Abidjan - L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) appelle à la solidarité et à l'inclusion des populations déplacées de force en Afrique dans les flux de financement de la Banque africaine de développement (BAD) et de ses partenaires.
Le Directeur du Bureau Afrique du HCR, M. Valentin Tapsoba a lancé cet appel lors du Forum Africain de Résilience qui s’est tenu sur deux jours à Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire, rapporte un communiqué de l’agence onusienne transmis jeudi à l’AIP. Le Forum a été organisé par la BAD pour discuter de la meilleure façon de soutenir les pays classés «fragiles» dont beaucoup sont touchés par les déplacements forcés à grande échelle.
Sur les 65 millions de personnes qui ont fui leur foyer, l'Afrique en compte 19,5 millions (26%). Ce chiffre représente la population de 18 pays et territoires sur le continent africain. Ces personnes rencontrent de nombreux défis, notamment les violations graves des droits de l'homme, la perte de leurs activités socio-économiques et les dommages de leurs biens tels que les maisons, les terres et les infrastructures sociales, sans parler de la perte de liens sociaux avec leurs communautés.
Tout en observant que certains réfugiés et personnes déplacées internes (IDP) ont été assistés à retourner chez eux en 2016, le constat est que le nombre est relativement faible. Seuls 200 000 individus ont été aidés à rentrer chez eux dans le monde entier. En Afrique, le HCR a facilité le rapatriement volontaire de quelque 80 000 personnes comprenant des Ivoiriens, des Somaliens et des Maliens.
Pour que les retours se poursuivent, le Directeur a demandé à la BAD et à ses partenaires, de conjuguer leurs efforts avec les réfugiés et les PDI pour assurer leur avenir et réduire les déplacements.
La BAD a déjà aidé le HCR à répondre à la crise ivoirienne en 2011 et à soutenir les moyens de subsistance dans les pays de la rivière Mano (Libéria, Côte d'Ivoire, Guinée et Sierra Leone) en 2010. Le HCR a eu le privilège d'être officiellement invité à ce Forum par la BAD.
cmas
Le Directeur du Bureau Afrique du HCR, M. Valentin Tapsoba a lancé cet appel lors du Forum Africain de Résilience qui s’est tenu sur deux jours à Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire, rapporte un communiqué de l’agence onusienne transmis jeudi à l’AIP. Le Forum a été organisé par la BAD pour discuter de la meilleure façon de soutenir les pays classés «fragiles» dont beaucoup sont touchés par les déplacements forcés à grande échelle.
Sur les 65 millions de personnes qui ont fui leur foyer, l'Afrique en compte 19,5 millions (26%). Ce chiffre représente la population de 18 pays et territoires sur le continent africain. Ces personnes rencontrent de nombreux défis, notamment les violations graves des droits de l'homme, la perte de leurs activités socio-économiques et les dommages de leurs biens tels que les maisons, les terres et les infrastructures sociales, sans parler de la perte de liens sociaux avec leurs communautés.
Tout en observant que certains réfugiés et personnes déplacées internes (IDP) ont été assistés à retourner chez eux en 2016, le constat est que le nombre est relativement faible. Seuls 200 000 individus ont été aidés à rentrer chez eux dans le monde entier. En Afrique, le HCR a facilité le rapatriement volontaire de quelque 80 000 personnes comprenant des Ivoiriens, des Somaliens et des Maliens.
Pour que les retours se poursuivent, le Directeur a demandé à la BAD et à ses partenaires, de conjuguer leurs efforts avec les réfugiés et les PDI pour assurer leur avenir et réduire les déplacements.
La BAD a déjà aidé le HCR à répondre à la crise ivoirienne en 2011 et à soutenir les moyens de subsistance dans les pays de la rivière Mano (Libéria, Côte d'Ivoire, Guinée et Sierra Leone) en 2010. Le HCR a eu le privilège d'être officiellement invité à ce Forum par la BAD.
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