Des planteurs de Kouadiokro, dans la sous-préfecture d’Amelekia, ne savent plus où donner de la tête. Ils regardent impuissant la destruction de leurs plantations de cacao par le swollen-shoot, une maladie qui déciment les fèves de cacao. Boa Bonzou, administrateur au conseil café-cacao et porte parole des planteurs, est l’une des victimes.
«Je suis malheureux parce qu’en 4 ans, 15 hectares de ma plantation ont été infectés par cette maladie. Selon les chercheurs du Centre national de recherches agronomiques (CNRA), à ce jour, aucun médicament n’a été trouvé pour éradiquer ce fléau», a-t-il déploré. Un autre planteur, qui a voulu garder l’anonymat, est complètement abattu. Il menace de mettre fin à sa vie. Selon lui, toute sa superficie est méconnaissable. Sa plantation ressemble à une forêt détruite par le feu. Tous les cacaoyers sont devenus secs.
Boa Bonzou explique que les plantations de la sous-préfecture d’Amelekia sont particulièrement touchées par cette maladie. C’est pourquoi il invite les responsables de l’Anader à mener une campagne de sensibilisation auprès des populations sur la nécessité d’abattre les cacaoyers atteints par le swollen-shoot. C’est la seule méthode à utiliser pour mettre fin à ce drame en attendant de trouver un médicament. Il a aussi souhaité que l’effectif de la direction régionale de l’Anader de l’Indenie-Djuablin soit étoffé pour une bonne couverture de régions. Abengourou est l’une des plus grandes zones productrices de cacao.
Jean GOUDALE
«Je suis malheureux parce qu’en 4 ans, 15 hectares de ma plantation ont été infectés par cette maladie. Selon les chercheurs du Centre national de recherches agronomiques (CNRA), à ce jour, aucun médicament n’a été trouvé pour éradiquer ce fléau», a-t-il déploré. Un autre planteur, qui a voulu garder l’anonymat, est complètement abattu. Il menace de mettre fin à sa vie. Selon lui, toute sa superficie est méconnaissable. Sa plantation ressemble à une forêt détruite par le feu. Tous les cacaoyers sont devenus secs.
Boa Bonzou explique que les plantations de la sous-préfecture d’Amelekia sont particulièrement touchées par cette maladie. C’est pourquoi il invite les responsables de l’Anader à mener une campagne de sensibilisation auprès des populations sur la nécessité d’abattre les cacaoyers atteints par le swollen-shoot. C’est la seule méthode à utiliser pour mettre fin à ce drame en attendant de trouver un médicament. Il a aussi souhaité que l’effectif de la direction régionale de l’Anader de l’Indenie-Djuablin soit étoffé pour une bonne couverture de régions. Abengourou est l’une des plus grandes zones productrices de cacao.
Jean GOUDALE