La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, devrait atteindre une récolte record de près de 2 millions de tonnes de fèves pour la campagne 2016-2017, soit une augmentation d’environ 400.000 tonnes par rapport à l’année précédente, indique le dernier rapport de la Banque Mondiale (BM) publiée le lundi 24 juillet dernier. « La baisse des prix (du cacao) est en partie compensée par une récolte exceptionnelle qui devra atteindre 1,98 million de tonnes contre 1,6 million en 2015-2016 », précise le rapport portant sur la situation économique de la Côte d’Ivoire. Selon le document, la hausse de la production en Côte d’Ivoire, pays qui représente près de 40% de la production mondiale, a influencé négativement les cours mondiaux créant une tension sur le marché du cacao. L’une des raisons de cette augmentation de la production est le développement de la culture du "cacao Mercedes", une variété hybride mise au point par des scientifiques ivoiriens et qui offre une précocité de croissance et un fort rendement.
Suite à la chute des cours du cacao de 35% de sa valeur à la bourse de Londres, l’Etat ivoirien a réduit de 9% ses dépenses publiques et le prix du kilogramme bord champ du cacao est passé de 1.100 Fcfa à 700 Fcfa. Pour alléger les difficultés financières des exportateurs, le gouvernement a opté l’obrogation du droit d’enregistrement de 5% sur la valeur des exportations de cacao. Ce qui représente une perte de recettes budgétaires de l’Etat estimées à 45 milliards de francs CFA pour le reste de l’année 2017", selon le rapport.
La Côte d’Ivoire veut faire de la transformation de son cacao un nouveau paradigme. Et pour amortir le choc de l’effondrement des cours sur le marché international, le pays s’est donné pour objectif de transformer au moins 1 million de tonnes de fèves en 2020.
Ce qu’il faut craindre avec cette augmentation de la production, c’est un nouvel effondrement des cours du cacao sur les marchés internationaux avec cette surproduction, comme l’indique le rapport de la BM. Surtout que le Ghana, deuxième producteur mondial compte lui-aussi augmenter de façon importante sa production. Le salut pour les producteurs ivoiriens viendra sûrement de la consommation interne. En effet, de grands groupes industriels, des chocalatiers pour la plupart, se sont installés en Côte d’Ivoire pour la transformation sur place d’une importante quantité. Toutefois, ce projet, pour le moment, n’est pas suffisant pour absorber près de 50% de la production nationale. D’où la nécessité d’accroitre la capacité de transformation interne pour exporter des produits finis ou semi-finis.
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Suite à la chute des cours du cacao de 35% de sa valeur à la bourse de Londres, l’Etat ivoirien a réduit de 9% ses dépenses publiques et le prix du kilogramme bord champ du cacao est passé de 1.100 Fcfa à 700 Fcfa. Pour alléger les difficultés financières des exportateurs, le gouvernement a opté l’obrogation du droit d’enregistrement de 5% sur la valeur des exportations de cacao. Ce qui représente une perte de recettes budgétaires de l’Etat estimées à 45 milliards de francs CFA pour le reste de l’année 2017", selon le rapport.
La Côte d’Ivoire veut faire de la transformation de son cacao un nouveau paradigme. Et pour amortir le choc de l’effondrement des cours sur le marché international, le pays s’est donné pour objectif de transformer au moins 1 million de tonnes de fèves en 2020.
Ce qu’il faut craindre avec cette augmentation de la production, c’est un nouvel effondrement des cours du cacao sur les marchés internationaux avec cette surproduction, comme l’indique le rapport de la BM. Surtout que le Ghana, deuxième producteur mondial compte lui-aussi augmenter de façon importante sa production. Le salut pour les producteurs ivoiriens viendra sûrement de la consommation interne. En effet, de grands groupes industriels, des chocalatiers pour la plupart, se sont installés en Côte d’Ivoire pour la transformation sur place d’une importante quantité. Toutefois, ce projet, pour le moment, n’est pas suffisant pour absorber près de 50% de la production nationale. D’où la nécessité d’accroitre la capacité de transformation interne pour exporter des produits finis ou semi-finis.
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