Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’ancien Vice-Président Associé du Fonds international de Développement agricole Kevin Cleaver a indiqué, lundi, à Abidjan que 25% du Produit intérieur brut (PIB) du continent africain proviennent de l’agriculture, soulignant que 70% de pauvres vivent en zone rurale et 19% sont sous alimentés.
Il a fait cette déclaration à la 5è édition du Forum des marchés émergents sur l’Afrique qui s’est achevée, lundi, à Abidjan, autour du thème, ‘’l’Afrique dans 40 ans’’. Se prononçant lors du panel sur le thème «transformer l’Afrique rurale, création d’emplois», Kevin Cleaver a fait l’état des lieux de la transformation agricole en Afrique, tout en proposant des solutions.
« Le continent africain présente des opportunités avec des terres fertiles, de l’eau en abondance dont 25% du PIB du continent Africain proviennent de l’agriculture, 28 % de l’agrobusiness » a expliqué M. Cleaver, mentionnant que « 70% de pauvres vivent en zone rurale et 19% sont sous alimentés. 60% des emplois proviennent de l’agriculture ». Malgré ces performances, a-t-il regretté « les rendements de l’Afrique sont en dessous de la moyenne mondiale ».
La croissance du PIB agricole du continent de 2011 à 2015 a été de 2,5% par an. Celle-ci, soutient M. Cleaver , est loin de la moyenne mondiale. L’Inde et le Mexique considérés comme les piliers de l’agriculture mondiale sont à 2,8%.
L’ancien vice-président associé du Fonds national de développement a identifié comme handicape de l’agriculture africaine, « la faible utilisation de l’engrais (seulement 3%), le coût de l’irrigation par hectare très élevé, le coût élevé du transport et les changements climatiques qui vont avoir un impact désastreux pour l’Afrique ».
En « Afrique on met vingt fois plus de temps à exporter que dans les pays de l’OCDE, il y a un faible investissement public dans le domaine du privé », a-t-il encore déploré.
Cette réalité est étayée par l’ancien premier ministre de la Guinée, Cellou Dalein Diallo, qui a rappelé que la Guinée avant l’indépendance était le premier exportateur de la banane du continent. Aujourd’hui la Guinée avec « ses cinq millions de terres cultivables et une pluviométrie abondante près de 400 milliards de m3 est à la traîne avec seulement 68 000 hectares de terres aménagées sur les ressources disponibles » a expliqué M. Cellou.
Pour atteindre les objectifs du millénaire, l’Afrique doit favoriser et accentuer le partenariat public-privé. A ce propos, l’on cite les exemples de l’Île Maurice, du Botswana, du Rwanda, de l’Afrique du Sud et du Maroc considérés comme les pays les plus performants de l’Afrique.
MC/ls/APA
Il a fait cette déclaration à la 5è édition du Forum des marchés émergents sur l’Afrique qui s’est achevée, lundi, à Abidjan, autour du thème, ‘’l’Afrique dans 40 ans’’. Se prononçant lors du panel sur le thème «transformer l’Afrique rurale, création d’emplois», Kevin Cleaver a fait l’état des lieux de la transformation agricole en Afrique, tout en proposant des solutions.
« Le continent africain présente des opportunités avec des terres fertiles, de l’eau en abondance dont 25% du PIB du continent Africain proviennent de l’agriculture, 28 % de l’agrobusiness » a expliqué M. Cleaver, mentionnant que « 70% de pauvres vivent en zone rurale et 19% sont sous alimentés. 60% des emplois proviennent de l’agriculture ». Malgré ces performances, a-t-il regretté « les rendements de l’Afrique sont en dessous de la moyenne mondiale ».
La croissance du PIB agricole du continent de 2011 à 2015 a été de 2,5% par an. Celle-ci, soutient M. Cleaver , est loin de la moyenne mondiale. L’Inde et le Mexique considérés comme les piliers de l’agriculture mondiale sont à 2,8%.
L’ancien vice-président associé du Fonds national de développement a identifié comme handicape de l’agriculture africaine, « la faible utilisation de l’engrais (seulement 3%), le coût de l’irrigation par hectare très élevé, le coût élevé du transport et les changements climatiques qui vont avoir un impact désastreux pour l’Afrique ».
En « Afrique on met vingt fois plus de temps à exporter que dans les pays de l’OCDE, il y a un faible investissement public dans le domaine du privé », a-t-il encore déploré.
Cette réalité est étayée par l’ancien premier ministre de la Guinée, Cellou Dalein Diallo, qui a rappelé que la Guinée avant l’indépendance était le premier exportateur de la banane du continent. Aujourd’hui la Guinée avec « ses cinq millions de terres cultivables et une pluviométrie abondante près de 400 milliards de m3 est à la traîne avec seulement 68 000 hectares de terres aménagées sur les ressources disponibles » a expliqué M. Cellou.
Pour atteindre les objectifs du millénaire, l’Afrique doit favoriser et accentuer le partenariat public-privé. A ce propos, l’on cite les exemples de l’Île Maurice, du Botswana, du Rwanda, de l’Afrique du Sud et du Maroc considérés comme les pays les plus performants de l’Afrique.
MC/ls/APA