Grand Lahou - Les deux matrones de Djidjikro, un village situé en bordure de la côtière situé à 20 Km de Grand Lahou (Sud, région des Grands ponts), se déclarent débordées par les nombreux cas d'accouchement pour une population estimée à 6 000 habitants.
Elles l’ont fait savoir samedi, à l'occasion d'une rencontre avec la chefferie à la résidence de l'adjoint au chef, Berté Adama.
Les deux accoucheuses traditionnelles, Beugré Aka Martine et Traoré Fatoumata, ont relevé leurs préoccupations dans le cadre de ce métier qu’elles précisent exercer par amour. Elles disent enregistrer en moyenne deux naissances par jour.
« L'achat du matériel d'accouchement est à nos propres frais. Nous travaillons alternativement car nous sommes très sollicitées. Il est difficile pour nous d'effectuer nos travaux de champ. On ne peut pas s'absenter toutes les deux... », a indiqué Beugré Martine.
« L'on nous déplace très tard dans la nuit dans des campements environnants pour des cas d'accouchement. Pour les cas compliqués, nous sollicitons des véhicules pour l'évacuation de nos patientes à Grand Lahou », a renchéri Traoré Fatoumata.
Quant à l’adjoint au chef de Djidjikro, Sidibé Lamine, il a relevé que les femmes vivant dans les zones rurales environnantes éprouvent d'énormes difficultés pour se rendre à Grand Lahou pour les consultations et les accouchements.
« A notre niveau, nos deux matrones nous donnent beaucoup de satisfaction et nous facilitent la tâche. Elles font les accouchements à domicile, sans moyen. Un centre de santé serait la bienvenue pour faciliter les consultations prénatales et permettre à nos femmes d'accoucher dans de meilleures conditions », a plaidé M. Sidibé.
rk/cmas
Elles l’ont fait savoir samedi, à l'occasion d'une rencontre avec la chefferie à la résidence de l'adjoint au chef, Berté Adama.
Les deux accoucheuses traditionnelles, Beugré Aka Martine et Traoré Fatoumata, ont relevé leurs préoccupations dans le cadre de ce métier qu’elles précisent exercer par amour. Elles disent enregistrer en moyenne deux naissances par jour.
« L'achat du matériel d'accouchement est à nos propres frais. Nous travaillons alternativement car nous sommes très sollicitées. Il est difficile pour nous d'effectuer nos travaux de champ. On ne peut pas s'absenter toutes les deux... », a indiqué Beugré Martine.
« L'on nous déplace très tard dans la nuit dans des campements environnants pour des cas d'accouchement. Pour les cas compliqués, nous sollicitons des véhicules pour l'évacuation de nos patientes à Grand Lahou », a renchéri Traoré Fatoumata.
Quant à l’adjoint au chef de Djidjikro, Sidibé Lamine, il a relevé que les femmes vivant dans les zones rurales environnantes éprouvent d'énormes difficultés pour se rendre à Grand Lahou pour les consultations et les accouchements.
« A notre niveau, nos deux matrones nous donnent beaucoup de satisfaction et nous facilitent la tâche. Elles font les accouchements à domicile, sans moyen. Un centre de santé serait la bienvenue pour faciliter les consultations prénatales et permettre à nos femmes d'accoucher dans de meilleures conditions », a plaidé M. Sidibé.
rk/cmas