Le procès pour « crimes contre l’humanité » de l’ex-première Dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo suit lentement son cours.
L’accusée absente, était représentée par une équipe de 4 avocats commis d’office. Ces derniers ont sollicité du juge, et obtenu, le report de l’audience au 25 février 2017, afin de mieux s’imprégner du dossier Simone Gbagbo.
« Nous avons demandé un délai pour avoir l’ensemble des pièces et documents utiles à la défense. Aujourd’hui, nous demandons un report d’audience pour que nous puissions défendre avec honnêteté Mme Simone Ehivet Gbagbo. Il nous faut maîtriser le dossier », stipule dans ses propos préliminaires, Me Viera Aka Patrick Georges, porte-voix des avocats de la défense.
Aly Yéo, le Procureur général qui s’exprime au nom du Ministère public, s’est montré compréhensif à la demande de la défense en vertu de l’article 280 du code pénal qui prévoit cette éventualité. La défense a demandé « des lettres, dont ils ont entendus parler dans le dossier, d’autres rapports d’expertises, des pièces qui auraient été saisies lors d’une perquisition au domicile de l’ex-première dame. Toutes ces pièces vont êtes mises à leur disposition ».
A la suite, Me Coulibaly Soungalo de la partie civile apporte des précisions sur les documents réclamés par la défense. « Les procès-verbaux d’instructions, l’enquête préliminaire, l’instruction devant le juge d’instruction, même les notes de plaidoiries à la barre, les auditions de témoins avec le greffier pour plus de connaissance du dossier », a-t-il énuméré.
Il assure que l’accusation est prête depuis longtemps à jouer son rôle dans ce procès. Simone Gbagbo est déjà condamnée en Côte d’Ivoire à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Moïse ACHIRO.
Source : Politikafrique.info
L’accusée absente, était représentée par une équipe de 4 avocats commis d’office. Ces derniers ont sollicité du juge, et obtenu, le report de l’audience au 25 février 2017, afin de mieux s’imprégner du dossier Simone Gbagbo.
« Nous avons demandé un délai pour avoir l’ensemble des pièces et documents utiles à la défense. Aujourd’hui, nous demandons un report d’audience pour que nous puissions défendre avec honnêteté Mme Simone Ehivet Gbagbo. Il nous faut maîtriser le dossier », stipule dans ses propos préliminaires, Me Viera Aka Patrick Georges, porte-voix des avocats de la défense.
Aly Yéo, le Procureur général qui s’exprime au nom du Ministère public, s’est montré compréhensif à la demande de la défense en vertu de l’article 280 du code pénal qui prévoit cette éventualité. La défense a demandé « des lettres, dont ils ont entendus parler dans le dossier, d’autres rapports d’expertises, des pièces qui auraient été saisies lors d’une perquisition au domicile de l’ex-première dame. Toutes ces pièces vont êtes mises à leur disposition ».
A la suite, Me Coulibaly Soungalo de la partie civile apporte des précisions sur les documents réclamés par la défense. « Les procès-verbaux d’instructions, l’enquête préliminaire, l’instruction devant le juge d’instruction, même les notes de plaidoiries à la barre, les auditions de témoins avec le greffier pour plus de connaissance du dossier », a-t-il énuméré.
Il assure que l’accusation est prête depuis longtemps à jouer son rôle dans ce procès. Simone Gbagbo est déjà condamnée en Côte d’Ivoire à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Moïse ACHIRO.
Source : Politikafrique.info