A l’interrogatoire de confrontations, mardi, l’accusé Max Landry Yoro Tapéko, en pleurs, a avoué à la barre des Assises, ‘’avoir enlevé et tué les 4 otages’’ de l’hôtel Novotel d’Abidjan.
‘’J'aimal d'entendre tous ces morts, tout ce sang versé. Je ne dors plus, je ne vois que des images choquantes dans mes rêves. Que ce procès s'arrête. Les Blancs,c'est moi qui suis allé les chercher au Novotel pour les envoyer au palais présidentiel et c'est moi qui les ai tués’’, a déclaré à la barre, l’accusé Max Landry Yoro Tapéko, à la surprise générale.
Quelques minutes auparavant, depuis son siège dans le box des accusés, Yoro Tapéko laissait paraître de grosses larmes de pleurs, pendant que le juge Mourlaye Sissoko confrontait ses co-accusés sur la mise à mort de l’opérateur économique Yves Lambelin.
Les sanglots de Yoro Tapéko attirent l’attention du juge qui l’appelle à la barre pour expliquer les raisons de ses pleurs. Contre toute attente, l’accusé, dans un excès de dépit, pris de remords, lâche ces propos, en guise de‘’confession’’.
Avant ce fait ‘’insolite’’, le président Sissoko a appelé à la barre l'accusé Don Joël qui dit avoir participé à ‘’l'enlèvement d'un seul corps d'une victime noire’’. Il ajoute avoir vu le commissaire Osée Logué à ses côtés au moment des opérations d'enlèvement.
‘’Est-ce que vous avez vu le commissaire Osée Logué achever une victime d'une balle’’, interroge le juge. ‘’Non, M. le président’’, répond l'accusé Don Joël. A sa suite, Koffi Félix Houphouët (accusé) affirme avoir vu ‘’le Commissaire Osée Logué tirer sur le Français Yves Lambelin pour l’achever’’.
Suite à des questions de la partie civile, M. Koffi finit par dire que c'est par ‘’supposition’’ qu'il a désigné le Commissaire Logué, comme étant le‘’meurtrier’’ de l’opérateur économique français.
Sur cette déclaration, le juge fait venir le Commissaire Osée Logué. ‘’Je neme reconnais pas dans les faits portés à ma charge’’, réagit-il, répondant à laquestion du juge de savoir si l'accusé reconnaît avoir tiré sur une victime otage, en la personne du Français Yves Lambelin, pour l'achever.
A la demande du Parquet général, une séance de vidéo à charge sur les faits sera projetée, jeudi, à la reprise du procès suspendue par le juge pour permettre aux parties de ‘’prendre connaissance de ces vidéos’’ avant la projection.
Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé»le 4 avril 2011, à l'hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l'opérateur économique français Yves Lambellin, ainsi que le directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l'entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.
HS/ls/APA
‘’J'aimal d'entendre tous ces morts, tout ce sang versé. Je ne dors plus, je ne vois que des images choquantes dans mes rêves. Que ce procès s'arrête. Les Blancs,c'est moi qui suis allé les chercher au Novotel pour les envoyer au palais présidentiel et c'est moi qui les ai tués’’, a déclaré à la barre, l’accusé Max Landry Yoro Tapéko, à la surprise générale.
Quelques minutes auparavant, depuis son siège dans le box des accusés, Yoro Tapéko laissait paraître de grosses larmes de pleurs, pendant que le juge Mourlaye Sissoko confrontait ses co-accusés sur la mise à mort de l’opérateur économique Yves Lambelin.
Les sanglots de Yoro Tapéko attirent l’attention du juge qui l’appelle à la barre pour expliquer les raisons de ses pleurs. Contre toute attente, l’accusé, dans un excès de dépit, pris de remords, lâche ces propos, en guise de‘’confession’’.
Avant ce fait ‘’insolite’’, le président Sissoko a appelé à la barre l'accusé Don Joël qui dit avoir participé à ‘’l'enlèvement d'un seul corps d'une victime noire’’. Il ajoute avoir vu le commissaire Osée Logué à ses côtés au moment des opérations d'enlèvement.
‘’Est-ce que vous avez vu le commissaire Osée Logué achever une victime d'une balle’’, interroge le juge. ‘’Non, M. le président’’, répond l'accusé Don Joël. A sa suite, Koffi Félix Houphouët (accusé) affirme avoir vu ‘’le Commissaire Osée Logué tirer sur le Français Yves Lambelin pour l’achever’’.
Suite à des questions de la partie civile, M. Koffi finit par dire que c'est par ‘’supposition’’ qu'il a désigné le Commissaire Logué, comme étant le‘’meurtrier’’ de l’opérateur économique français.
Sur cette déclaration, le juge fait venir le Commissaire Osée Logué. ‘’Je neme reconnais pas dans les faits portés à ma charge’’, réagit-il, répondant à laquestion du juge de savoir si l'accusé reconnaît avoir tiré sur une victime otage, en la personne du Français Yves Lambelin, pour l'achever.
A la demande du Parquet général, une séance de vidéo à charge sur les faits sera projetée, jeudi, à la reprise du procès suspendue par le juge pour permettre aux parties de ‘’prendre connaissance de ces vidéos’’ avant la projection.
Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé»le 4 avril 2011, à l'hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l'opérateur économique français Yves Lambellin, ainsi que le directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l'entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.
HS/ls/APA