Adiaké (Côte d’Ivoire) - La dixième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) s’est achevée dans la nuit de dimanche à lundi dans une ‘’ambiance électrique’’ à la Place Alassane Ouattara d’Adiaké, ville située à 95 km au Sud-Est d’Abidjan.
Au passage de chaque artiste invité sur la scène de ce concert de clôture délocalisé à Adiaké, des milliers de mélomanes qui ont effectué le déplacement déliraient. De DJ Léo au Ghanéen Bisa K Dei en passant par le groupe Révolution et Singuila, les spectateurs ont vibré au son de la musique dans un décor féerique.
Dans un style propre à lui, le Ghanéen Bisa K Dei qui allie les langues anglaise et ashanti dans ses chansons, fait monter le mercure d’un cran à sa montée sur le podium aux environs de 2h00, heure locale et Gmt. Il conquit le public ivoirien qui reprend en chœur ses chansons, brisant ainsi la ‘’barrière linguistique’’.
Comme la veille à Anoumabo avec Black M. et Tiken Jah, la sécurité a eu du mal à contenir la joie des festivaliers qui voulaient à tout prix toucher leurs fans sur scène. Finalement, le dispositif sécuritaire mis en place a permis de ‘’maîtriser’’ la situation.
Le FEMUA sur lequel planait une incertitude pour son avenir après la mort de Papa Wemba l’année dernière, a finalement tenu toutes les promesses au cours de cette dixième édition avec une affluence record. Plus de 40 000 spectateurs dénombrés lors de chaque grand concert.
Placé sous le thème ‘’l’Afrique face aux défis du réchauffement climatique’’, le FEMUA 10 a été meublé par des activités sportives, des campagnes de sensibilisation, une séance de reboisement et des concerts géants.
Pour le volet social de cette édition 2017 du Festival, les travaux de construction de deux écoles à Odienné (Nord-ouest) et à Gagnoa (Centre-Ouest) ont été lancés symboliquement le mardi 25 avril à l’ouverture officielle de l’événement. Quant à la localité de Loulo (Nord du pays à la frontière ivoiro-malienne), elle va accueillir un centre de santé et un logement social.
La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Gueorguieva Bokova a été la marraine de cette édition du FEMUA.
Projet immense et évolutif, le FEMUA a vu le jour en 2008 à l’initiative de Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System. Cet événement à caractères social et culturel a été créé pour permettre aux populations les plus démunies et qui n’ont souvent pas les moyens de s’offrir un ticket de concert, de réaliser leurs rêves en recevant sur une même scène dans leur environnement, les plus grosses stars de la planète.
Le FEMUA qui se définit comme un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne, se tient tous les ans dans une ville cosmopolite. Sa programmation artistique symbolise l’intégration. C’est également le témoignage d’une reconnaissance au village Anoumabo (commune de Marcory au Sud d’Abidjan) qui a vu naître les membres du groupe Magic System et de permettre à travers ce festival de poser des actions sociales au profit des populations ivoiriennes et africaines.
En outre, le FEMUA est un facteur de développement par ses actions sociales. Ainsi donc depuis sa création à ce jour, il compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs écoles primaires et maternelles offertes à l’Etat de Côte d’Ivoire.
LS
Au passage de chaque artiste invité sur la scène de ce concert de clôture délocalisé à Adiaké, des milliers de mélomanes qui ont effectué le déplacement déliraient. De DJ Léo au Ghanéen Bisa K Dei en passant par le groupe Révolution et Singuila, les spectateurs ont vibré au son de la musique dans un décor féerique.
Dans un style propre à lui, le Ghanéen Bisa K Dei qui allie les langues anglaise et ashanti dans ses chansons, fait monter le mercure d’un cran à sa montée sur le podium aux environs de 2h00, heure locale et Gmt. Il conquit le public ivoirien qui reprend en chœur ses chansons, brisant ainsi la ‘’barrière linguistique’’.
Comme la veille à Anoumabo avec Black M. et Tiken Jah, la sécurité a eu du mal à contenir la joie des festivaliers qui voulaient à tout prix toucher leurs fans sur scène. Finalement, le dispositif sécuritaire mis en place a permis de ‘’maîtriser’’ la situation.
Le FEMUA sur lequel planait une incertitude pour son avenir après la mort de Papa Wemba l’année dernière, a finalement tenu toutes les promesses au cours de cette dixième édition avec une affluence record. Plus de 40 000 spectateurs dénombrés lors de chaque grand concert.
Placé sous le thème ‘’l’Afrique face aux défis du réchauffement climatique’’, le FEMUA 10 a été meublé par des activités sportives, des campagnes de sensibilisation, une séance de reboisement et des concerts géants.
Pour le volet social de cette édition 2017 du Festival, les travaux de construction de deux écoles à Odienné (Nord-ouest) et à Gagnoa (Centre-Ouest) ont été lancés symboliquement le mardi 25 avril à l’ouverture officielle de l’événement. Quant à la localité de Loulo (Nord du pays à la frontière ivoiro-malienne), elle va accueillir un centre de santé et un logement social.
La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Gueorguieva Bokova a été la marraine de cette édition du FEMUA.
Projet immense et évolutif, le FEMUA a vu le jour en 2008 à l’initiative de Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System. Cet événement à caractères social et culturel a été créé pour permettre aux populations les plus démunies et qui n’ont souvent pas les moyens de s’offrir un ticket de concert, de réaliser leurs rêves en recevant sur une même scène dans leur environnement, les plus grosses stars de la planète.
Le FEMUA qui se définit comme un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne, se tient tous les ans dans une ville cosmopolite. Sa programmation artistique symbolise l’intégration. C’est également le témoignage d’une reconnaissance au village Anoumabo (commune de Marcory au Sud d’Abidjan) qui a vu naître les membres du groupe Magic System et de permettre à travers ce festival de poser des actions sociales au profit des populations ivoiriennes et africaines.
En outre, le FEMUA est un facteur de développement par ses actions sociales. Ainsi donc depuis sa création à ce jour, il compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs écoles primaires et maternelles offertes à l’Etat de Côte d’Ivoire.
LS