Le procès sur les disparus de l’hôtel Novotel qui se tient au tribunal de Yopougon à abidjanaise, connait un tournant décisif ce mardi 07 mars. Un des dix accusés dans l’affaire a craqué à la barre et a avoué avoir participé à l’enlèvement des personnes disparues a constaté Politikafrique.info sur place.
Landry Tapéko n’a pu se retenir. Gagné surement par le remord, il a craqué devant la cour et est passé aux aveux. « J’ai mal d’entendre tous ces morts, tout ce sang versé. Je ne dors plus, je vois des images choquantes dans mes rêves. Que ce procès s’arrête. Les blancs, c’est moi qui suis allé les chercher au Novotel pour les envoyer au palais présidentiel », a-t-il révélé à la barre les larmes aux yeux ce mardi à la grande stupéfaction de l’assistance. Un aveu qui a choqué plus d’un dans la salle d’audience au point de mettre le juge président de la Cour Mourlaye Cissoko dans une colère noire avant de suspendre momentanément la séance.
Landry Tapéko est l’un des dix accusés dans la disparition de quatre personnes qui étaient à l’hôtel Novotel d’Abidjan Plateau. Il s’agit de Stephan Frantz Di Rippel le directeur de ce complexe hôtelier, Yves Lambelin le DG de SIFCA, son assistant béninois Raoul Abéossi, et le malaisien Chelliah Pandian, DG de Sania une filiale de Sifca. Pendant la crise postélectorale ivoirienne entre 2010 et 2011, ces personnes avaient été enlevées par un commando militaire le 4 avril 2011. Elles ont été conduites au palais présidentiel d’Abidjan d’où ils sont portés disparus depuis sans trace. Toute chose que le tribunal tente d’éclaircir.
Richard Yasseu
Landry Tapéko n’a pu se retenir. Gagné surement par le remord, il a craqué devant la cour et est passé aux aveux. « J’ai mal d’entendre tous ces morts, tout ce sang versé. Je ne dors plus, je vois des images choquantes dans mes rêves. Que ce procès s’arrête. Les blancs, c’est moi qui suis allé les chercher au Novotel pour les envoyer au palais présidentiel », a-t-il révélé à la barre les larmes aux yeux ce mardi à la grande stupéfaction de l’assistance. Un aveu qui a choqué plus d’un dans la salle d’audience au point de mettre le juge président de la Cour Mourlaye Cissoko dans une colère noire avant de suspendre momentanément la séance.
Landry Tapéko est l’un des dix accusés dans la disparition de quatre personnes qui étaient à l’hôtel Novotel d’Abidjan Plateau. Il s’agit de Stephan Frantz Di Rippel le directeur de ce complexe hôtelier, Yves Lambelin le DG de SIFCA, son assistant béninois Raoul Abéossi, et le malaisien Chelliah Pandian, DG de Sania une filiale de Sifca. Pendant la crise postélectorale ivoirienne entre 2010 et 2011, ces personnes avaient été enlevées par un commando militaire le 4 avril 2011. Elles ont été conduites au palais présidentiel d’Abidjan d’où ils sont portés disparus depuis sans trace. Toute chose que le tribunal tente d’éclaircir.
Richard Yasseu