorent aucunement notre belle religion de paix, d’amour et de partage », a insisté le Représentant du ministre en charge de la sécurité.
«Vous jeunes leaders musulmans, devez tout faire pour empêcher l’installation de cellules dormantes dans nos pays », a poursuivi M. Binaté.
Par ailleurs, le congrès de l’AEEMCI qui s’est tenu sur trois jours, a plaidé auprès des autorités ivoiriennes « pour l’obtention du statut d’organisation d’utilité publique» pour cette structure.
Ce congrès en veut pour preuves, selon ses résolutions finales , « les actions posées par l’AEEMCI, depuis plus de 40 ans, dans les domaines éducatif, social, culturel, notamment en matière de promotion de l’excellence dans les études scolaires et universitaires, de promotion des droits de l’homme ; de lutte contre les fléaux sociaux (VIH/SIDA, autres pandémies, pauvreté, etc.), de bonne gouvernance, de scolarisation des enfants surtout de la jeune fille, de lutte contre le chômage des diplômés, de tolérance religieuse et de cohésion sociale ».
Soungalo Coulibaly, Doctorant en Sciences et Techniques de l’Eau à l’université Nangui Abrogoua d’Abidjan a été désigné Amir (Président national de l’AEEMCI) à la fin de ces assises pour un mandat de 02 ans (2017-2019) en remplacement de El Hadj Mamadou Koné.
Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie parmi lesquelles le Conseiller Spécial du chef de l’Etat en charge de la jeunesse et des sports, Mamadou Touré, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Abdallah Toikeusse Mabri, l’ancien ministre et député Sidiki Konaté.
Créée le 16 janvier 1975, l’AEEMCI est une structure islamique en Côte d’Ivoire qui contribue à la formation religieuse et managériale des élèves et étudiants musulmans pour l’émergence d’une élite musulmane consciente des valeurs républicaines et de sa responsabilité communautaire.
Elle a organisé en février dernier des festivités marquant ses 40 ans d’existence en présence de plusieurs personnalités politiques, administratives et religieuses du pays.
L’AEEMCI compte, à ce jour, 24 Secrétariats Régionaux, 412 Sous-comités, 877 Sections repartis dans les écoles primaires, les collèges, les lycées, les grandes écoles, les campus et résidences universitaires sur toute l’étendue du territoire national. L’association revendique 60.000 membres.
Elle est membre de plusieurs faîtières telles que la Fédération des mouvements et associations de jeunesses et d’enfance de Côte d’Ivoire(FEMAJECI) et la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI).
SY/ls