Le Conseil national des exportations de Côte d’Ivoire a rendu public vendredi une étude portant sur la stratégie nationale d’exportation sur la période 2018-2020 d’un montant global de 34,542 milliards de FCFA, lors d’une séance de restitution des résultats en présence du ministre du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.
Img : La Côte d’Ivoire met en place une stratégie d’exportation sur la période 2018-2020 pour un coût de 34,5 milliards de FCFA.
Selon la clé de répartition, l’Etat ivoirien devrait apporter 10% du financement représentant 3,45 milliards FCFA contre 70% pour les bailleurs de fonds (24,17 milliards FCFA) et 20% pour le secteur privé soit 6,9 milliards FCFA.
« On a un potentiel énorme, mais il faut structurer les filières », a dit le ministre du commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, lors de la séance de présentation du projet.
Sur ces 34,542 milliards FCFA, les projets d’infrastructures, de réglementation et de renforcement de capacité sont estimés à 25,89 milliards de FCFA. Les Projets d’investissement dénommés ‘’PIP’’, eux, représentent 5,79 milliards FCFA du portefeuille prévisionnel et les Projets d’investissement 2,85 milliards de FCFA.
Les secteurs ont été notamment regroupés en huit rubriques selon une source proche du projet à savoir : l’anacarde (1), caoutchouc et plastiques (2), coton, textile et habillement (3), fruits tropicaux (4), manioc et dérivés (5), café-cacao (6), TIC (7) et autres produits d’exportation.
Les besoins financiers pour transformer (50% en 2020) de l’anacarde dont la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial avec 700 000 tonnes ont été estimés à 3,047 milliards de FCFA. Sur ce montant 1,72 milliards FCFA devrait permettre d’améliorer les standards de qualité et la création de marques et labels pour les opérateurs et les produits de la filière.
La filière fruits tropicaux occupe la plus grande part du budget avec 15,654 milliards de FCFA dont 8,195 milliards FCFA pour l’environnement, la réglementation et 5,25 milliards FCFA pour les investissements. Ce volume financier devrait permettre à la Côte d’Ivoire de satisfaire le marché local et exporter ses productions.
L’option de transformation est une réponse de l’Etat ivoirien à la fluctuation des cours des matières premières sur le marché international d’autant plus que l’économie du pays repose sur l’exportation agricole.
La Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial de cacao. La chute des cours de 35% depuis six mois a amené le gouvernement à réduire ses dépenses publiques de 9%. Le cacao contribue pour 15% au PIB du pays.
L’Etat ivoirien a mis en place un Programme national de développement (Pnd) sur la période 2016-2020 d’un montant de près de 30 000 milliards de FCFA en vue d’atteindre l’émergence. Soixante et deux pour cent (62%) des investissements ont été consacrés au secteur privé contre 48% pour l’Etat ivoirien. Et cette stratégie d’exportation devrait être intégrée dans ce programme.
La Côte d’Ivoire, pays leader de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), envisage d’être un hub industriel régional.
PIG/ap/ls/APA
Img : La Côte d’Ivoire met en place une stratégie d’exportation sur la période 2018-2020 pour un coût de 34,5 milliards de FCFA.
Selon la clé de répartition, l’Etat ivoirien devrait apporter 10% du financement représentant 3,45 milliards FCFA contre 70% pour les bailleurs de fonds (24,17 milliards FCFA) et 20% pour le secteur privé soit 6,9 milliards FCFA.
« On a un potentiel énorme, mais il faut structurer les filières », a dit le ministre du commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, lors de la séance de présentation du projet.
Sur ces 34,542 milliards FCFA, les projets d’infrastructures, de réglementation et de renforcement de capacité sont estimés à 25,89 milliards de FCFA. Les Projets d’investissement dénommés ‘’PIP’’, eux, représentent 5,79 milliards FCFA du portefeuille prévisionnel et les Projets d’investissement 2,85 milliards de FCFA.
Les secteurs ont été notamment regroupés en huit rubriques selon une source proche du projet à savoir : l’anacarde (1), caoutchouc et plastiques (2), coton, textile et habillement (3), fruits tropicaux (4), manioc et dérivés (5), café-cacao (6), TIC (7) et autres produits d’exportation.
Les besoins financiers pour transformer (50% en 2020) de l’anacarde dont la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial avec 700 000 tonnes ont été estimés à 3,047 milliards de FCFA. Sur ce montant 1,72 milliards FCFA devrait permettre d’améliorer les standards de qualité et la création de marques et labels pour les opérateurs et les produits de la filière.
La filière fruits tropicaux occupe la plus grande part du budget avec 15,654 milliards de FCFA dont 8,195 milliards FCFA pour l’environnement, la réglementation et 5,25 milliards FCFA pour les investissements. Ce volume financier devrait permettre à la Côte d’Ivoire de satisfaire le marché local et exporter ses productions.
L’option de transformation est une réponse de l’Etat ivoirien à la fluctuation des cours des matières premières sur le marché international d’autant plus que l’économie du pays repose sur l’exportation agricole.
La Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial de cacao. La chute des cours de 35% depuis six mois a amené le gouvernement à réduire ses dépenses publiques de 9%. Le cacao contribue pour 15% au PIB du pays.
L’Etat ivoirien a mis en place un Programme national de développement (Pnd) sur la période 2016-2020 d’un montant de près de 30 000 milliards de FCFA en vue d’atteindre l’émergence. Soixante et deux pour cent (62%) des investissements ont été consacrés au secteur privé contre 48% pour l’Etat ivoirien. Et cette stratégie d’exportation devrait être intégrée dans ce programme.
La Côte d’Ivoire, pays leader de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), envisage d’être un hub industriel régional.
PIG/ap/ls/APA