Le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a présidé ce mardi 25 avril 2017, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, la cérémonie d’ouverture de la 95ème session ordinaire de l’Organisation Internationale du Cacao (ICCO).
Lors de son allocution, Souleymane Diarrassouba est revenu sur la pertinence de la proposition de la Côte d’Ivoire d’accueillir le siège de l’ICCO à Abidjan. « En vérité, si cette demande visait à rapprocher l’organisation des producteurs, elle traduisait également et surtout l’engagement de l’Etat ivoirien à assumer les responsabilités qui étaient les siennes au moment où notre organisation faisait face au défi du paiement de loyers de plus en plus élevés à Londres ».
Selon le Ministre ivoirien du Commerce, l’Etat de Côte d’Ivoire, pour donner forme à cet engagement, a décaissé d’importantes ressources pour faciliter d’une part, la réhabilitation du siège provisoire « inauguré ce matin » et, d’autre part, le transfert effectif des équipes techniques, des équipements et des effets personnels à Abidjan.
Il a en outre souligné que loin de sonner la fin des engagements des pays membres, l’installation de l’ICCO à Abidjan, dans un contexte où l’économie cacaoyère appelle des réformes innovantes et courageuses, ouvre de nouvelles perspectives, elles-mêmes déclinées des défis importants qu’il revient à tous de traiter dans la solidarité et l’intérêt bien compris des parties.
« La présente session s’ouvre en conséquence sur des problématiques essentielles articulées, entre autres, autour du vieillissement et des maladies des vergers de cacaoyer, de la question de la transformation du cacao, du prix rémunérateur pour le producteur et le consommateur, des cours erratiques du cacao sur le marché international. »
Pour Souleymane Diarrassouba, Il s’agit de traiter des questions qui impactent fondamentalement la durabilité de l’économie cacaoyère, car, s’interrogera-t- il, « comment construire et consolider cette économie si aucun engagement n’est mis en œuvre pour pérenniser les vocations culturales au profit de cette spéculation, quand des produits comme la noix de cajou et le café sont actuellement plus rémunérateurs ? Comment construire une économie cacaoyère efficace et durable si notre organisation n’active pas des mécanismes adaptés et innovants d’accompagnement des processus de transformation et de promotion de la consommation, vecteurs inaliénables de plus-value ? »
L’émissaire du gouvernement ivoirien à cette cérémonie d’ouverture, a par ailleurs exposé les mesures initiées par la Côte d’Ivoire, à l’instar de nombreux pays producteurs qui ont intégré ces enjeux. Ce sont entre autres:
- la réforme de la filière cacao, avec l’instauration d’un système de stabilisation des prix visant à amortir la volatilité des cours mondiaux et à garantir un prix rémunérateur aux producteurs représentant 60% du prix CAF ;
- le relèvement du niveau de la transformation locale des fèves de cacao, en passant de 31% de la production nationale (actuellement) à 50% d’ici à quelques années ;
- l’institution et la mise en œuvre en cours du « Label Chocolat Ivoire » dont l’objectif est de labéliser les denrées alimentaires fabriquées à partir du cacao ivoirien et de ses dérivés.
Face à ces défis le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, a invité les pays membres de l’Icco à harmoniser leurs politiques et stratégies, à mutualiser leurs expériences et acquis et à faire converger leurs actions et mesures à mettre en œuvre, afin de donner un sens à leurs engagements respectifs. « Le contexte actuel et les nouveaux enjeux d’une économie cacaoyère durable appellent plus que jamais la solidarité des membres et le leadership de notre Organisation. Je reste convaincu que les conclusions des travaux de cette session feront droit à ces attentes ». a conclu le Ministre Souleymane Diarrassouba.
YES
Lors de son allocution, Souleymane Diarrassouba est revenu sur la pertinence de la proposition de la Côte d’Ivoire d’accueillir le siège de l’ICCO à Abidjan. « En vérité, si cette demande visait à rapprocher l’organisation des producteurs, elle traduisait également et surtout l’engagement de l’Etat ivoirien à assumer les responsabilités qui étaient les siennes au moment où notre organisation faisait face au défi du paiement de loyers de plus en plus élevés à Londres ».
Selon le Ministre ivoirien du Commerce, l’Etat de Côte d’Ivoire, pour donner forme à cet engagement, a décaissé d’importantes ressources pour faciliter d’une part, la réhabilitation du siège provisoire « inauguré ce matin » et, d’autre part, le transfert effectif des équipes techniques, des équipements et des effets personnels à Abidjan.
Il a en outre souligné que loin de sonner la fin des engagements des pays membres, l’installation de l’ICCO à Abidjan, dans un contexte où l’économie cacaoyère appelle des réformes innovantes et courageuses, ouvre de nouvelles perspectives, elles-mêmes déclinées des défis importants qu’il revient à tous de traiter dans la solidarité et l’intérêt bien compris des parties.
« La présente session s’ouvre en conséquence sur des problématiques essentielles articulées, entre autres, autour du vieillissement et des maladies des vergers de cacaoyer, de la question de la transformation du cacao, du prix rémunérateur pour le producteur et le consommateur, des cours erratiques du cacao sur le marché international. »
Pour Souleymane Diarrassouba, Il s’agit de traiter des questions qui impactent fondamentalement la durabilité de l’économie cacaoyère, car, s’interrogera-t- il, « comment construire et consolider cette économie si aucun engagement n’est mis en œuvre pour pérenniser les vocations culturales au profit de cette spéculation, quand des produits comme la noix de cajou et le café sont actuellement plus rémunérateurs ? Comment construire une économie cacaoyère efficace et durable si notre organisation n’active pas des mécanismes adaptés et innovants d’accompagnement des processus de transformation et de promotion de la consommation, vecteurs inaliénables de plus-value ? »
L’émissaire du gouvernement ivoirien à cette cérémonie d’ouverture, a par ailleurs exposé les mesures initiées par la Côte d’Ivoire, à l’instar de nombreux pays producteurs qui ont intégré ces enjeux. Ce sont entre autres:
- la réforme de la filière cacao, avec l’instauration d’un système de stabilisation des prix visant à amortir la volatilité des cours mondiaux et à garantir un prix rémunérateur aux producteurs représentant 60% du prix CAF ;
- le relèvement du niveau de la transformation locale des fèves de cacao, en passant de 31% de la production nationale (actuellement) à 50% d’ici à quelques années ;
- l’institution et la mise en œuvre en cours du « Label Chocolat Ivoire » dont l’objectif est de labéliser les denrées alimentaires fabriquées à partir du cacao ivoirien et de ses dérivés.
Face à ces défis le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, a invité les pays membres de l’Icco à harmoniser leurs politiques et stratégies, à mutualiser leurs expériences et acquis et à faire converger leurs actions et mesures à mettre en œuvre, afin de donner un sens à leurs engagements respectifs. « Le contexte actuel et les nouveaux enjeux d’une économie cacaoyère durable appellent plus que jamais la solidarité des membres et le leadership de notre Organisation. Je reste convaincu que les conclusions des travaux de cette session feront droit à ces attentes ». a conclu le Ministre Souleymane Diarrassouba.
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