Abidjan - En la faveur d’une cérémonie de remise de dons d’une multinationale à la pouponnière Marie-Thérèse Houphouët-Boigny d’Adjamé, l’AIP a constaté que cet institut qui bénéficie d’une utilité incontestée est malheureusement situé dans un espace assez étroit et exiguë qui donne à repenser le cadre spatial de cette structure pour l’épanouissement des enfants abandonnés ou malades.
La pouponnière Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, sise à Adjamé 220 logements (Abidjan Nord), a été fondée et offerte à l’Etat de Côte d’Ivoire en 1983, par l'épouse du premier président de Côte d'Ivoire, Feu Félix Houphouët-Boigny, dont l'établissement porte le nom. Elle se trouve dans la même enceinte que la maternité homonyme, où elle occupe une petite parcelle. Placée sous la tutelle du ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, elle a initialement été bâtie pour accueillir 50 enfants.
La pouponnière, œuvre à caractère social, est dirigée par Adah Moya Marie-Rose qui indique qu’à l’heure actuelle, l’établissement compte 57 poupons, en majorité des enfants abandonnés, malades ou orphelins, ou enfants de mères détenues.
Les locaux de la pouponnière se composent d’un bureau de la directrice, de l’assistance sociale, entre autres. On y trouve « une petite » cuisine compartimentée en deux pièces à savoir la cuisine des grands et la « biberonnerie ». A ce sujet, la directrice, Mme Adah, lors d’une visite guidée, insiste et fait remarquer l’étroitesse des lieux.
Une petite pièce servant d’isoloir, muni de deux berceaux accueille les nouveaux arrivants (bébés abandonnés) en attendant la consultation de l’infirmier qui donne l’autorisation aux nouveaux d’intégrer les dortoirs selon l’âge (aussi fixé par le médecin).
Les appartements des enfants sont constitués de quatre box aussi étroits, meublés de berceaux ou de lits. Le box I pour les bébés de 0 à 17 mois, le box II destiné aux enfants de 18 à 24 mois et le box III pour les enfants de plus de deux ans, subdivisé en deux parties pour les filles et les garçons. Les auxiliaires sociales, les « mamans », disposent aussi d’une toute petite chambre.
L’établissement possède une buanderie dotée de machines à laver, de séchoirs (électriques), entre autres. Cette salle débouche sur un petit espace utilisé pour le séchage à l’air libre des linges et des vêtements des pensionnaires. La pouponnière dispose d’une salle d’éveil où des éducateurs s’occupent de la formation psychique et aussi moteur des enfants. La cour servant d’aire de jeu est également extrêmement étroite pour permettre aux enfants d’y gambader et jouer aisément.
Les responsables de la structure insistent sur les besoins des pensionnaires à savoir, les vivres et non vivres, les médicaments. A ces besoins, s’ajoutent un réel problème de manque de locaux. Les locaux ont été construits pour accueillir un nombre restreint de pensionnaires pour que ceux-ci soient pleinement pris en charge, or ce nombre a augmenté. De plus, un besoin de bureaux se fait sentir en raison du fait que plusieurs agents n’en ont pas.
Par ailleurs, la pouponnière est conçue pour accueillir de petits enfants abandonnés par leurs parents, mais parmi ces enfants, il y a des handicapés (psychomoteurs ou mentaux). Il serait ainsi souhaitable que pour ces enfants handicapés, il y aient des salles particulières et des aires de jeux adaptées à leurs besoins.
tad/fmo/cmas
La pouponnière Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, sise à Adjamé 220 logements (Abidjan Nord), a été fondée et offerte à l’Etat de Côte d’Ivoire en 1983, par l'épouse du premier président de Côte d'Ivoire, Feu Félix Houphouët-Boigny, dont l'établissement porte le nom. Elle se trouve dans la même enceinte que la maternité homonyme, où elle occupe une petite parcelle. Placée sous la tutelle du ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, elle a initialement été bâtie pour accueillir 50 enfants.
La pouponnière, œuvre à caractère social, est dirigée par Adah Moya Marie-Rose qui indique qu’à l’heure actuelle, l’établissement compte 57 poupons, en majorité des enfants abandonnés, malades ou orphelins, ou enfants de mères détenues.
Les locaux de la pouponnière se composent d’un bureau de la directrice, de l’assistance sociale, entre autres. On y trouve « une petite » cuisine compartimentée en deux pièces à savoir la cuisine des grands et la « biberonnerie ». A ce sujet, la directrice, Mme Adah, lors d’une visite guidée, insiste et fait remarquer l’étroitesse des lieux.
Une petite pièce servant d’isoloir, muni de deux berceaux accueille les nouveaux arrivants (bébés abandonnés) en attendant la consultation de l’infirmier qui donne l’autorisation aux nouveaux d’intégrer les dortoirs selon l’âge (aussi fixé par le médecin).
Les appartements des enfants sont constitués de quatre box aussi étroits, meublés de berceaux ou de lits. Le box I pour les bébés de 0 à 17 mois, le box II destiné aux enfants de 18 à 24 mois et le box III pour les enfants de plus de deux ans, subdivisé en deux parties pour les filles et les garçons. Les auxiliaires sociales, les « mamans », disposent aussi d’une toute petite chambre.
L’établissement possède une buanderie dotée de machines à laver, de séchoirs (électriques), entre autres. Cette salle débouche sur un petit espace utilisé pour le séchage à l’air libre des linges et des vêtements des pensionnaires. La pouponnière dispose d’une salle d’éveil où des éducateurs s’occupent de la formation psychique et aussi moteur des enfants. La cour servant d’aire de jeu est également extrêmement étroite pour permettre aux enfants d’y gambader et jouer aisément.
Les responsables de la structure insistent sur les besoins des pensionnaires à savoir, les vivres et non vivres, les médicaments. A ces besoins, s’ajoutent un réel problème de manque de locaux. Les locaux ont été construits pour accueillir un nombre restreint de pensionnaires pour que ceux-ci soient pleinement pris en charge, or ce nombre a augmenté. De plus, un besoin de bureaux se fait sentir en raison du fait que plusieurs agents n’en ont pas.
Par ailleurs, la pouponnière est conçue pour accueillir de petits enfants abandonnés par leurs parents, mais parmi ces enfants, il y a des handicapés (psychomoteurs ou mentaux). Il serait ainsi souhaitable que pour ces enfants handicapés, il y aient des salles particulières et des aires de jeux adaptées à leurs besoins.
tad/fmo/cmas