Abidjan - Les acteurs du secteur cacao demandent à toutes les parties de mettre en place un nouveau cadre international de coopération et des actions de court et de long terme visant à assurer des moyens de subsistance durables aux cultivateurs de cacao et la durabilité de la chaîne de valeur cacaoyère, en accord avec les objectifs de développement durable des Nations Unies.
Sur invitation du Conseil International du Cacao, les représentants des pays membres importateurs et exportateurs de l'ICCO, de l'industrie et du commerce du cacao, ainsi que les organisations de développement se sont rencontrés à Bruxelles les 19 et 20 juillet dans le cadre d'une plateforme multipartite sur l'évolution du marché, indique un communiqué de l’organisation Internationale du Cacao (ICCO) transmis vendredi à l’AIP.
L'objectif de cette rencontre était de discuter des évolutions actuelles du marché du cacao, tout particulièrement de la question de la chute des prix, son impact négatif sur les revenus des cultivateurs et les pays producteurs, et les mesures pour répondre à ces enjeux.
La plateforme a recommandé une révision de l'accord international sur le cacao de 2010. Elle a également a reconnu le besoin d'une meilleure coordination des politiques nationales de production et des programmes dans les pays producteurs de cacao pour assurer un approvisionnement qui aille de paire avec les projections de demande mondiale. Ce, afin de mitiger les effets néfastes des fluctuations des prix du cacao et augmenter la résilience des agriculteurs et leurs moyens de subsistance.
Toutes les parties prenantes ont été, en outre, invitées à investir dans la professionnalisation et l'autonomisation des cultivateurs de cacao. La plateforme a encouragé toutes les parties prenantes et particulièrement les gouvernements de pays producteurs de cacao à investir dans des politiques, des institutions et des infrastructures aidant.
Les pays producteurs sont encouragés à développer et implanter des politiques visant à booster la consommation locale de cacao notamment élargir la consommation de cacao et de produits chocolatiers auprès de pays de marchés émergents. A cet égard, il est demandé à ces pays de contribuer à la recherche.
La plateforme a réclamé plus de transparence dans les opérations du secteur cacaoyer, en particulier une coopération plus étroite entre les acteurs du marché pour permettre un meilleur accès à l'information. Les membres de la plateforme ont, par ailleurs, invité les pays producteurs à comprendre que les prix mondiaux actuels du cacao sont fixés par la loi de l'offre et la demande.
Les pays producteurs à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Cameroun et les autres, prennent l'engagement de se retrouver dans un futur proche pour poursuivre ces travaux.
kkf/cmas
Sur invitation du Conseil International du Cacao, les représentants des pays membres importateurs et exportateurs de l'ICCO, de l'industrie et du commerce du cacao, ainsi que les organisations de développement se sont rencontrés à Bruxelles les 19 et 20 juillet dans le cadre d'une plateforme multipartite sur l'évolution du marché, indique un communiqué de l’organisation Internationale du Cacao (ICCO) transmis vendredi à l’AIP.
L'objectif de cette rencontre était de discuter des évolutions actuelles du marché du cacao, tout particulièrement de la question de la chute des prix, son impact négatif sur les revenus des cultivateurs et les pays producteurs, et les mesures pour répondre à ces enjeux.
La plateforme a recommandé une révision de l'accord international sur le cacao de 2010. Elle a également a reconnu le besoin d'une meilleure coordination des politiques nationales de production et des programmes dans les pays producteurs de cacao pour assurer un approvisionnement qui aille de paire avec les projections de demande mondiale. Ce, afin de mitiger les effets néfastes des fluctuations des prix du cacao et augmenter la résilience des agriculteurs et leurs moyens de subsistance.
Toutes les parties prenantes ont été, en outre, invitées à investir dans la professionnalisation et l'autonomisation des cultivateurs de cacao. La plateforme a encouragé toutes les parties prenantes et particulièrement les gouvernements de pays producteurs de cacao à investir dans des politiques, des institutions et des infrastructures aidant.
Les pays producteurs sont encouragés à développer et implanter des politiques visant à booster la consommation locale de cacao notamment élargir la consommation de cacao et de produits chocolatiers auprès de pays de marchés émergents. A cet égard, il est demandé à ces pays de contribuer à la recherche.
La plateforme a réclamé plus de transparence dans les opérations du secteur cacaoyer, en particulier une coopération plus étroite entre les acteurs du marché pour permettre un meilleur accès à l'information. Les membres de la plateforme ont, par ailleurs, invité les pays producteurs à comprendre que les prix mondiaux actuels du cacao sont fixés par la loi de l'offre et la demande.
Les pays producteurs à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Cameroun et les autres, prennent l'engagement de se retrouver dans un futur proche pour poursuivre ces travaux.
kkf/cmas