Bouaké - Une délégation du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENENTFP) conduite par l’inspecteur général coordonnateur de l’inspection générale, Kourouma Ibrahima, a invité, jeudi, tous les acteurs de la communauté éducative de Bouaké à se mobiliser autour de l’école pour la sauver des troubles récurrents qui plombent son élan dans la région et qui risquent de compromettre l’avenir des élèves.
Lors d’une rencontre d’échange avec la communauté éducative, le coordonnateur général de l’inspection générale a invité les uns et les autres à sortir de certaines mauvaises attitudes telles que boycotter les cours de mercredi dans le primaire et empêcher les enseignants qui veulent faire cours, les grèves d’enseignants, les manifestations injustifiées d’élèves, l’agression d’enseignants par des élèves et la violence exercées par certains enseignants sur leurs collègues.
«L’heure est grave, faites une trêve à Bouaké, s’il vous plaît», a-t-il demandé, invitant les syndicats à « mettre balle à terre » et à regarder dans la même direction que le ministère.
Poursuivant, il a fait savoir que le ministre de tutelle et son cabinet n’ont pas l’intention de faire du mal aux enseignants. «C’est ce qui est bon pour la Côte d’Ivoire que nous faisons», a-t-il signifié.
M. Kourouma Ibrahima a invité les chefs de communauté, les parents d’élèves et tous les autres acteurs de la communauté éducative à s’impliquer dans la sensibilisation. «L’enseignant seul ne peut pas tout faire», a-t-il souligné, recommandant aux parents d’établir des contacts permanents avec l’école.
Le directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique de Bouaké 1, Pongatié Abraham Sanogo, a fait un état des lieux de l’école dans la région indiquant que 80 heures de cours ont été perdues au niveau du primaire et 120 heures au secondaire, du fait des arrêts de travail dûs aux grèves et troubles.
Les élèves avaient précipité leur départ en congé de Noël en suscitant un arrêt de cours forcé dans les écoles de la localité. Après cela, des semaines de cours ont été également perdues au motif de grève générale des fonctionnaires. Les dernières perturbations remontent à la veille de la fête de Saint-Valentin. Les élèves, exigeant des congés pour cette fête, ont semé des troubles dans les écoles. A cette occasion, deux enseignants blessés dont un gravement atteint à l’œil et des dégâts matériels ont été enregistrés au lycée 2, occasionnant plusieurs jours d’arrêt de cours dans cette école.
Nbf/kp
Lors d’une rencontre d’échange avec la communauté éducative, le coordonnateur général de l’inspection générale a invité les uns et les autres à sortir de certaines mauvaises attitudes telles que boycotter les cours de mercredi dans le primaire et empêcher les enseignants qui veulent faire cours, les grèves d’enseignants, les manifestations injustifiées d’élèves, l’agression d’enseignants par des élèves et la violence exercées par certains enseignants sur leurs collègues.
«L’heure est grave, faites une trêve à Bouaké, s’il vous plaît», a-t-il demandé, invitant les syndicats à « mettre balle à terre » et à regarder dans la même direction que le ministère.
Poursuivant, il a fait savoir que le ministre de tutelle et son cabinet n’ont pas l’intention de faire du mal aux enseignants. «C’est ce qui est bon pour la Côte d’Ivoire que nous faisons», a-t-il signifié.
M. Kourouma Ibrahima a invité les chefs de communauté, les parents d’élèves et tous les autres acteurs de la communauté éducative à s’impliquer dans la sensibilisation. «L’enseignant seul ne peut pas tout faire», a-t-il souligné, recommandant aux parents d’établir des contacts permanents avec l’école.
Le directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique de Bouaké 1, Pongatié Abraham Sanogo, a fait un état des lieux de l’école dans la région indiquant que 80 heures de cours ont été perdues au niveau du primaire et 120 heures au secondaire, du fait des arrêts de travail dûs aux grèves et troubles.
Les élèves avaient précipité leur départ en congé de Noël en suscitant un arrêt de cours forcé dans les écoles de la localité. Après cela, des semaines de cours ont été également perdues au motif de grève générale des fonctionnaires. Les dernières perturbations remontent à la veille de la fête de Saint-Valentin. Les élèves, exigeant des congés pour cette fête, ont semé des troubles dans les écoles. A cette occasion, deux enseignants blessés dont un gravement atteint à l’œil et des dégâts matériels ont été enregistrés au lycée 2, occasionnant plusieurs jours d’arrêt de cours dans cette école.
Nbf/kp