Les producteurs du cacao de la région du Goh sont en colère et souhaitent ardemment que le kilogramme de leur produit soit non seulement acheté à 1100 FCFA comme institué par l’Etat ivoirien. Mais que leur cacao soit aussi écoulé convenablement. Ils ont exprimé leurs préoccupations, le mardi 24 janvier dernier, lors d’une rencontre de sensibilisation des acteurs de la filière de cette culture industrielle, initiée par le délégué régional du Conseil du café-cacao du Goh, Kangouté Yaya, suite à la visite de ses supérieurs hiérarchiques.
Le sous-préfet central de Gagnoa, Koua Béhira Georges, s’est fait l’avocat des producteurs de cacao de la région du Goh. «Ce que les producteurs veulent, c’est que le prix qui est garantie le soit effectivement. Cela voudra dire que si l’Etat dit qu’on paye le cacao à 1100F, il faut que ce prix soit respecté», a déclaré haut et fort l’administrateur. Il a ensuite indiqué que le souhait des producteurs demeure également l’écoulement de leurs fèves de cacao et non leur stockage chez les exportateurs. « A un moment donné, on a demandé à tous les producteurs de se regrouper en coopérative pour éviter d’être grugés. S’il se sont exécutés et que leurs produits sont bloqués par les sociétés exportatrices, la conséquence est qu’ils ne peuvent pas rentrer en possession de leurs fonds », a-t-il déploré. Pour Koua Béhira Georges, les producteurs ne vivent que du commerce du cacao et que c’est la raison pour laquelle ils ont besoin du cash pour faire face à leurs charges fixes. « Si ces produits ne sont pas payés et qu’ils sont stockés chez les sociétés exportatrices, cela signifie qu’ils auront travaillé inutilement» a-t-il également martelé. Sa déclaration a été fortement applaudie par les producteurs qui ont rendu exiguë la salle de mariage de la mairie de Gagnoa.
A sa suite, le directeur régional du Conseil café-cacao de Gagnoa, Kangouté Yaya, a demandé aux producteurs en colère contre l’Etat d’être patients sous prétexte que le gouvernement est à pied d’œuvre pour trouver une solution au stockage du cacao chez les exportateurs. Il n’a pas manqué de leur demander de refuser de braver leurs fèves de cacao aux pisteurs véreux.
Les producteurs, interrogés au terme de la rencontre, ont dit ne pas avoir été satisfaits par l’assurance du premier responsable du binôme café-cacao de la région du Goh.
Doumbia Namory
Le sous-préfet central de Gagnoa, Koua Béhira Georges, s’est fait l’avocat des producteurs de cacao de la région du Goh. «Ce que les producteurs veulent, c’est que le prix qui est garantie le soit effectivement. Cela voudra dire que si l’Etat dit qu’on paye le cacao à 1100F, il faut que ce prix soit respecté», a déclaré haut et fort l’administrateur. Il a ensuite indiqué que le souhait des producteurs demeure également l’écoulement de leurs fèves de cacao et non leur stockage chez les exportateurs. « A un moment donné, on a demandé à tous les producteurs de se regrouper en coopérative pour éviter d’être grugés. S’il se sont exécutés et que leurs produits sont bloqués par les sociétés exportatrices, la conséquence est qu’ils ne peuvent pas rentrer en possession de leurs fonds », a-t-il déploré. Pour Koua Béhira Georges, les producteurs ne vivent que du commerce du cacao et que c’est la raison pour laquelle ils ont besoin du cash pour faire face à leurs charges fixes. « Si ces produits ne sont pas payés et qu’ils sont stockés chez les sociétés exportatrices, cela signifie qu’ils auront travaillé inutilement» a-t-il également martelé. Sa déclaration a été fortement applaudie par les producteurs qui ont rendu exiguë la salle de mariage de la mairie de Gagnoa.
A sa suite, le directeur régional du Conseil café-cacao de Gagnoa, Kangouté Yaya, a demandé aux producteurs en colère contre l’Etat d’être patients sous prétexte que le gouvernement est à pied d’œuvre pour trouver une solution au stockage du cacao chez les exportateurs. Il n’a pas manqué de leur demander de refuser de braver leurs fèves de cacao aux pisteurs véreux.
Les producteurs, interrogés au terme de la rencontre, ont dit ne pas avoir été satisfaits par l’assurance du premier responsable du binôme café-cacao de la région du Goh.
Doumbia Namory