Les populations de Niablé ne peuvent plus se rendre dans les villages de djangobo, Zouhounou, maproussi, Abronamoué, Abdoudou pour y collecter le café et le cacao. et pour cause. les deux ponts sur la rivière Niablé, celui reliant la sous-préfecture à Abronamoué, zone qui fournit 80% de la production cacaoyère, et celui de la gare de Zouhounou, sont inondés. de quoi provoquer la colère des populations. d’ailleurs, elles l’ont exprimée, dimanche, par la voix d’Appagni N’Gouan lucien, producteur et secrétaire général du chef de canton de Niablé, lors d’un point de presse, au domicile d’un coopérateur. «le ppu a confié les travaux de ces deux ponts à l’entreprise contractor basée à marcory Zone 4. malheureusement, les travaux n’ont pas été achevés, et l’entreprise a abandonné le chantier. les chargements n’ont pas été faits. donc, quand la rivière Niablé est en crue, le lit est dévié. conséquence, pendant cette saison pluvieuse, ni moto, ni véhicule ne peut traverser le pont. même à pied, on risque d’être emporté par le courant de la rivière qui est très fort. Nous invitons les responsables du ppu à faire revenir l’entreprise pour terminer les travaux de ces deux ponts», a-t-il plaidé. sur l’axe Niablé-Aboudou, le pont sur la rivière tchuantchuan est lui aussi hors d’usage. les buses ont cédé sous le poids des grumiers et camions chargés de cacao et de café. Ainsi, tous les produits de ce côté de Niablé sont détournés vers le Ghana voisin où le prix bord-champ est à 1050 fcfA le kilo contre 700 fcfA en côte d’ivoire. «il faut tout mettre en œuvre pour sortir Niablé de cet enclavement», a lancé N’Gouan lucien.
Jean Goudalé
Jean Goudalé
