Abidjan - Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, sera jugé vendredi à Abidjan pour "divulgation de fausses nouvelles" après avoir annoncé la disparition de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi son avocat.
"Le procès de Michel Gbagbo va s’ouvrir demain (vendredi) devant le Tribunal correctionnel du Plateau pour divulgation de fausses nouvelles" a affirmé à l’AFP Me Ange Rodrigue Dadje, son avocat.
Il sera jugé en même temps que Laurent Despas, directeur général du site d’information Koaci.com.
Les deux hommes avaient été inculpés le 26 mai 2016 mais laissés en liberté, par le procureur d’Abidjan, Richard Adou, à la suite d’une interview accordée au site d’information en ligne Koaci.com, publiée le 2 mai. Dans cet
entretien, Michel Gbagbo déclarait qu’"à la date du 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore détenues dans les prisons" ivoiriennes et que "300 personnes (...) inculpées et placées sous mandat de dépôt depuis 2011 sont portées disparues".
"Le parquet informe qu’il n’a été saisi d’aucun cas de disparition d’inculpés de la crise postélectorale", avait réagi M. Adou, critiquant les déclarations "sans fondement et mensongères" de Michel Gbagbo.
Michel Gbagbo, fils de l’ex-président Gbagbo issu d’un premier mariage avec une Française, avait été condamné le 10 mars 2015 à cinq ans d’emprisonnement pour "attentat à la sûreté de l’Etat".
Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo, purge elle une peine de 20 ans dans cette même affaire, après avoir été jugée pour son rôle dans la crise causée par le refus de son mari de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Laurent Gbagbo est écroué depuis la fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
La star ivoirienne du reggae Alpha Blondy a appelé à la mi-mai à "une amnistie générale" et à la libération de tous les prisonniers détenus, dont Simone Gbagbo, dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, en estimant que le pays vit un "traumatisme".
ck/ol
"Le procès de Michel Gbagbo va s’ouvrir demain (vendredi) devant le Tribunal correctionnel du Plateau pour divulgation de fausses nouvelles" a affirmé à l’AFP Me Ange Rodrigue Dadje, son avocat.
Il sera jugé en même temps que Laurent Despas, directeur général du site d’information Koaci.com.
Les deux hommes avaient été inculpés le 26 mai 2016 mais laissés en liberté, par le procureur d’Abidjan, Richard Adou, à la suite d’une interview accordée au site d’information en ligne Koaci.com, publiée le 2 mai. Dans cet
entretien, Michel Gbagbo déclarait qu’"à la date du 30 mars 2016, 250 personnes étaient encore détenues dans les prisons" ivoiriennes et que "300 personnes (...) inculpées et placées sous mandat de dépôt depuis 2011 sont portées disparues".
"Le parquet informe qu’il n’a été saisi d’aucun cas de disparition d’inculpés de la crise postélectorale", avait réagi M. Adou, critiquant les déclarations "sans fondement et mensongères" de Michel Gbagbo.
Michel Gbagbo, fils de l’ex-président Gbagbo issu d’un premier mariage avec une Française, avait été condamné le 10 mars 2015 à cinq ans d’emprisonnement pour "attentat à la sûreté de l’Etat".
Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo, purge elle une peine de 20 ans dans cette même affaire, après avoir été jugée pour son rôle dans la crise causée par le refus de son mari de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Laurent Gbagbo est écroué depuis la fin 2011 à La Haye, où il est jugé par la Cour pénale internationale pour "crimes contre l’humanité" présumés commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire.
La star ivoirienne du reggae Alpha Blondy a appelé à la mi-mai à "une amnistie générale" et à la libération de tous les prisonniers détenus, dont Simone Gbagbo, dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, en estimant que le pays vit un "traumatisme".
ck/ol