Bouaké - Des habitants de Bouaké saluent l’opération «reprise en main de la ville de Bouaké» initiée par la gendarmerie nationale dans le but de traquer les consommateurs et vendeurs de drogues et demandent la reprise périodique de ladite opération afin de juguler le fléau.
Interrogés par l’AIP sur la question, mardi, plusieurs personnes, à l’instar du couturier Kouamé Paul et de l’agent de l’Etat Koné, riverains d’un fumoir détruit à Air-France 1, ont estimé qu’il y aura un calme dans le quartier après l’arrestation des jeunes qui s’adonnaient à la drogue.
Ils ont souligné qu’avant le passage des gendarmes à la rue 22, les transactions se faisaient à « visage découvert » et il était difficile d’emprunter cette voie à une certaine heure à cause des jeunes qui fréquentaient les deux fumoirs.
Selon M. Koné, il y a eu plusieurs tentatives d’arrestation de ces jeunes qui n’ont pas abouti. Cette fois-ci, s’est-il réjoui, l’action de la gendarmerie «a véritablement porté», annonçant l’occupation de l’une des cours qui servaient de fumoir par «un honnête citoyen».
En application des procédures en vigueur, certains individus parmi les interpellés ont été relâchés par la gendarmerie, au grand étonnement des populations qui se disent inquiètes de la récidive que ces derniers pourront faire l’objet.
Pour M. Koné, la meilleure façon de pérenniser les acquis de l’opération consiste, pour les populations, à dénoncer tout mouvement suspect dans le quartier pour éviter la recolonisation des sites.
Débutée le 31 janvier, l’opération «reprise en main de la ville de Bouaké» menée par la cellule anti drogue de la gendarmerie, en collaboration avec la direction régionale de la police des stupéfiants, a pris fin la semaine dernière. L’opération s’est soldée par l’interpellation à Bouaké et à Béoumi d’une cinquantaine de personnes de différentes nationalités dont trois femmes, cinq élèves et quatre militaires.
De plus, quatre fumoirs ont été détruits dans la ville de Bouaké. Près de 1,5 kg de cannabis, des boulettes d’héroïne, cinq doses de cracs, 122 joints de « Jam coco » (un laxatif) ont été saisis au cours de l’opération.
Nbf/kp
Interrogés par l’AIP sur la question, mardi, plusieurs personnes, à l’instar du couturier Kouamé Paul et de l’agent de l’Etat Koné, riverains d’un fumoir détruit à Air-France 1, ont estimé qu’il y aura un calme dans le quartier après l’arrestation des jeunes qui s’adonnaient à la drogue.
Ils ont souligné qu’avant le passage des gendarmes à la rue 22, les transactions se faisaient à « visage découvert » et il était difficile d’emprunter cette voie à une certaine heure à cause des jeunes qui fréquentaient les deux fumoirs.
Selon M. Koné, il y a eu plusieurs tentatives d’arrestation de ces jeunes qui n’ont pas abouti. Cette fois-ci, s’est-il réjoui, l’action de la gendarmerie «a véritablement porté», annonçant l’occupation de l’une des cours qui servaient de fumoir par «un honnête citoyen».
En application des procédures en vigueur, certains individus parmi les interpellés ont été relâchés par la gendarmerie, au grand étonnement des populations qui se disent inquiètes de la récidive que ces derniers pourront faire l’objet.
Pour M. Koné, la meilleure façon de pérenniser les acquis de l’opération consiste, pour les populations, à dénoncer tout mouvement suspect dans le quartier pour éviter la recolonisation des sites.
Débutée le 31 janvier, l’opération «reprise en main de la ville de Bouaké» menée par la cellule anti drogue de la gendarmerie, en collaboration avec la direction régionale de la police des stupéfiants, a pris fin la semaine dernière. L’opération s’est soldée par l’interpellation à Bouaké et à Béoumi d’une cinquantaine de personnes de différentes nationalités dont trois femmes, cinq élèves et quatre militaires.
De plus, quatre fumoirs ont été détruits dans la ville de Bouaké. Près de 1,5 kg de cannabis, des boulettes d’héroïne, cinq doses de cracs, 122 joints de « Jam coco » (un laxatif) ont été saisis au cours de l’opération.
Nbf/kp