Aimé Koizan, directeur du Commerce Intérieur au ministère ivoirien du Commerce a animé une conférence de presse ce mardi 25 juillet pour annoncer de nouvelles mesures prises dans le cadre de la lutte contre la vie chère.
Le riz, la tomate concentrée, le sucre, l’huile et le ciment ne devraient pas connaitre de spéculation sur le marché ivoirien. De concert avec les opérateurs du secteur, le gouvernement de Côte d’Ivoire a obtenu un plafonnement des prix de ces cinq denrées de premières nécessités. La bouteille d’huile raffinée de 90 cl est plafonnée à 875 F CFA. Le kilo de sucre blanc morceau à 850 F CFA ; le kilo du sucre sachet blanc à 750 F CFA et le roux à 700 F CFA . Le sachet de 70 g de tomate concentré est plafonné à 100 F CFA . Le kilo de riz brisure de grande consommation est plafonné de 307 à 332 F ; le kilo riz brisure semi luxe oscille de 347 à 392 F. Le sac de ciment de 50 kg est plafonné quant à lui à 4500 F CFA pour le type 32.5 et à 4700 F CFA pour le type 42.5 au niveau d’Abidjan. Une majoration de 0 à 5 F CFA est autorisée dans un rayon de 100 km pour tenir compte du transport.
Le commerçant qui ne s’aligne pas sur ce plafonnement « s’expose à des amendes allant d’un à 50 millions de FCFA ». Il court également le risque de voir la « saisie de marchandises » et la« fermeture de magasin ».C’est en substance ce qu’annonce Aimé Koizan, directeur du Commerce Intérieur au ministère ivoirien du Commerce, ce mardi 23 juillet à Abidjan-Plateau. « Nous avons eu une séance d’information et d’échanges avec les organisations de commerçants, de consommateurs, afin que les acteurs s’approprient les mesures », précise Aimé Koizan.
Il rappelle que sa sortie « s’inscrit dans la mise en œuvre du décret du 12 juillet 2017 portant plafonnement des prix et marges de certains produits ». Le texte en question indique que « les prix et les marges des produits mentionnés pratiqués au cours de la période indiquée, toutes taxes comprises, ne peuvent excéder ceux déterminés à l’annexe ».
Consommatrice de riz, la Côte d’Ivoire dépend des fluctuations extérieures. Le pays importe 1,200 millions de tonnes de riz par an. Au niveau de l’industrie sucrière, une mesure d’interdiction d’importation de sucre est de vigueur pour protéger l’industrie locale. Le plafonnement des prix court sur six mois, afin de laisser libre cours à la liberté du marché selon les dispositions légales. Le ministère du Commerce se donne jusqu’au 12 août pour informer et sensibiliser au mieux. Passé ce délai, les sanctions seront prises aux direx de Aimé Koizan.
La mesure est une réponse à la lutte contre la vie chère dans le pays.
Nesmon De Laure
Le riz, la tomate concentrée, le sucre, l’huile et le ciment ne devraient pas connaitre de spéculation sur le marché ivoirien. De concert avec les opérateurs du secteur, le gouvernement de Côte d’Ivoire a obtenu un plafonnement des prix de ces cinq denrées de premières nécessités. La bouteille d’huile raffinée de 90 cl est plafonnée à 875 F CFA. Le kilo de sucre blanc morceau à 850 F CFA ; le kilo du sucre sachet blanc à 750 F CFA et le roux à 700 F CFA . Le sachet de 70 g de tomate concentré est plafonné à 100 F CFA . Le kilo de riz brisure de grande consommation est plafonné de 307 à 332 F ; le kilo riz brisure semi luxe oscille de 347 à 392 F. Le sac de ciment de 50 kg est plafonné quant à lui à 4500 F CFA pour le type 32.5 et à 4700 F CFA pour le type 42.5 au niveau d’Abidjan. Une majoration de 0 à 5 F CFA est autorisée dans un rayon de 100 km pour tenir compte du transport.
Le commerçant qui ne s’aligne pas sur ce plafonnement « s’expose à des amendes allant d’un à 50 millions de FCFA ». Il court également le risque de voir la « saisie de marchandises » et la« fermeture de magasin ».C’est en substance ce qu’annonce Aimé Koizan, directeur du Commerce Intérieur au ministère ivoirien du Commerce, ce mardi 23 juillet à Abidjan-Plateau. « Nous avons eu une séance d’information et d’échanges avec les organisations de commerçants, de consommateurs, afin que les acteurs s’approprient les mesures », précise Aimé Koizan.
Il rappelle que sa sortie « s’inscrit dans la mise en œuvre du décret du 12 juillet 2017 portant plafonnement des prix et marges de certains produits ». Le texte en question indique que « les prix et les marges des produits mentionnés pratiqués au cours de la période indiquée, toutes taxes comprises, ne peuvent excéder ceux déterminés à l’annexe ».
Consommatrice de riz, la Côte d’Ivoire dépend des fluctuations extérieures. Le pays importe 1,200 millions de tonnes de riz par an. Au niveau de l’industrie sucrière, une mesure d’interdiction d’importation de sucre est de vigueur pour protéger l’industrie locale. Le plafonnement des prix court sur six mois, afin de laisser libre cours à la liberté du marché selon les dispositions légales. Le ministère du Commerce se donne jusqu’au 12 août pour informer et sensibiliser au mieux. Passé ce délai, les sanctions seront prises aux direx de Aimé Koizan.
La mesure est une réponse à la lutte contre la vie chère dans le pays.
Nesmon De Laure