Le Parquet général a requis, mardi, devant la Cour d’Assises d’Abidjan, ’’la prison à vie’’ contre Simone Gbagbo reconnue ’’coupable’’ des faits de crimes contre l’humanité et crimes de guerre lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
Au terme d’un long réquisitoire qui a duré près de deux heures, le Procureur général Aly Yéo a déclaré l’ex-première Dame ivoirienne, Simone Gbagbo, ’’coupable’’ des infractions de crimes contre l’humanité et crimes de guerre pendant la crise postélectorale.
Par conséquent, il requiert ’’la prison à vie’’ contre Mme Gbagbo, déjà condamnée à une peine de 20 ans de prison ferme, en 2015, pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat. ’’La loi ne vous demande pas de lui accorder des circonstances atténuantes’’, a rappelé M. Yéo à la Cour.
Dans son réquisitoire, le Procureur général a indiqué que Mme Gbagbo avait des liens avec le Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS, unité d’intervention) qui a perpétré des ’’exactions’’ sur des populations civiles.
Selon lui, les miliciens recevraient des ’’subsides’’ et autres ’’ moyens financiers’’ de la présidence de la République où l’accusée exerçait une ’’autorité’’.
’’Pendant la crise, il a été démontré que plusieurs actes ont été commis par des forces sous le contrôle et l’autorité de Simone. Elle aurait dû y mettre fin mais elle ne l’a pas fait ’’, a expliqué Aly Yéo. Le verdict est attendu dans les prochaines heures.
HS/ls/APA
Au terme d’un long réquisitoire qui a duré près de deux heures, le Procureur général Aly Yéo a déclaré l’ex-première Dame ivoirienne, Simone Gbagbo, ’’coupable’’ des infractions de crimes contre l’humanité et crimes de guerre pendant la crise postélectorale.
Par conséquent, il requiert ’’la prison à vie’’ contre Mme Gbagbo, déjà condamnée à une peine de 20 ans de prison ferme, en 2015, pour des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat. ’’La loi ne vous demande pas de lui accorder des circonstances atténuantes’’, a rappelé M. Yéo à la Cour.
Dans son réquisitoire, le Procureur général a indiqué que Mme Gbagbo avait des liens avec le Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS, unité d’intervention) qui a perpétré des ’’exactions’’ sur des populations civiles.
Selon lui, les miliciens recevraient des ’’subsides’’ et autres ’’ moyens financiers’’ de la présidence de la République où l’accusée exerçait une ’’autorité’’.
’’Pendant la crise, il a été démontré que plusieurs actes ont été commis par des forces sous le contrôle et l’autorité de Simone. Elle aurait dû y mettre fin mais elle ne l’a pas fait ’’, a expliqué Aly Yéo. Le verdict est attendu dans les prochaines heures.
HS/ls/APA