Man – En mission d’information et de plaidoyer dans l’Ouest de la Côte d'Ivoire, une délégation de fonctionnaires du ministère de la Femme, de la Protection de l'Enfant et de la Solidarité accompagnés des représentants de ONU Femmes et UNICEF ont présenté jeudi à Man, un projet conjoint intitulé “Les femmes et les jeunes filles, actrices de la prévention des conflits à travers l’alerte précoce et les réseaux d'informations”.
La mission vise à informer les autorités administratives, religieuses et les organisations de la société civile locales du démarrage prochain du projet dans les zones Nord, Ouest et Sud, afin d’obtenir leur soutien et implication dans les différentes zones d’exécution et informer de la tenue prochaine du lancement officiel du projet à Abidjan.
Financé par le Fonds pour la construction de la Paix (Peace Building Fund, PBF), le projet vise à aborder la prévention des conflits en s’assurant de la participation des femmes et des jeunes filles, mais aussi en combinant le système d’alerte précoce avec les technologies d’information et de communication (TIC).
Le projet baptisé PBF sera mis en œuvre dans l’Ouest dans les localités de Duekoué, Bangolo, Man et Touba, et dans le Nord à Odienné, Korhogo, Ferké et à Bouna. Sont également concernées, les communes d’Abobo et de Yopougon à Abidjan.
Le processus de paix en Côte d'Ivoire a connu une évolution notable couronnée par l’entrée du pays dans la IIIe République, avec l’adoption en octobre 2016, d’une nouvelle Constitution intégrant des articles spécifiques consacrant des droits et la participation des femmes aux instances décisionnelles.
Les actions menées par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le Programme national de cohésion sociale (PNCS), le Programme d’appui au renforcement de l’inclusion et de la cohésion sociale (PARICS) et la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) ont permis d’impulser une véritable dynamique au processus de paix.
Malgré ces avancées, ’apatridie, l’épineuse question du foncier et les conflits intercommunautaires, la menace terroriste, la pauvreté, les difficultés de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, le DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion) et la réforme de la sécurité inachevée, la situation insatisfaisante des droits de l'Homme, l’insuffisance des compétences locales pour la résolution pacifique des conflits, la persistance de l’impunité et l’absence d’accès pour tous à la justice et la primauté du Droit, y compris la justice transitionnelle ainsi que la faible participation des femmes et des jeunes filles dans la médiation, la prévention des conflits et dans les systèmes d’alerte précoce sont autant de défis qui justifient le projet.
(AIP)
gem/cmas
La mission vise à informer les autorités administratives, religieuses et les organisations de la société civile locales du démarrage prochain du projet dans les zones Nord, Ouest et Sud, afin d’obtenir leur soutien et implication dans les différentes zones d’exécution et informer de la tenue prochaine du lancement officiel du projet à Abidjan.
Financé par le Fonds pour la construction de la Paix (Peace Building Fund, PBF), le projet vise à aborder la prévention des conflits en s’assurant de la participation des femmes et des jeunes filles, mais aussi en combinant le système d’alerte précoce avec les technologies d’information et de communication (TIC).
Le projet baptisé PBF sera mis en œuvre dans l’Ouest dans les localités de Duekoué, Bangolo, Man et Touba, et dans le Nord à Odienné, Korhogo, Ferké et à Bouna. Sont également concernées, les communes d’Abobo et de Yopougon à Abidjan.
Le processus de paix en Côte d'Ivoire a connu une évolution notable couronnée par l’entrée du pays dans la IIIe République, avec l’adoption en octobre 2016, d’une nouvelle Constitution intégrant des articles spécifiques consacrant des droits et la participation des femmes aux instances décisionnelles.
Les actions menées par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le Programme national de cohésion sociale (PNCS), le Programme d’appui au renforcement de l’inclusion et de la cohésion sociale (PARICS) et la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) ont permis d’impulser une véritable dynamique au processus de paix.
Malgré ces avancées, ’apatridie, l’épineuse question du foncier et les conflits intercommunautaires, la menace terroriste, la pauvreté, les difficultés de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, le DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion) et la réforme de la sécurité inachevée, la situation insatisfaisante des droits de l'Homme, l’insuffisance des compétences locales pour la résolution pacifique des conflits, la persistance de l’impunité et l’absence d’accès pour tous à la justice et la primauté du Droit, y compris la justice transitionnelle ainsi que la faible participation des femmes et des jeunes filles dans la médiation, la prévention des conflits et dans les systèmes d’alerte précoce sont autant de défis qui justifient le projet.
(AIP)
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