Au lendemain de l’acquittement de Simone Gbagbo de « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre », la polémique enfle en Côte d’Ivoire avec notamment des ONG qui dénoncent un « procès entaché d’irrégularités ».
La polémique enfle en Côte d’Ivoire au lendemain de l’acquittement de Simone Gbagbo de « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre », avec notamment des ONG qui dénoncent.
Mardi 28 mars 2017, la cour d’assises d’Abidjan a acquitté l’ex-Première dame Simone Gbagbo des chefs de « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre » lors de la crise post-électorale de 2010-2011. Ce qui n’a pas été du goût des défenseurs des Droits de l’homme qui dénoncent un procès « entaché d’irrégularités ». Selon Issiaka Diaby, président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire, « c’est une prime supplémentaire à l’impunité. Cet acte grave fait de nous de potentielles victimes de demain(...). Les parents des victimes attendaient cette condamnation pour faire le deuil de leurs proches disparus ou assassinés »