Le procès de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, poursuivie pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" repris mardi a été à nouveau renvoyé au 7 mars, après plus d'un mois de suspension.
"Monsieur le procureur général, messieurs de la défense, nous allons renvoyer l’audience à une date raisonnable pour vous permettre de vous accorder sur les pièces à fournir", a déclaré le Juge Boiqui Kouadjo, ajoutant "nous allons nous retrouver le 7 mars".
Le 10 janvier, les avocats commis d’office à la défense de Mme Gbagbo à savoir le bâtonnier Me Claude Mentenon, Me Patrick viera et Me Amani Kouamé avaient demandé à entrer en possession de "pièces nécessaires" à la défense de l’accusée, notamment des lettres, des rapports d’expertises et des pièces qui auraient été saisis lors de perquisitions au domicile de l’ex-Première dame.
Selon Me Claude Mentenon, "la défense n’a pas eu la totalité des textes. Elle n’a eu que des promesses de textes".
Suspendu le 10 janvier, le procès de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire a repris mardi en l’absence de l’accusée.
Depuis fin novembre 2016 où les avocats initialement constitués ont claqué la porte des assises pour protester contre le refus de la cour à entendre certains témoins "clés", Mme Gbagbo ne s’est plus présentée à l’audience.
Simone Gbagbo est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise post-électorale ayant causé la mort d’au moins 3.000 personnes. Son époux, Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à la Cour pénale internationale (Haye), est jugé pour les mêmes faits.
Elle a fait l’objet d’une première condamnation de 20 ans de réclusion pour atteinte à la sûreté de l’Etat en 2015.
LKO
"Monsieur le procureur général, messieurs de la défense, nous allons renvoyer l’audience à une date raisonnable pour vous permettre de vous accorder sur les pièces à fournir", a déclaré le Juge Boiqui Kouadjo, ajoutant "nous allons nous retrouver le 7 mars".
Le 10 janvier, les avocats commis d’office à la défense de Mme Gbagbo à savoir le bâtonnier Me Claude Mentenon, Me Patrick viera et Me Amani Kouamé avaient demandé à entrer en possession de "pièces nécessaires" à la défense de l’accusée, notamment des lettres, des rapports d’expertises et des pièces qui auraient été saisis lors de perquisitions au domicile de l’ex-Première dame.
Selon Me Claude Mentenon, "la défense n’a pas eu la totalité des textes. Elle n’a eu que des promesses de textes".
Suspendu le 10 janvier, le procès de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire a repris mardi en l’absence de l’accusée.
Depuis fin novembre 2016 où les avocats initialement constitués ont claqué la porte des assises pour protester contre le refus de la cour à entendre certains témoins "clés", Mme Gbagbo ne s’est plus présentée à l’audience.
Simone Gbagbo est jugée depuis le 31 mai pour "crimes de guerre" et "crimes contre l’humanité" commis pendant la crise post-électorale ayant causé la mort d’au moins 3.000 personnes. Son époux, Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à la Cour pénale internationale (Haye), est jugé pour les mêmes faits.
Elle a fait l’objet d’une première condamnation de 20 ans de réclusion pour atteinte à la sûreté de l’Etat en 2015.
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