Abidjan - Les familles des sept femmes tuées par balles en mars 2011, en pleine crise post-électorale en Côte d'Ivoire, lors d'une manifestation demandant le départ du président d'alors Laurent Gbagbo, ont
réclamé justice vendredi lors d'une cérémonie.
"Nous, on attend la justice. Il faut que Laurent Gbagbo soit jugé et condamné. On a pardonné mais on veut la justice pour décourager tous ceux-là qui voudraient faire du mal au peuple", a déclaré à l'AFP Alassane Touré, chauffeur de 38 ans, dont la soeur Adjara, mère de trois enfants a été tuée ce
jour-là.
Laurent Gbagbo, arrêté en avril 2011 par les forces pro-Ouattara appuyées par les forces française Licorne et de l'ONU, est jugé depuis fin janvier 2016 par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye,pour son rôle présumé dans cette crise post-électorale qui a fait 3.000 morts en cinq mois dans les deux camps.
Le 3 mars 2011, plusieurs centaines de femmes s'étaient réunies dans la matinée à un rond-point du quartier d'Abobo à Abidjan demandant le départ de Laurent Gbabgo, qui refusait d'admettre sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 et de transmettre le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu
vainqueur par la communauté internationale.
Les forces fidèles à M. Gbagbo avaient ouvert le feu sur les manifestantes, tuant sept femmes. Cet épisode tragique, connu comme "la tuerie des femmes d'Abobo", avait suscité une série de condamnations internationales, à quelques jours de la célébration de la journée internationale des femmes, célébrée chaque année le 8 mars.
Le président de l'Association des parents de femmes martyres d'Abobo, Mamadou Bamba, 60 ans, a lui perdu sa fille de 17 ans. "On suit le processus à La Haye. Je sais que Dieu fera en sorte que justice soit rendue. On n'en veut à personne mais on veut la justice pour nos enfants. C'est tout", a-t-il
expliqué, après la prière en hommage aux victimes.
La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, accuse M. Gbagbo d'avoir "orchestré" une "campagne de violences contre ceux considérés comme ses opposants" pour se maintenir au pouvoir "par tous les moyens".
eak/ayv/
réclamé justice vendredi lors d'une cérémonie.
"Nous, on attend la justice. Il faut que Laurent Gbagbo soit jugé et condamné. On a pardonné mais on veut la justice pour décourager tous ceux-là qui voudraient faire du mal au peuple", a déclaré à l'AFP Alassane Touré, chauffeur de 38 ans, dont la soeur Adjara, mère de trois enfants a été tuée ce
jour-là.
Laurent Gbagbo, arrêté en avril 2011 par les forces pro-Ouattara appuyées par les forces française Licorne et de l'ONU, est jugé depuis fin janvier 2016 par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye,pour son rôle présumé dans cette crise post-électorale qui a fait 3.000 morts en cinq mois dans les deux camps.
Le 3 mars 2011, plusieurs centaines de femmes s'étaient réunies dans la matinée à un rond-point du quartier d'Abobo à Abidjan demandant le départ de Laurent Gbabgo, qui refusait d'admettre sa défaite à la présidentielle de novembre 2010 et de transmettre le pouvoir à Alassane Ouattara, reconnu
vainqueur par la communauté internationale.
Les forces fidèles à M. Gbagbo avaient ouvert le feu sur les manifestantes, tuant sept femmes. Cet épisode tragique, connu comme "la tuerie des femmes d'Abobo", avait suscité une série de condamnations internationales, à quelques jours de la célébration de la journée internationale des femmes, célébrée chaque année le 8 mars.
Le président de l'Association des parents de femmes martyres d'Abobo, Mamadou Bamba, 60 ans, a lui perdu sa fille de 17 ans. "On suit le processus à La Haye. Je sais que Dieu fera en sorte que justice soit rendue. On n'en veut à personne mais on veut la justice pour nos enfants. C'est tout", a-t-il
expliqué, après la prière en hommage aux victimes.
La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, accuse M. Gbagbo d'avoir "orchestré" une "campagne de violences contre ceux considérés comme ses opposants" pour se maintenir au pouvoir "par tous les moyens".
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