Le Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, appuyé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’ONG SMET.J,a achevé le vendredi 14 juillet 2017 à Odienné, les consultations des populations en prélude au lancement, les mois à venir, du processus des réparations communautaires. Cette étape marque la fin d’une tournée entamée depuis le mois d’avril dernier sur l’ensemble du pays.
Ainsi, du 09 au 15 juillet 2017, cette équipe a visité la localité de Sakassou, le village d’Assandrè (dans le département de Sakassou), puis les villes de Korhogo, Boundiali et Odienné. Dans ces différentes localités, elle a pu s’entretenir avec les autorités administratives, les élus locaux, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux et communautaires, les associations de femmes et de jeunes.
Selon N’Da Yao Ristide, du Programme National de Cohésion Sociale (PNCS), qui conduisait la délégation, cette présence sur le terrain consiste à écouter les populations et surtout collecter leurs recommandations dans le cadre du processus de la réparation des préjudices subis par les communautés lors des différentes crises survenues en Côte d’Ivoire : « Notre hiérarchie nous envoie vers vous, afin que vous qui connaissiez mieux les préjudices subis dans vos régions respectives, vous puissiez les partager avec nous pour que l’Etat de Côte d’Ivoire en tienne compte quand il sera question de procéder aux réparations », a-t-il rappelé aux populations des localités visitées.
A Sakassou et à Assandrè, les deux premières localités visitées, les populations suggèrent à l’Etat, l’adduction en eau potable dans l’ensemble du département puis la réhabilitation des routes. A Assandrè particulièrement, village qui a subi d’énormes pertes en vies humaines durant la crise de 2002, Kouadio Yobouet, l’un des chefs, encourage les pouvoir publics à résoudre définitivement la question des conflits occasionnés par la destruction des champs par les animaux : « Les bœufs ont détruit pratiquement toutes nos récoltes. Nous n’avons plus rien en provision. Nous avons le sentiment que les autorités restent insensibles à nos plaintes », a-t-il indiqué. En outre, il invite les autorités compétentes à réhabiliter l’école 3, dont la toiture a totalement été endommagée durant la crise.
A Boundiali, le tableau est le même. Les populations, par la voix de Ouassélou Gnékpa, Secrétaire General 1 de la préfecture, s’estiment oubliées : « De nombreuses infrastructures tombées en ruine du fait de la crise n’ont pas été réhabilitées. L’un des deux châteaux d’eau que compte la ville est non opérationnel. Le foyer des jeunes est aussi totalement délabré. Boundiali est le chef-lieu de la région de la Bagoue. Il doit donc bénéficier d’une préfecture digne de ce nom à l’image des autres localités », a plaidé l’autorité administrative.
En revanche, à Korhogo et à Odienné, le constat est plus reluisant. En effet, à la faveur du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), les bâtiments communautaires ont quasiment tous été réhabilités : ‘’ Avouons-le, après la crise, l’Etat a pensé à nous. Nos édifices ont été pratiquement tous rénovés. Cependant, nous encourageons nos décideurs à initier des campagnes de sensibilisation au respect des biens publics. En outre, en vue de renforcer durablement la cohésion sociale, nous proposons aussi d’initier des activités sportives pour rapprocher les jeunesses des différentes communautés », a soutenu Ouattara Soungalo, un cadre de la cité du poro.
Ainsi, du 09 au 15 juillet 2017, cette équipe a visité la localité de Sakassou, le village d’Assandrè (dans le département de Sakassou), puis les villes de Korhogo, Boundiali et Odienné. Dans ces différentes localités, elle a pu s’entretenir avec les autorités administratives, les élus locaux, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux et communautaires, les associations de femmes et de jeunes.
Selon N’Da Yao Ristide, du Programme National de Cohésion Sociale (PNCS), qui conduisait la délégation, cette présence sur le terrain consiste à écouter les populations et surtout collecter leurs recommandations dans le cadre du processus de la réparation des préjudices subis par les communautés lors des différentes crises survenues en Côte d’Ivoire : « Notre hiérarchie nous envoie vers vous, afin que vous qui connaissiez mieux les préjudices subis dans vos régions respectives, vous puissiez les partager avec nous pour que l’Etat de Côte d’Ivoire en tienne compte quand il sera question de procéder aux réparations », a-t-il rappelé aux populations des localités visitées.
A Sakassou et à Assandrè, les deux premières localités visitées, les populations suggèrent à l’Etat, l’adduction en eau potable dans l’ensemble du département puis la réhabilitation des routes. A Assandrè particulièrement, village qui a subi d’énormes pertes en vies humaines durant la crise de 2002, Kouadio Yobouet, l’un des chefs, encourage les pouvoir publics à résoudre définitivement la question des conflits occasionnés par la destruction des champs par les animaux : « Les bœufs ont détruit pratiquement toutes nos récoltes. Nous n’avons plus rien en provision. Nous avons le sentiment que les autorités restent insensibles à nos plaintes », a-t-il indiqué. En outre, il invite les autorités compétentes à réhabiliter l’école 3, dont la toiture a totalement été endommagée durant la crise.
A Boundiali, le tableau est le même. Les populations, par la voix de Ouassélou Gnékpa, Secrétaire General 1 de la préfecture, s’estiment oubliées : « De nombreuses infrastructures tombées en ruine du fait de la crise n’ont pas été réhabilitées. L’un des deux châteaux d’eau que compte la ville est non opérationnel. Le foyer des jeunes est aussi totalement délabré. Boundiali est le chef-lieu de la région de la Bagoue. Il doit donc bénéficier d’une préfecture digne de ce nom à l’image des autres localités », a plaidé l’autorité administrative.
En revanche, à Korhogo et à Odienné, le constat est plus reluisant. En effet, à la faveur du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), les bâtiments communautaires ont quasiment tous été réhabilités : ‘’ Avouons-le, après la crise, l’Etat a pensé à nous. Nos édifices ont été pratiquement tous rénovés. Cependant, nous encourageons nos décideurs à initier des campagnes de sensibilisation au respect des biens publics. En outre, en vue de renforcer durablement la cohésion sociale, nous proposons aussi d’initier des activités sportives pour rapprocher les jeunesses des différentes communautés », a soutenu Ouattara Soungalo, un cadre de la cité du poro.