Abidjan (Côte d’Ivoire) - Les dépositions des témoins et les confrontations se poursuivent devant la Cour d'Assises où le journaliste français Michel Scott a témoigné, mardi, n’avoir ‘’rien vu’’ lors de l’enlèvement, le 4 avril 2011, de quatre otages à l’hôtel Novotel d’Abidjan où il séjournait.
Michel Scott (49 ans), journaliste, témoin à charge a relaté devant la Cour qu’il a été ‘’mandaté le 3 avril 2011 à Abidjan pour une mission de reportage’’ pour le compte de la chaîne de télévision française TF1.
‘’Nous nous sommes retrouvés au Novotel pour retrouver des confrères de France 2 qui y étaient déjà’’, poursuit le journaliste, expliquant que le 4 avril 2011, ‘’entre 15 heures et 15 heures 30, je reçois, depuis ma chambre du 8è étage, l'alerte donnée par mes collègues de France 2 selon laquelle un groupe armé se dirigeait vers le Novotel’’.
Selon M. Scott, c’est après l'enlèvement des otages, qu’il a appelé la Force Licorne et le Quai d'Orsay (ndlr : ministère français des Affaires étrangères). ‘’Aviez-vous aperçu les ravisseurs au Novotel au moment des faits ?’’, interroge le juge-président Mourlaye Cissoko.
‘’Non, je n'ai rien vu, à aucun moment’’, répond le témoin, rappelant qu'il sait seulement qu'Yves Lambelin lui a accordé une interview autour de 10 heures à l'hôtel Novotel.
‘’Est-ce que l'armée française a réagi quand vous avez appelé la Force Licorne ?’’ , interroge Me Mathurin Djirabou de la Défense. Le journaliste réplique pour dire que l'armée n’a réagi que ‘’trois jours après l'événement’’, soutenant, cependant, qu'il y a eu ‘’des bombardements des hélicoptères’’ dans les environs du Novotel.
Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé» le 4 avril 2011, à l'hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l'opérateur économique français Yves Lambelin, ainsi que le directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l'entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.
HS/ls/APA
Michel Scott (49 ans), journaliste, témoin à charge a relaté devant la Cour qu’il a été ‘’mandaté le 3 avril 2011 à Abidjan pour une mission de reportage’’ pour le compte de la chaîne de télévision française TF1.
‘’Nous nous sommes retrouvés au Novotel pour retrouver des confrères de France 2 qui y étaient déjà’’, poursuit le journaliste, expliquant que le 4 avril 2011, ‘’entre 15 heures et 15 heures 30, je reçois, depuis ma chambre du 8è étage, l'alerte donnée par mes collègues de France 2 selon laquelle un groupe armé se dirigeait vers le Novotel’’.
Selon M. Scott, c’est après l'enlèvement des otages, qu’il a appelé la Force Licorne et le Quai d'Orsay (ndlr : ministère français des Affaires étrangères). ‘’Aviez-vous aperçu les ravisseurs au Novotel au moment des faits ?’’, interroge le juge-président Mourlaye Cissoko.
‘’Non, je n'ai rien vu, à aucun moment’’, répond le témoin, rappelant qu'il sait seulement qu'Yves Lambelin lui a accordé une interview autour de 10 heures à l'hôtel Novotel.
‘’Est-ce que l'armée française a réagi quand vous avez appelé la Force Licorne ?’’ , interroge Me Mathurin Djirabou de la Défense. Le journaliste réplique pour dire que l'armée n’a réagi que ‘’trois jours après l'événement’’, soutenant, cependant, qu'il y a eu ‘’des bombardements des hélicoptères’’ dans les environs du Novotel.
Huit militaires dont le général Dogbo Blé, ex-commandant de la Garde républicaine et deux civils sont poursuivis en assises, pour avoir non seulement «enlevé» le 4 avril 2011, à l'hôtel Novotel au Plateau, mais aussi «séquestré et assassiné», l'opérateur économique français Yves Lambelin, ainsi que le directeur de l'hôtel Novotel d'Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l'entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.
HS/ls/APA