Séguéla – Une responsable de l’ONG Yeti, Coulibaly Mamou, a rassuré mercredi les femmes atteintes de fistule que la médecine moderne peut venir à bout de cette affection qualifiée de "maladie de la honte", lors de la cérémonie de remise de vivres et de non vivres à des anciennes patientes dans l’enceinte du Centre de santé urbain (CSU) Dominique Ouattara de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou).
«La fistule, cette maladie qui fait si honte à la femme et qui la ronge intérieurement, se soigne et se guérit à l’hôpital. (…) Alors, rendez-vous à l’hôpital pour vous soigner », a-t-elle exhorté, non sans appeler à l’abandon de certaines pratiques jugées néfastes comme l’excision, les mariages précoces ou forcés et la non-fréquentation des centres de santé durant la grossesse.
« Soyez nos ambassadrices dans les villages et campements », a ajouté Mme Coulibaly qui a révélé qu’avec les appuis technique et financier de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF), de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et de l’UNFPA, son organisation caritative a pu s’occuper, depuis 2013, de 362 femmes malades à Séguéla et à Korhogo.
« Moi, j’avais la maladie. Mais aujourd’hui, je suis guérie et j’ai pu accoucher d’un garçon », a témoigné Mme Diomandé Mawa qui a préconisé aux anciennes malades une période d’abstinence sexuelle d’au-moins une année.
Généralement causée par un travail prolongé et difficile, la fistule obstétricale se caractérise par une incontinence chronique de l’urine et des matières fécales indépendamment à la volonté de la malade, rappelle-t-on.
kkp/kam
«La fistule, cette maladie qui fait si honte à la femme et qui la ronge intérieurement, se soigne et se guérit à l’hôpital. (…) Alors, rendez-vous à l’hôpital pour vous soigner », a-t-elle exhorté, non sans appeler à l’abandon de certaines pratiques jugées néfastes comme l’excision, les mariages précoces ou forcés et la non-fréquentation des centres de santé durant la grossesse.
« Soyez nos ambassadrices dans les villages et campements », a ajouté Mme Coulibaly qui a révélé qu’avec les appuis technique et financier de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF), de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et de l’UNFPA, son organisation caritative a pu s’occuper, depuis 2013, de 362 femmes malades à Séguéla et à Korhogo.
« Moi, j’avais la maladie. Mais aujourd’hui, je suis guérie et j’ai pu accoucher d’un garçon », a témoigné Mme Diomandé Mawa qui a préconisé aux anciennes malades une période d’abstinence sexuelle d’au-moins une année.
Généralement causée par un travail prolongé et difficile, la fistule obstétricale se caractérise par une incontinence chronique de l’urine et des matières fécales indépendamment à la volonté de la malade, rappelle-t-on.
kkp/kam