San Pedro – La présidente de la Plateforme des victimes de guerre de San Pedro a expliqué mercredi à l’AIP que dans la région, aucune victime des crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 2002, n’a encore été prise en compte dans l’opération pilote d’indemnisation des victimes, initiée par le ministère de la cohésion sociale et de la solidarité.
Mme Guédé Salimata estime à au moins 2 000 le nombre des victimes de cette région, mais note que lors des auditions de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) à San Pedro, beaucoup sont restées dans l’ombre par peur, en dépit des assurances données.
Selon Mme Guédé, il y a eu tout de même quelques victimes qui ont été auditionnées par la CDVR, « mais aucune à ce jour n’a bénéficié d’indemnisation au cours des phases pilotes d’indemnisation », provoquant une grande frustration chez les victimes dans cette région, s’estimant oubliées.
Elle a ajouté que dans la région de San Pedro, "il y a eu des tueries, des viols, des destructions de biens dont des domiciles, des pertes de plantations, des pertes d’emplois liées à la guerre, des familles disloquées, de nombreuses familles en situation de précarité extrême."
Créée en 2015, la Plateforme des victimes de guerre de San Pedro a démarré ses activités en 2016. Face à une délégation du Fonds au profit des victimes (FPV) près la Cour pénale internationale (CPI) venue pour une évaluation de la situation des victimes de la région, la présidente a plaidé pour que les victimes de San Pedro ne soient pas oubliées.
jmk/cmas
Mme Guédé Salimata estime à au moins 2 000 le nombre des victimes de cette région, mais note que lors des auditions de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) à San Pedro, beaucoup sont restées dans l’ombre par peur, en dépit des assurances données.
Selon Mme Guédé, il y a eu tout de même quelques victimes qui ont été auditionnées par la CDVR, « mais aucune à ce jour n’a bénéficié d’indemnisation au cours des phases pilotes d’indemnisation », provoquant une grande frustration chez les victimes dans cette région, s’estimant oubliées.
Elle a ajouté que dans la région de San Pedro, "il y a eu des tueries, des viols, des destructions de biens dont des domiciles, des pertes de plantations, des pertes d’emplois liées à la guerre, des familles disloquées, de nombreuses familles en situation de précarité extrême."
Créée en 2015, la Plateforme des victimes de guerre de San Pedro a démarré ses activités en 2016. Face à une délégation du Fonds au profit des victimes (FPV) près la Cour pénale internationale (CPI) venue pour une évaluation de la situation des victimes de la région, la présidente a plaidé pour que les victimes de San Pedro ne soient pas oubliées.
jmk/cmas