L’Union des jeunes de la commune de Port-Bouët, en collaboration avec l’ONG ‘’Agir pour la paix et le bien-être’’ (ONGAPBE), a organisé le samedi 10 juin 2017 à l’hôtel communal, un séminaire sur le thème : « Comment développer la culture de la paix dans la commune de Port-Bouët à partir de sa jeunesse ? ».
C’est Samuel Kouassi, président de l’Union des jeunes qui a donné les raisons de la tenue d’un tel séminaire. Selon lui, ce sont les jeunes qui en temps de crise aiguë sont instrumentalisés pour commettre des actes de violence. « Une jeunesse qui devient le bras armé de personnes aux desseins troubles et égoïstes. Nous devons donc travailler à faire en sorte que cette frange importante de la population dans notre commune en particulier et dans le pays de façon générale trouve des moyens de se protéger en cas de crise, de désordre ou de trouble », a justifié Samuel Kouassi. C’est pourquoi, il a invité les leaders de jeunes venus de tous les quartiers de la commune à bien écouter le message délivré ce jour afin de le mettre en pratique le cas échéant.
M. Koffi Amani, président de ONGAPBE, a donné quelques pistes pour que les jeunes soient des acteurs de paix au sein de leur famille, leur quartier, leur communauté et par ricochet au sein de la Côte d’Ivoire. Selon lui, en instituant une méthodologie interactive lors de ce séminaire, on esquisse déjà une ébauche de réponse. « L’intelligence collective, l’écoute des autres et le maillage entre tous les groupes de jeunes permet d’impliquer les jeunes dans la recherche de la paix », a-t-il assuré. Pour lui, il est essentiel d’éviter les méfiances, les désunions et les actes tranchés. C’est ainsi que leur structure apprend d’abord aux jeunes à réfléchir ensemble en écoutant chacun donner sa position et écouter celle des autres. « La culture de la paix ne doit pas être une action isolée, puisqu’elle concerne tout le monde. Chez nous 1+1 n’est pas égale à 2, mais à 11. Car 11 est le chiffre de la force, tandis que 2, c’est la division. Notre méthodologie, c’est de mettre tout le monde ensemble pour produire les résultats escomptés », a dit Koffi Amani
Il a rappelé que l’ONG qu’il dirige est créée depuis décembre 2012. En janvier 2013, cette ONG a formé ses facilitateurs qui sont des personnes qui animent publiquement leurs séminaires, réunions ou séances de formation. L’animateur est nommé l’hôte. Leur méthodologie consiste à faire installer les participants selon un cercle. « Le cercle a une spécificité dans le sens où il permet aux uns et aux autres de se voir pendant les échanges. Chaque point du cercle constitué par chaque participant a égale valeur. C'est-à-dire chacun des participants a la même importance que les autres dans le débat. Il n’y a pas de chef et tout le monde a le droit à la parole. Chacun ne peut pas parler plus qu’un autre et chaque participant ne peut se voir le droit à la parole retirer. Celui qui n’a pas la parole écoute attentivement celui qui parle. Ce sont des règles que nous nous sommes fixées pour inculquer certaines valeurs à tous ceux qui prennent part à nos formations », a indiqué le président de l’ONG.
Les participants ont parlé de leur expérience de paix et la manière dont ils ont œuvré une fois dans leur vie afin de ramener l’entente dans la famille, le quartier, l’école, etc. C’est cette expérience qu’on leur a demandé de se souvenir, le jour où ils seront face à une situation qui exige qu’il s’engage pour la paix.
G. Olivier
C’est Samuel Kouassi, président de l’Union des jeunes qui a donné les raisons de la tenue d’un tel séminaire. Selon lui, ce sont les jeunes qui en temps de crise aiguë sont instrumentalisés pour commettre des actes de violence. « Une jeunesse qui devient le bras armé de personnes aux desseins troubles et égoïstes. Nous devons donc travailler à faire en sorte que cette frange importante de la population dans notre commune en particulier et dans le pays de façon générale trouve des moyens de se protéger en cas de crise, de désordre ou de trouble », a justifié Samuel Kouassi. C’est pourquoi, il a invité les leaders de jeunes venus de tous les quartiers de la commune à bien écouter le message délivré ce jour afin de le mettre en pratique le cas échéant.
M. Koffi Amani, président de ONGAPBE, a donné quelques pistes pour que les jeunes soient des acteurs de paix au sein de leur famille, leur quartier, leur communauté et par ricochet au sein de la Côte d’Ivoire. Selon lui, en instituant une méthodologie interactive lors de ce séminaire, on esquisse déjà une ébauche de réponse. « L’intelligence collective, l’écoute des autres et le maillage entre tous les groupes de jeunes permet d’impliquer les jeunes dans la recherche de la paix », a-t-il assuré. Pour lui, il est essentiel d’éviter les méfiances, les désunions et les actes tranchés. C’est ainsi que leur structure apprend d’abord aux jeunes à réfléchir ensemble en écoutant chacun donner sa position et écouter celle des autres. « La culture de la paix ne doit pas être une action isolée, puisqu’elle concerne tout le monde. Chez nous 1+1 n’est pas égale à 2, mais à 11. Car 11 est le chiffre de la force, tandis que 2, c’est la division. Notre méthodologie, c’est de mettre tout le monde ensemble pour produire les résultats escomptés », a dit Koffi Amani
Il a rappelé que l’ONG qu’il dirige est créée depuis décembre 2012. En janvier 2013, cette ONG a formé ses facilitateurs qui sont des personnes qui animent publiquement leurs séminaires, réunions ou séances de formation. L’animateur est nommé l’hôte. Leur méthodologie consiste à faire installer les participants selon un cercle. « Le cercle a une spécificité dans le sens où il permet aux uns et aux autres de se voir pendant les échanges. Chaque point du cercle constitué par chaque participant a égale valeur. C'est-à-dire chacun des participants a la même importance que les autres dans le débat. Il n’y a pas de chef et tout le monde a le droit à la parole. Chacun ne peut pas parler plus qu’un autre et chaque participant ne peut se voir le droit à la parole retirer. Celui qui n’a pas la parole écoute attentivement celui qui parle. Ce sont des règles que nous nous sommes fixées pour inculquer certaines valeurs à tous ceux qui prennent part à nos formations », a indiqué le président de l’ONG.
Les participants ont parlé de leur expérience de paix et la manière dont ils ont œuvré une fois dans leur vie afin de ramener l’entente dans la famille, le quartier, l’école, etc. C’est cette expérience qu’on leur a demandé de se souvenir, le jour où ils seront face à une situation qui exige qu’il s’engage pour la paix.
G. Olivier