San Pedro, 14 mai (AIP) - Une délégation de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI), venue rencontrer les syndicats de base de San Pedro, a tenu un point de presse au cours duquel elle a accusé l’inspection du travail de San Pedro de laxisme et de ne pas suffisamment protéger les travailleurs, des accusations réfutées vendredi par le mis en cause.
Se présentant comme le Secrétaire national à la communication et au NTIC de la FESACI, Soumahoro Vassiriki, Coordonnateur des syndicats de base de la FESACI pour l’organisation du congrès unitaire, a expliqué que les travailleurs se plaignent depuis quelques temps à San Pedro de subir des licenciements abusifs, « mêmes de travailleurs protégés » sans qu’ils ne soient convenablement défendus par l’inspection du travail, dirigée par le Directeur régional, Adou Assi Eloi.
Selon le conférencier, il y a au niveau de San Pedro comme « une spécialisation dans le licenciement des travailleurs protégés par la loi, (…) alors que l’inspection du travail est là pour protéger le travailleur et faire respecter la loi ». La FESACI va, selon Vassiriki, « écrire au gouvernement pour dénoncer ces pratiques de San Pedro».
De mai 2016 à avril 2017, selon des statistiques officiels, donnés par le préfet de région à la fête du 1er mai, il y a eu dans la région de San Pedro 615 travailleurs mis en chômage technique dans 32 entreprises, et 703 autres objets de licenciements collectifs économiques dans 18 entreprises, quand 47 travailleurs protégés étaient licenciés.
Selon le Directeur régional du travail, Adou Assi Eloi, ces licenciements ne sont pas l’expression de laxisme de la part de l’inspection du travail, mais des cas de licenciements collectifs pour motifs économiques, et pour lesquels « souvent il y a des travailleurs protégés là-dedans, notamment les délégués ». Dans ces cas, a-t-il précisé, l’inspection ne peut rien, l’employeur étant dans son droit.
Selon Adou Assi, ce nombre important de licenciés dont des travailleurs protégés à San Pedro, s’explique par la situation de la SIPEF-CI qui a du faire deux licenciements collectifs, dont le premier en 2015 concernait plus de 200 travailleurs et le second en 2016 visait également plus de 200 autres travailleurs de cette entreprise de palmier à huile.
Le Directeur régional du travail a souligné que l’inspection du travail de San Pedro a toujours travaillé à protéger les travailleurs autant qu’à permettre aux entreprises de bien fonctionner pour ne pas fermer, aidant ainsi à régler les conflits. Ainsi note-t-on, sur 527 dossiers reçus officiellement en 2016 à l’inspection du travail, 432 ont pu y être réglés et 85 transmis au tribunal de Sassandra.
Selon l’administrateur en chef du travail, le malentendu avec les syndicats vient du fait que beaucoup de syndicalistes ne connaissent pas la loi du travail.
(AIP)
jmk/kam
Se présentant comme le Secrétaire national à la communication et au NTIC de la FESACI, Soumahoro Vassiriki, Coordonnateur des syndicats de base de la FESACI pour l’organisation du congrès unitaire, a expliqué que les travailleurs se plaignent depuis quelques temps à San Pedro de subir des licenciements abusifs, « mêmes de travailleurs protégés » sans qu’ils ne soient convenablement défendus par l’inspection du travail, dirigée par le Directeur régional, Adou Assi Eloi.
Selon le conférencier, il y a au niveau de San Pedro comme « une spécialisation dans le licenciement des travailleurs protégés par la loi, (…) alors que l’inspection du travail est là pour protéger le travailleur et faire respecter la loi ». La FESACI va, selon Vassiriki, « écrire au gouvernement pour dénoncer ces pratiques de San Pedro».
De mai 2016 à avril 2017, selon des statistiques officiels, donnés par le préfet de région à la fête du 1er mai, il y a eu dans la région de San Pedro 615 travailleurs mis en chômage technique dans 32 entreprises, et 703 autres objets de licenciements collectifs économiques dans 18 entreprises, quand 47 travailleurs protégés étaient licenciés.
Selon le Directeur régional du travail, Adou Assi Eloi, ces licenciements ne sont pas l’expression de laxisme de la part de l’inspection du travail, mais des cas de licenciements collectifs pour motifs économiques, et pour lesquels « souvent il y a des travailleurs protégés là-dedans, notamment les délégués ». Dans ces cas, a-t-il précisé, l’inspection ne peut rien, l’employeur étant dans son droit.
Selon Adou Assi, ce nombre important de licenciés dont des travailleurs protégés à San Pedro, s’explique par la situation de la SIPEF-CI qui a du faire deux licenciements collectifs, dont le premier en 2015 concernait plus de 200 travailleurs et le second en 2016 visait également plus de 200 autres travailleurs de cette entreprise de palmier à huile.
Le Directeur régional du travail a souligné que l’inspection du travail de San Pedro a toujours travaillé à protéger les travailleurs autant qu’à permettre aux entreprises de bien fonctionner pour ne pas fermer, aidant ainsi à régler les conflits. Ainsi note-t-on, sur 527 dossiers reçus officiellement en 2016 à l’inspection du travail, 432 ont pu y être réglés et 85 transmis au tribunal de Sassandra.
Selon l’administrateur en chef du travail, le malentendu avec les syndicats vient du fait que beaucoup de syndicalistes ne connaissent pas la loi du travail.
(AIP)
jmk/kam