San Pedro – Les gérants de points de transfert d’argent par téléphonie mobile ont dénoncé jeudi à San Pedro, l’absence de volonté des sociétés de téléphonie mobile de créer un cadre pour mener ensemble le combat contre les arnaques et braquages dont ils sont souvent victimes alors qu'ils disent être traités comme les auteurs et coupables de ces méfaits.
Cette protestation a eu lieu à l’occasion du lancement du mouvement national de boycott des produits d'une société de téléphonie mobile par l’Association des gérants de cabines téléphoniques de Côte d’Ivoire (AGECT-CI), au nombre de près de 100 000 gérants au niveau national, dont 770 à San Pedro.
« On est souvent confrontés aux cas d’arnaques de braquages. On investit assez de fonds pour mener à bien cette activité mais souvent quand le client est arnaqué, c’est toujours le point de transfert qui est visé, on nous convoque dans les commissariats, les gendarmeries où nous devons aller répondre de ces faits », a déclaré le président des gérants de points de transfert d’argent (E-transfert ou E-money), Yéo Lassina.
Selon ces gérants, les cas classiques d’arnaques ces derniers temps au niveau de points de transfert se produisent quand un client vient faire un important dépôt d’argent. Par exemple, explique Yéo Lassina, quand le client vient faire un dépôt de 500 000 FCFA, une fois qu’il a fini qu’il part, quelque cinq à dix minutes plus tard, il est appelé sur son portable et la personne en ligne lui donne les détails de la transaction, son destinataire, le montant, la situation du point de transfert, etc.
Il est alors demandé au client victime, pour des soi-disant réglages du système, de composer le code qui vient de lui être donné pour que l’argent puisse être retiré quand il voudra le faire. Et dès que le client fini de composer le code, automatiquement l’argent est retiré de son compte par les malfrats. « Malheureusement, c’est nous qui sommes accusés après », ont regretté Yéo et le président de l’AGECT-CI, Jean-Louis Kama.
Selon l’AGECT-CI, si un cadre est créé avec les sociétés de téléphonie mobile, les gérants de cabines et points de transfert d’argent pourraient collaborer avec ces sociétés pour faire arrêter ces arnaqueurs. Ils disent avoir une idée de ceux qui se livrent à cette pratique.
Selon l’AGECT-CI, il s’agit le plus souvent de techniciens pris contractuellement par les sociétés de téléphonie pour un travail ponctuel sur leur système ou pour une durée de trois à six mois. Une fois partis de la société, connaissant le système, certains d’entre eux en profitent pour mettre en place ces arnaques, ont expliqué Yéo et Kama.
jmk/cmas
Cette protestation a eu lieu à l’occasion du lancement du mouvement national de boycott des produits d'une société de téléphonie mobile par l’Association des gérants de cabines téléphoniques de Côte d’Ivoire (AGECT-CI), au nombre de près de 100 000 gérants au niveau national, dont 770 à San Pedro.
« On est souvent confrontés aux cas d’arnaques de braquages. On investit assez de fonds pour mener à bien cette activité mais souvent quand le client est arnaqué, c’est toujours le point de transfert qui est visé, on nous convoque dans les commissariats, les gendarmeries où nous devons aller répondre de ces faits », a déclaré le président des gérants de points de transfert d’argent (E-transfert ou E-money), Yéo Lassina.
Selon ces gérants, les cas classiques d’arnaques ces derniers temps au niveau de points de transfert se produisent quand un client vient faire un important dépôt d’argent. Par exemple, explique Yéo Lassina, quand le client vient faire un dépôt de 500 000 FCFA, une fois qu’il a fini qu’il part, quelque cinq à dix minutes plus tard, il est appelé sur son portable et la personne en ligne lui donne les détails de la transaction, son destinataire, le montant, la situation du point de transfert, etc.
Il est alors demandé au client victime, pour des soi-disant réglages du système, de composer le code qui vient de lui être donné pour que l’argent puisse être retiré quand il voudra le faire. Et dès que le client fini de composer le code, automatiquement l’argent est retiré de son compte par les malfrats. « Malheureusement, c’est nous qui sommes accusés après », ont regretté Yéo et le président de l’AGECT-CI, Jean-Louis Kama.
Selon l’AGECT-CI, si un cadre est créé avec les sociétés de téléphonie mobile, les gérants de cabines et points de transfert d’argent pourraient collaborer avec ces sociétés pour faire arrêter ces arnaqueurs. Ils disent avoir une idée de ceux qui se livrent à cette pratique.
Selon l’AGECT-CI, il s’agit le plus souvent de techniciens pris contractuellement par les sociétés de téléphonie pour un travail ponctuel sur leur système ou pour une durée de trois à six mois. Une fois partis de la société, connaissant le système, certains d’entre eux en profitent pour mettre en place ces arnaques, ont expliqué Yéo et Kama.
jmk/cmas