La présidente du tribunal correctionnel d’Abidjan, la juge Abané N'cho a renvoyé au 26 mai, le procès de l’ex-ministre Dano Djédjé, Nestor Dahi et Justin Koua, trois cadres du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), poursuivis pour "troubles à l’ordre public", afin de permettre aux parties "de mieux se préparer", a constaté vendredi un journaliste de ALERTE INFO.
"La cour a décidé, à la demande du procureur, de renvoyer le procès au 26 mai afin de permettre aux parties de "mieux se préparer", a déclaré la juge Abané
Selon l’un des avocats de la défense, Me Rodrigue Dadjé, ce renvoi est une "preuve de l’abus caractériel dans la procédure".
"Le procureur programme une audience que lorsqu’il s’estime prêt. Pourquoi programme-t-il cette audience alors qu’il ne l’est pas ?", s’est interrogé Me Dadjé.
Pour lui, "ces personnes ont été arrêtées, pas parce qu’elles ont commis des infractions, mais parce qu’elles sont des opposants politiques", dénonçant "une justice à deux vitesses" et à la "solde du pouvoir".
Justin Koua et Nestor Dahi sont incarcérés depuis deux ans respectivement à Dimbokro (Centre) et à Katiola (Centre nord), "pour troubles à l’ordre public".
L’ancien ministre Dano Djédjé, bénéficie quant à lui, d’une liberté provisoire depuis le 27 décembre 2015, après sept mois de détention à Toumodi (centre).
YAR
"La cour a décidé, à la demande du procureur, de renvoyer le procès au 26 mai afin de permettre aux parties de "mieux se préparer", a déclaré la juge Abané
Selon l’un des avocats de la défense, Me Rodrigue Dadjé, ce renvoi est une "preuve de l’abus caractériel dans la procédure".
"Le procureur programme une audience que lorsqu’il s’estime prêt. Pourquoi programme-t-il cette audience alors qu’il ne l’est pas ?", s’est interrogé Me Dadjé.
Pour lui, "ces personnes ont été arrêtées, pas parce qu’elles ont commis des infractions, mais parce qu’elles sont des opposants politiques", dénonçant "une justice à deux vitesses" et à la "solde du pouvoir".
Justin Koua et Nestor Dahi sont incarcérés depuis deux ans respectivement à Dimbokro (Centre) et à Katiola (Centre nord), "pour troubles à l’ordre public".
L’ancien ministre Dano Djédjé, bénéficie quant à lui, d’une liberté provisoire depuis le 27 décembre 2015, après sept mois de détention à Toumodi (centre).
YAR