Odienné - Les ouvriers de la société chinoise (CRBC) chargée des travaux de bitumage de la voie Odienné-Gbéléban, observent un arrêt de travail depuis mardi midi pour protester contre des "renvois abusifs" et les "mauvais traitements de leur employeur", a constaté sur place l’AIP, mercredi, à Odienné.
"Nous sommes fatigués des licenciements abusifs et des propos racistes de nos patrons. Nous travaillons sans repos tous les jours de 7h à 19h. Et cela, tous les jours et même les jours fériés. Pendant les paies, nous n’avons même pas le droit de vérifier nos salaires. On nous paye sur les lieux du travail et on ne doit pas recompter notre paye. Nos camarades sont renvoyés sans raisons valables. Trop, c’est trop. C’est vrai que nous voulons du travail, mais on ne veut pas du travail inhumain", a dénoncé le délégué du personnel, Fofana Sékou.
Chang, un des responsables locaux de la société mise en cause, estime que le blocage du chantier n’est pas aussi grave et que des démarches sont en cours pour emmener les ouvriers à reprendre le travail.
Les travaux de bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban, lancés depuis le février 2016, connaissent plusieurs arrêts de travail. Les travailleurs sont régulièrement aux prises avec leur employeur pour revendiquer de meilleures conditions de travail, rappelle-t-on.
"Nous sommes fatigués des licenciements abusifs et des propos racistes de nos patrons. Nous travaillons sans repos tous les jours de 7h à 19h. Et cela, tous les jours et même les jours fériés. Pendant les paies, nous n’avons même pas le droit de vérifier nos salaires. On nous paye sur les lieux du travail et on ne doit pas recompter notre paye. Nos camarades sont renvoyés sans raisons valables. Trop, c’est trop. C’est vrai que nous voulons du travail, mais on ne veut pas du travail inhumain", a dénoncé le délégué du personnel, Fofana Sékou.
Chang, un des responsables locaux de la société mise en cause, estime que le blocage du chantier n’est pas aussi grave et que des démarches sont en cours pour emmener les ouvriers à reprendre le travail.
Les travaux de bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban, lancés depuis le février 2016, connaissent plusieurs arrêts de travail. Les travailleurs sont régulièrement aux prises avec leur employeur pour revendiquer de meilleures conditions de travail, rappelle-t-on.