Le tribunal d’Abidjan a condamné vendredi à 30 mois de prison, trois cadres du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo dont deux sont incarcérés depuis deux ans, a rapporté un journaliste de l’AFP.
Le tribunal déclare les prévenus "Sébastien Dano Djedjé (ex-ministre), Justin Koua (responsable de la jeunesse du parti pro-Gbagbo) et Nestor Dali (son adjoint) coupables pour discrédit sur une décision de justice et atteinte à l’ordre public", a annoncé la juge Blanche Abané, au terme de quatre heures d’audience.
Le procureur avait requis 36 mois de prison et 100.000 francs CFA (152 euros) d’amende contre ces trois personnes poursuivies pour "discrédit sur unedécision de justice, violence et voies de faits sur les forces de l’ordre,rébellion et atteinte à l’ordre public".
"C’est une mauvaise décision, c’est un décision politique car les
infractions n’ont jamais existé", a réagi Me Ange Rodrigue Dadjé, l’un desavocats de la défense, promettant de faire appel.
Ces cadres avaient été arrêtés le 4 mai 2015, après avoir participé quelques jours auparavant à une réunion de "frondeurs" ayant désigné M. Gbagbo "président" du Front populaire ivoirien (FPI), une démarche jugée sans "aucune valeur" par la direction de ce parti.
Sébastien Dano Djedjé a bénéficié en décembre 2015 d’une mesure de liberté provisoire après sept mois de détention.
Le FPI créé par Laurent Gbagbo traverse une crise qui oppose deux camps rivaux. Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du parti, est contesté par
le camp rival d’Aboudramane Sangaré un proche de Gbagbo, présenté comme le
"gardien du temple".
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la
Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis
lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts
en Côte d’Ivoire.
ck/jh
Le tribunal déclare les prévenus "Sébastien Dano Djedjé (ex-ministre), Justin Koua (responsable de la jeunesse du parti pro-Gbagbo) et Nestor Dali (son adjoint) coupables pour discrédit sur une décision de justice et atteinte à l’ordre public", a annoncé la juge Blanche Abané, au terme de quatre heures d’audience.
Le procureur avait requis 36 mois de prison et 100.000 francs CFA (152 euros) d’amende contre ces trois personnes poursuivies pour "discrédit sur unedécision de justice, violence et voies de faits sur les forces de l’ordre,rébellion et atteinte à l’ordre public".
"C’est une mauvaise décision, c’est un décision politique car les
infractions n’ont jamais existé", a réagi Me Ange Rodrigue Dadjé, l’un desavocats de la défense, promettant de faire appel.
Ces cadres avaient été arrêtés le 4 mai 2015, après avoir participé quelques jours auparavant à une réunion de "frondeurs" ayant désigné M. Gbagbo "président" du Front populaire ivoirien (FPI), une démarche jugée sans "aucune valeur" par la direction de ce parti.
Sébastien Dano Djedjé a bénéficié en décembre 2015 d’une mesure de liberté provisoire après sept mois de détention.
Le FPI créé par Laurent Gbagbo traverse une crise qui oppose deux camps rivaux. Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du parti, est contesté par
le camp rival d’Aboudramane Sangaré un proche de Gbagbo, présenté comme le
"gardien du temple".
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la
Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis
lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts
en Côte d’Ivoire.
ck/jh